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Full text of "Le Courrier Cinématographique (May 23, 1914)"

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Quatrième Année - Ne 21. Le Numéro : 30 centimes 23 Mai 1914 


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STRATION:28.8°S' Der's Parts 


SO 0000000000 


La Scène que tout le monde voudra voir cette semaine 
est 


Maudite soit la Guerre 


SCÈNE DRAMATIQUE EN 3 PARTIES DE M. ALFRED MACHIN 


PATHECOLOR BELGE CINEMA FILM PATHECOLOR 


Ce film extraordinaire d’audace, ce clou sensationnel fait 
assister les spectateurs angoissés aux sanglantes péripéties 
d'une guerre moderne. 
Les événements les plus tragiques, les épisodes les plus héroïques, comme : 
L’'incendie d’un parc d’aérostation militaire, 
+ La poursuite acharnée que se livrent deux seroplanes, 
La terrifiante chute des abions, 
L'assaut et l’explosion d’un moulin, 
resteront parmi les scènes les plus saisissantes, les plus 
tragiques qui aient été enregistrées par le Cinématographe. 


PATHÉ FRÈRES, Editeurs 


Tous les Etablissements qui donnent les Nouveautés PATHÉ FRÈRES sont les seuls 
à passer des vues entièrement tirées sur FILM ININFLAMMABLE. 


É—- 


SE — 


Les BEAUX FILMS annoncés éétte semaine 1 


PATHÉ Frères 
Maudite soit la querre 
Néron et Agrippine 


GAUMONT 


Fille de Prince 


-L. AUBERT 
Fascination 

La Marseillaise 

Le Camelot 


Les Dängers de la grande ville . 


La Maison du Mystère 
Le secret de l’'X mystérieux 


ECLAIR 
Miracle nous 


UNION-ECLAIR-LOCATION 


Protéa 


CENTRAL FILM SERVICE 
La Maison de Temperley 


PHOTODRAMA 


Le Lion de Venise 

Madame du Barry 

OtRhello 

La Destruction de Carthage 


COSMOGRAPH 
Les Enfants d'Edouard 
1870-1871 
Ferragus rest pas mort 
Les Frères de la Liberté 


= ce — 


| 
ÿ 


EDISON 
Le Collier de Ramsès 


Ch. MARY 
Les Pardaillan 
Héroiïsme de Françäise 


BONAZ. 


. Le Désastre 


La Mine aux Millions 


FILMA 
Le Legs 3 


1 LiRC HALLEY. 
La destruction de Carthage 
Néron et Agrippine 


ODÉON 


La Fille du Garde Chasse 
Le vieux Sergent 


FILM PARISIEN 
Le Mystère du Château Rouge 


GEO JANIN 
-Comment il manqua son mariage 


CINEMA-CENTRE 
A minuit 


Un cas de folie, ou le dernier de sa race 


* AGENCE EXPRESS FILMS 
L'ascension du Mattehorn 


RAVISSANT-FILM 
Les Deux Enfants 


—— ——— ———— — —_—_—_— —_— — ———— 


Lire les Annonces détaillées dans le corps du ‘ Courrier ” 
a —_—— EE ——— — — — 
DT NU SE RL Us 


ATTE 


G 


7] 


— 


\ SOCIÉTÉ DES ETABLISSEMENTS 


S. GAUMONT 


A Capital : 4.000.000 de Francs 
VW Siège social : 57, Rue St-Roch — PARIS 


D'une trame aussi serrée que 


LA MARQUISE DE TRÉVENER 


c'est-à-dire sans lon£$ueur aucune. 
D'un intérêt plus poignant encore que 


La Mariquita 


FILLE de PRINCE 


Jouée par des artistes impeccables, 
En des sites magnifiques, 


Condense en huit cents mètres, superbement évocateurs, un 
des romans les plus troublants du grand romancier moderne 


Pierre SALES 
GRAND DRAME de la SÉRIE ARTISTIQUE “GAUMONT 


Métrage : 1.080 m. — 1 Affiche 220-150 
12 superbes agrandissements platinogravure 


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EDISON 


Bureaux et Salle de Projections : 
59-61, Rue des Petites-Ecuries, PARIS Se Res 


-- TÉLÉPHONES -- 


PARIS : Gutenberg 07-43 


Le Collier 
de Kamses 


| MM. les Directeurs, pensez à ce film 
sensationnel et nouveau en composant votre 
programme du 5 Juin, et ne manquez pas 
de le retenir dès à présent à votre Loueur. 


André joue un rôle héroïque 


Deuxième Film de la série “ Les Aventures d'André ”. — Comédie 
Slotumerres 


L'ÉLEVAGE DES AUTRUCHES 


Documentaire — 102 mètres 


Voir aux folios 48 et 49 notre double page. 


Les Films EDISON sont célèbres dans le monde entier 
Agent Général pour la Belgique : M. B. REIMERS EENBERG, 22, Place de Brouckère. BRUXELLES 


Tous les Films Edison sont exclusivement imprimés sur Pellicules vierges de la Compagnie FASTMAN KODAK 


Quatrième Année. - N° 21. 


Le Numéro ë 30 centimes. 


23 Mai 1914 


PS 5 n-D-b'0 0‘ 0-0°0 °° 0°0”"5 CE 0°0"# 0 


Le Courrier 


O0 O0 0000 CINÉMATOGRAPHIQUE 0 O0 O0 DO O0 00 
EE _—_—_—_————_—_—_—_—_—_—_—_…__—_—…——————— 


| ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE 
DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT 


CAUSONS 


L'industrie du film traverse décidément une ère 
belliqueuse. De quelque côté que l’on se tourne, on 
Ne voit que canons d’escopettes braquées. Partout 
Où l’on pénètre, flotte dans l'air un relent de 
Poudre. 

L'Etat veut imposer le film, augmenter la patente 
des Directeurs. Nombre de communes parlent de 
l'apper l’exercice du Cinéma d’une taxe municipale; 
es Auteurs Dramatiques et les Gens de Lettres étu- 

lent le moyen de prélever sur nos recettes un 
Pourcentage important. Enfin, les Compositeurs de 
ausique, se trouvant mal partagés sans doute, 

nent eux aussi d'appliquer des nouveaux tarifs, 
a élevés naturellement, que les anciens. Et toutes 

S Circonstances qui concourrent avec ensemble à 
nie à mal d’une industrie à peine à son aurore, 

dressé tous les cinématographistes contre le 
änger commun. 

,n a constitué une Ligue du spectacle pour em- 
Pécher le vote des taxes municipales. Nos amis de 
à Chambre Syndicale se rendront aujourd'hui 
Même à la Société des Auteurs et Compositeurs 
lamatiques et seront entendus par la Commission 
gi Cinéma. MM. Demaria, Président de la Chambre 
Yndicale, Jourjon, Président de la Section des 
Éditeurs, Aubert, Président de la Section des 
Oüeurs, Brézillon, Président de la Section des 
Re cteurs et M° Meignen, Avocat-Conseil, y repré- 

eront le cinéma. 
qui n se prépare à répondre du tac au tac et'ceux 
54e veulent à notre industrie trouveront à qui 

Centralisées dans les organisations syndicales et 
alu Courrier Cinématographique, les  doléances 
Ron de tous côtés, surtout celles qui mettent en 
Lt € les Compositeurs de Musique, dont les con- 
É S en cours, depuis la fondation du Cinéma, ten- 
ent à chaque renouvellement, vers une hausse in- 
Juiétante. 
en c'est précisément à cause de cela qu’il nous a 
aussi ê intéressant, avant d ouvrir le feu, d’avoir 
FR entretien avec le Comité directeur de la 

Ac é des Auteurs et Compositeurs de Musique. 
: Es” suis donc rendu personnellement rue Chaptal, 
rq, es amis, Brézillon, Président du Syndicat 

ANÇais des Directeurs et Meignen, Avocat-Con- 


seil de la Chambre Syndicale. Reçus par le Conseil 
d'Administration au grand complet, sous la prési- 
dence de M. Joubert, nous eûmes, mercredi dernier, 
l’occasion de discuter longuement, et de plaider de- 
vant un aréopage, d’ailleurs parfaitement courtois, 
la cause qui nous est, chère. Je suis heureux de 
constater que les arguments de M. Brézillon, et 
l’incontestable éloquence de M° Meignen ébranlèrent 
quelque peu les convictions de nos auditeurs, et 
leur ouvrirent en tout cas sur la Cinématographie, 
des horizons inconnus. 

Il serait trop long de raconter par le menu, toutes 
les escarmouches de cette rencontre amicale. Mais 
j'en ai emporté, personnellement, l'impression que 
je me trouvais en présence d’administrateurs ex- 
trêmement justes, d’une impartialité inattaquable, 
auxquels nos collègues pourront toujours avoir re- 
cours lorsqu'ils se croiront surtaxés. 

La Société des Compositeurs: de Musique n’a pas 
pu nous satisfaire complètement et nous donner 
un barême exact de perception dans les cinémas. 
Elle l’établira pourtant, le basant sur les mille fac- 
teurs qui interviennent dans une salle de spectacle, 
pour amener la recette et les bénéfices. Mais ces 
facteurs varient à l'infini. Le barème ne sera donc 
pas absolument rigide, puisqu’à chaque instant une 
formule nouvelle d'exploitation peut surgir. Il exis- 


tera néanmoins. Tous nos amis pourront en avoir 


communication, car le Courrier le publiera. 

En somme, de ce côté, il n’y a pas lieu de s’alar- 
mer outre mesure. Le Conseil d'Administration de 
la Société des Auteurs et Compositeurs de Musique 
a pris en considération notre démarche. Il est on 
ne peut mieux disposé pour les cinématographes 
qui entrent maintenant dans une proportion formi- 
dable parmi sa clientèle. Il continuera naturelle- 
ment à percevoir un petit abonnement mensuel, 
mais les contrats ne seront pas augmentés, comme 
le croyaient nos amis, par principe ; on examinera 
toujours avec les intéressés, tous les arguments que 
ceux-ci pourront faire valoir. Es 

Ceci éclaircit un peu notre horizon qu'il faut re- 
garder avec un peu plus d’optimisme et beaucoup 
de calme, qualité qui manque en général dans notre 
trépidante corporation. au 
Charles LE FRAPER, 


4 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


SIÈGE CENTRAL : 


RIO-DE-JANEIRO 
179-1683, Avenida Central 


Suceursales dans le Brésil : 


PERNAMBUCO 


NZ. Seul Concessionnaire pour le Brésil 


SAO PAULO 22 PORTO-ALÈGRE À 


Toujours acheteurs de ioutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS, la MAISON ne VEND ni n’ACHÈTE 
de FILMS DE STOCK 


des Marques : 


NORDISK-FILMS, de Copenhague 
LE FILM D'ART, Paris 
2 2 |TALA, Turin » 


AUAUAUAUAUAUAUAUATUAUAU 
Néron et Cabiria 


L’ère des films aux fastueuses reconstitutions historiques 
-n’est pas près d’être close et après une courte interruption, 
les Quo Vadis, Spartacus, Pompéï et autres, renaissent dans 
les Néron et Cabiria. Rien n’y est épargné, ni le sang des 
martyrs (au figuré naturellement), ni les artifices d’une 
mise en scène ultra-moderne, susceptibles de nous reporter 
à la Rome Antique et aux splendeurs de l’ancienne Car- 
thage. 

On y jongle avec les millions. 

Néron fut acquis par les Etablissements Pathé, à un prix 
fou, paraît-il. Cabiria a coûté, dit-on, un million deux cent 
cinquante mille francs comme frais de premier établisse- 
ment. À moins d’avoir la fortune des Rothschild, aucun 
loueur cinématographique re pourra s'offrir cette fantaisie 
dont voici quelques échantillons : Pour la scène du temple 
de Moloch, le dieu des Carthaginois, par exemple, on fit éle- 
ver une gigantesque statue de 40 mètres de hauteur. 

Pour le passage des Alpes par Annibal, les metteurs en 
scène furent obligés de conduire au sommet de montagnes 
couvertes de neige, des chevaux et des éléphants. 

Et, pour tenir le rôle de Maciste, le gigantesque esclave 
noir; on engagea spécialement un déménageur à la taille 
herculéenne auquel ondonna pendant de longs mois des 
leçons de mimique dramatique. 

Et pourtant les détracteurs ne manquèrent pas. 

Ils firent courir le bruit que le succès ne répondait pas 
à l'attente, 

_Le secrétaire de Gabrielle d’Annunzio, M. T. Antongini, 


Adresse Télégraphique : AUBERFILM-PARIS -:- Téléphone : 303-091 


adressa à ce sujet uneflettre au directeur du Gi] Blas, où! 
remit les choses auipoint. 
Nous la reproduisons à titre de curiosité : 


Monsieur le Directeur, 


On a fait courir chez vous la nouvelle inexacte du médioët? 
succès du film qu'une grande maison de Turin a composé sur ull 
scénario de M. Gabrielle d'Annunxio avec une magnificence 1 
connue jusqu'à aujourd’hui. 

Cette nouvelle a élé occasionnée par la révolte du pui r0° 
main contre un impbresario maladroit qui avait prélendu, pour ll 
« première » dun simple « film » imposer les prix extraorûls 
naires auxquels, en Italie, on à l'habitude de se résigner pour 
« premières » des tragédies du maître. Mais, depuis deux semal- 
nes, à Rome, à Naples, à Milan, à Turin, les salles sont toujout 
bondées et on refuse du monde. : 

Du reste, M. d’Annunxi qui, malgré tout, est un sage, na 
rait jamais consenti à lier les sorts de son chemil solide, à celle 
chose fragile, tournante et trépidante, qu'on appelle une pellicule 
cinémalooraphe, füt-elle de trois kilomètres. À la livraison du 
«sujet » il avait reçu cent mille francs, rubis sur l'ongle, com 
dirait Piron : ce qui assure la « viande rouge » au moins poul 
un semestre. Et la preuve du grand succès du Cabiria est dans 
le fait que la même maison vient de demander à l'auteur 0? 
Chèvreteuille 1 deuxième sujet, pour le même prix, en y aj0W 
tant r o|o sur les recettes brutes : ce qui assure non seulement 
viande rouge pour un semestre, mais aussi quelques friandise, 
et pour les jours de courses, les jaunes d'œufs et la fine champag'! 
de cent ans. 

Ajoutons que l’Itala-Film a loué le Casino de Paris, de l 
rue de Clichy, à raison de cent mille francs, afin d'y présen® 
ter, l'hiver prochain, la pièce au public parisien. 

N. Lrez, 


Prière de vouloir bien noter que la DATE d'ÉDITION 


du grand Film de KAY-BEE, 
RG, A 
ï' primitivement annoncée pour le 29 Mai, est reportée 


À LE 
au 42 JUIN 49 1 <.- 


Ce très beau sujet du Far West, en deux 
parties, est en vision permanente dans nos 
bureaux et sera régulièrement montré au 
Tivoli-le 25, 26 ou 27 Mai courant 


Longueur : 572 Mètres — Belles Affiches 


WESTERN IMPORT C° 


Q 
| Jacques HAIK, Représentant général 
Q 


PARIS x 83°, Rue Lafayette #4 PARIS 


6 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


JAMES K. HACKETT 


Notre Interview du célèbre Acteur Américain 


Si l’on fait mention, par hasard, même dans 
une des plus petites villes des Etats-Unis, du 
Prisoner of Zenda, on y ajoute immédiatement 
le nom de James K. Hackett. Cette pièce a été, en 
effet, pour cet admirable artiste son premier et 
son plus grand succès. Elle l’a consacré étoile de 
première grandeur, et a été la base inébranlable de 
la réputation universelle dont il jouit en Amé- 
rique. D'une superbe stature, l'œil vif, le verbe 
sonore, le geste large, ‘il personnifie encore, à 
à l'heure actuelle, pour le public américain, le 
type de l'acteur héroïque. Il ne s’est pas cepen- 
dant borné aux rôles de ce genre. Fils d'un acteur 
renommé lui-même vers le milieu du siècle der- 
nier, connaissant à fond les ressources de son 
art, doué d’une versatilité sans exemple, James 
K. Hackett, s'est essayé aussi dans les rôles les 
plus divers, entre autres Samson de Bernstein. 
Dans tous, il s’est révélé acteur incomparable et a 
remporté le plus franc et le. plus brillant succès. 

M. James K. Hackett est, de plus, — et ceci 
nous intéresse beaucoup — un grand admirateur, 
je dirais même, un dévôt du Cinéma. Il a compris, 
dès le début, les inépuisables ressources dont dis- 
pose le cinématographe, et quel puissant agent 
éducateur il deviendrait un jour pour les masses. 

J'ai donc pensé qu'il serait intéressant pour nos 
lecteurs de connaître les opinions d’un acteur aussi 
éminent, et je suis allé voir M. Hackett, à l'hôtel 
Meurice. Il m’a reçu avec ce charme et cette simpli- 
cité, qui est la marque caractéristique des hommes 
de talent, et a gracieusement consenti à répondre 
aux questions que je lui ai posées. Les voici : 


Que pensez-vous du Cinématographe 
dans ses relations avec le théâtre en général? 
Croyez-vous qu'il soit la cause de la crise que 
traverse ce dernier en France? 


— Cette soi-disant crise du théâtre n’existe pas seulement 
en France. Elle se fait sentir dans le monde entier. Elle est 
dûe, chez nous, en Amérique, à plusieurs causes. D'abord, au 
nombre trop élevé des théâtres que l'on a construits derniè- 
rement, et qui est hors de proportion avec le nombre de 
personnes qui vont au spectacle. Ces théâtres, cependant, 
doivent être occupés. Il faut que le directeur remplisse sa 


salle, ét comme il n’a pas à sa disposition de bonnes pièce 
jouées par des acteurs de talent, il se rejette sur des pièces 
médiocres, interprétées par de mauvais artistes et vouées pil 
avance à l'insuccès. Le public se rend à ce théâtre, SJ 


- ennuie, est désappointé et naturellement n’y remet plus lé 


ieds. 1 
È Cette grande invention moderne, l’automobile, est aussh 
selon moi, une des causes de la crise des théâtres. Son usag& 
si‘répandu à l’heure actuelle, permet au commerçant, F 
l’homme d’affaires de vivre maintenant à la campagne. 
quittant son burcau, il revient rapidement chez lui, y trouvé 
tout son confort, et préfère, au lieu de se rendre. au théâtres 
rester tranquillement à la maison et se reposer de ses fat 
gues de la journée. 

J'ajouterai enfin à ces différentes causes, la cherté de la 
vie et le prix trop élevé des places. Le public ne dispos 
plus des moyens qu’il avait autrefois. Son budget ne lui pe 
met plus d’aller au théâtte aussi souvent, et les masses 56 
rejettent naturellement sur le cinéma qui leur offre des dis 
tractions à un prix minime. 

Voilà donc un des immenses avantages du théâtre de 
cinéma. Mais je suis loin d’être de l'avis de ceux qui prétens 
dent qu’il fait un tort irréparable au théâtre en général. Je 
dirais même qu'il est, sous certains rapports, l'aide puissanl 
du théâtre, car il fait connaître à des millions de pe 
sonnes qui, pour des raisons diverses, ne vont pas au spect 
tacle, les artistes fameux du jour. Ceci est vrai partout, suis 
tout en France, où les principaux rôles dans les films qui 5 
produisent sont interprétés par les acteurs et les actrice 
importants de vos grands théâtres. C’est vrai aussi, en AM 
rique. Permettez-moi de vous en citer un exemple pe 
sonnel. 

« Il ya un an et demi, la « Famous Players Film Co » 
qui venait de se fonder, me fit l'honneur de me demandé! 

’être le premier artiste à jouer une pièce de théâtre pouf 
le cinématographe. J'acceptai et je choisis Le Prisonnitl 
de Zénda, qui a été mon premier et de l'avis de mes con 
patriotes, mon plus grand succès. A cette nouvelle, tous le 
directeurs de théâtre, tous mes amis personnels et autreÿ 
jetèrent les hauts cris. C’était d’après eux, la dépréciatioh 
de mon talent, la ruine de ma carrière théâtrale. Je tin 
bon, cependant, et l’événement m'a donné raison. 
saison dernière qui a été la pire que le théâtre, en Amériqué 
ait connue depuis longtemps, a été pour moi la meilleu® 
que j'ai eue depuis dix ans. Jai fait une tournée dans lé 
différents Etats et dans toutes les villes où j'ai joué, on 
faisait queue à la porte du théâtre, dès cinq heures du soi” 
Remarquez que toutes ces personnes n'étaient pas de celle 
qui prennent des places chères, c’étaient les petites bourse” 
le public qui remplit ce que nous appelons la « galerie », € 


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M. JAMES K. HACKETT 


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10 E COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE D, 
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ce que vous appelez ici le « paradis ». Ils m'ont accueilli 
et m'ont applaudi partout avec enthousiasme. Eh bien ! j’at- 
tribue mon succès de la saison dernière au cinématographe. 
Ce public m'avait vu sur l'écran dans le Prisonnier de Zenda, 
quelque temps auparavant, une semaine ou deux peut-être. 
Îl avait appris à me connaître. Je leur avais plu et lorsque, 
peu après, je suis venu jouer en personne, ils sont venus 
me voir et ont applaudi d'autant plus généreusement mes 
efforts que je n'étais plus pour eux un inconnu. Voilà 
donc une preuve que le théâtre de cinéma, loin d’être l’en- 
nemi du théâtre, comme on le croit, en devient quelquefois 
l’auxiliaire le plus puissant. 


— Que pensez-vous, au point de vue de l’édu- 
cation des générations à venir, de l'œuvre de la 
Famous Players Film Company? 


Toute entreprise qui a pour but de reproduire sur le film 
et de conserver ainsi pour le bénéfice des générations fu- 
tures, les faits et gestés des hommes célèbres d: l’époque, 
rend au monde entier des services inestimables, plus grands 
peut-être que tous les livres que l’on pourrait écrire à leur 
sujet. Ne serait-ce pas-une chose merveilleuse pour l’histoire 
de France que d’avoir sous les yeux l’image vivante de Na- 
poléon Ier? De même pour les artistes fameux du théâtre. 
Quelles inoubliables leçons ne pourrions-nous pas retirer 
actuellement de la vue sur l’écran d’un Booth, d’un Talma, 
d’une Rachel et de tous les incomparables artistes qui nous 
ont précédé ? 

A ce propos, j'ajouterais même, bien que ce soit dans un 
ordre d'idées différent, que le Cinématographe est appelé à 
rendre de grands services à l'acteur en général. Ce dernier 
se voit, en effet, sur le film tel qu’il est en réalité. Ses moin- 
dres gestes, tous ses jeux de scène sont fidèlement enregis- 
trés. Il peut donc reconnaître ses fautes, se corriger et se 
perfectionner ainsi dans son art. Je suis tellement convaincu 
des avantages de ‘cette idée que lorsque mon théâtre de 
New-York, le Théâtre Hackett, sera prêt, j'ai l'intention, 
quinze jours avant la première d’une pièce, de la faire filmer 
et de la présenter à mes artistes. Puis nous examinerons en- 
semble et nous discuterons les améliorations à apporter et 
les défauts à corriger. J'espère arriver ainsi à produire une 
œuvre aussi parfaite que possible. 


— Quelles sont vos impressions actuelles, au 
moment de jouer le rôle du Duc d'Orléans, dans 
Monsieur Beaucaire ? 


Je vous avouerai que c’est avec la plus grande timidité et 
une certaine émotion que j’aborde ce rôle. Je me trouve, en 
effet, et vous le comprendrez aisément, dans une situation, 
je crois, unique au monde. Je vais, moi, acteur américain, 
entouré d’acteurs et d’actrices français, personnifier un mem- 
bre de la noblesse française au xvu° siècle! De plus, comme 
certaines scènes de la pièce se passent en Angleterre, je me 
rendrai dans ce pays, et là, entouré d’artistes anglais, je con- 
tinuerai à jouer le rôle d’un noble français! Vous voyez ma 
situation! Parlerai-je français en jouant mon rôle? Je ne sais 
encore. Je suis même très embarrassé. Je crains beaucoup, 
en effet, que les efforts que je ferai pour m’exprimer dans 
une langue étrangère à la mienne ne nuisent quelque peu à 
l'interprétation du rôle important que je jouerai. Je:ne me 
déciderai qu'après quelques répétitions. 


— Avez-vous jamais joué en France et col 
naissez-vous les acteurs et les auteurs français! 


Mon père, qui était un artiste américain de grande valet 
et qui est connu surtout pour son admirable interprétatill 
de Falstaff, a joué à Paris vers le milieu du siècle dernit} 
mais moi, pas encore. Je dis pas encore, car mon plus l 
désir est de paraître un jour sur la scène française. P'espèt 
en effet, avoir l’honneur de jouer, au moins une fois, l 
petite pièce en un acte, tirée des Misérables, de Victor Hugd 
ét dont le rôle principal est Jean Valjean. Quant aux auteuP 
français, j'ai eu quelques rapports avec plusieurs d’entre Euh 
on Macterlinck, Pierre Wolfe, Gaston Leroux et Piell® 

erton. 


— Avez-vous joué quelquefois des pièces CO! 
nues de notre public français? 


Oui. Un de mes plus grands succès en Amérique 4 4e 
Samson, d'Henri Bernstein, présenté ici par M. Guitry: 1 
n’ai jamais eu le plaisir de rencontrer M. Guitry, mais qu® 
ques-uns de mes compatriotes et de mes amis français qu 
nous ont vu tous deux jouer Samson, m'ont dit que ma M 
nière d'interpréter le principal caractère de la pièce, ressent 
blait beaucoup à la sienne. J'en ai été :xtrémement flatté, | 
vous l’assure, car je considère M. Guitry un des plus gra? 
artistes du monde. 


— Retournerez-vous aux Etats-Unis, immédiat 
ment après avoir joué ici M. Beaucaire. 


J'ai eu l'honneur d’être invité par l’Université de Cal 
fornie, à jouer dans leur Théâtre Grec. J’avais annon 
quelque temps auparavant, mon intention de jouer Olhel® 
de Shakespeare, et l’Université m'a demandé de leur # 4 
ver la première de cette représentation. Je la donnef 
sans doute vers le 5’ septembre. Cette invitation 5 
un honneur qui n’a été fait jusqu’à présent qu’à certa 
artistes. Depuis 10 ans, en effet, Mme Sarah Bernhale 
Mme Maude Adams, M. Sothern et Mme Marlowe, É. 
Margaret Anglin et moi-même sommes les seuls qui l'as] 
reçue. Le Théâtre Grec est un immense amphithéâtre tal ; 
dans les falaises qui bordent la baie d'Oakland, près de 1 
Francisco. Il a été admirablement bâti et peut contenif di 
mille personnes. L’acoustique est merveilleuse, le moin 
bruit peut se percevoir à n'importe quelle place où l'on je 
trouve. Ce théâtre est un don fait à l’Université de C2 
fornie par Mme Hearst, pour honorer la mémoire de ‘ 
mari, le père de M. William Randolph Hearst, le propil 
taire des journaux les plus importants des Etats-Unis. 


Je pris congé, à ce moment de M. Hackett, el 
le remerciant vivement de la gracieuseté de 4 
accueil, et je le quittai, heureux de pouvoir © É 
aux nombreux lecteurs du Courrier les opinio" 
de l’incomparable artiste que l’on considère: ; 
juste titre, comme une des gloires du théätl 
américain moderne. 


Léon DEMACHY. 


LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 11 
RE —  ———————————  ——_ — ——— 


The “Famous Players Film Company ” 


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[@ 


Une intéressante expérience tentée par 
une Compagnie Américaine en France. 


0 


« Famous Players Film Company » a été tormée, il y 
pe Fa en Amérique, dans le but de présenter sur Pécran 
nie de théâtre qui ont eu du succès, et les artistes fa- 

qui en ont créé les principaux rôles, dans l'intention 


M. Edwin S. PORTER 


ben conserver et d’en perpétuer ainsi le souvenir pour le 
Des générations futures. Nous avons, du reste, com- 
donné à faire la même chose, en France, lorsque l'on a 
De remet Œdipe Roi, avec notre admirable acteur 
-Sully. 
pa Pendant, le Président de la Compagnie, M. Adolphe 
Sarios . son Directeur, M. Daniel Frohman, un des impre- 
Proqu: es plus connüs, sont allés encore plus loin. Voulant 
ie ire des œuvres autant que possible complètes et Le 
Fe et désireux d’utiliser, dans ce but, les inépuisa les 
urces que leur offre le cinématographe, ils ont décidé 


0 


0 


A » 


de tourner les pièces dont l’action se passe à l'étranger, 
dans le pays même où se déroule cette action. Ainsi, on 
tournera Monsieur Beaucaire, en France ; Eternal-Cilty, la Cité 
Eternelle, à Rome ; et Silver King, le Roi de l’Argent, en An- 
gleterre. | ï 

C'est dans ce but que viennent d’arriver en France, 
M. James K. Hackett, un des acteurs les plus célèbres de 
l'Amérique, accompagné de MM. Edwin S. Porter et Hugh 
Ford. Nous présentons, d’autre part, M. Hackett à nos lec- 
teurs. M. Porter est le directeur artistique de la « Famous 
Players Film C° », et un des metteurs en scène les plus 
habiles des Etats-Unis. Affilié à la Compagnie dès ses débuts, 
il a produit toutes les pièces remarquables qui sont sorties 
de ses établissements, et ses succès ne se comptent plus. 
M. Hugh Ford, son collaborateur, s’est acquis, lui aussi, une 
grande réputation dans son art. 

A peine débarqués en France, ces messieurs, par l’entre- 
mise de leur Directeur de Londres, M. Baber, se sont mis 
en relation avec Le Courrier dont ils sont du reste des lec- 
teurs. Notre journal, fidèle à sa ligne de conduite, les a reçus 
à Paris et c’est ainsi qu'il nous est-permis de donner à nos 
amis tous les détails de leurs projets, ainsi que l’interview 
de leur principal interprète, le grand artiste James K. Hackett. 

La pièce de théâtre Monsieur Beaucaire, que l’on va tour- 
ner en France, est tiré d’un roman du même nom, de l’au- 
teur américain Booth Tarkington. L'action se passe au 
xviue siècle et M. Hackett joue le rôle du duc «Orléans. 
Or, pour arriver à présenter cette pièce dans un cadre fran- 
çais, pour l’envelopper d’une atmosphère absolument fran- 
çaise, en un Mot, pour en faire une œuvre. essentiellement 
trauçaise, M. Hackett sera entouré exclusivement d’une 
troupe d'acteurs et d’actrices français, et le film sera tourné 
dans une propriété située à Epinay, à côté. des Eta- 
Llissements de la Société Eclair, et louée, pour Pocccasion, 
par la « Famous Players Film Co ». De plus, désireux 
d'obtenir une production aussi parfaite que possible, 
M. Porter a l'intention de consulter un de nos hommes de 
lettres les plus distingués et qui fait autorité dans toute 
question qui a trait aux us et coutumes du XvIn* siècle. On 
respectera ainsi jusque dans les moindres détails et l’on s’ef- 
forcera de reproduire fidèlement les mœurs, les manières et 
les costumes du temps où se déroule l’action. 

M. Porter s’occupera, la semaine prochaine, de réunir les 
artistes français dont il a besoin et les répétitions commen- 
ceront immédiatement. 

Nous allons donc assister à une expérience des plus inté- 
ressantes. Une compagnie Américaine, qui se pro- 
pose de tourner en France un film dont le sujet français 
est tiré d’un roman d’un auteur américain et dont le rôle 
principal sera joué par un acteur américain, avec le concours 
d'artistes français. 

Le Courrier offre ses souhaits de bienvenue à nos amis 
d'outre-mer. Il ne doute pas un instant que leur nouvelle 


entreprise sera couronnée du plus brillant succès. 
FD: 


12 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


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l’usage des directeurs de cinéma, des opérateurs 
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cinématographie. Un volume broché de 175 pages sur 
beau papier avec plus de 60 gravures explicatives. Prix: 
3 francs 25. S’adresser au Courrier Cinémalographique, 
28, boulevard Saint-Denis, Paris. 


Le Manuel pralique, très clair, abondamment illustré, 
eut rendre de très réels services à nos lecteurs. Une col- 
aboration connue groupe dans ce volume anonyme tous 
ceux qui, depuis l’origine de l’industrie cinématogra- 
phique, s'occupent de la question, étudiant, disséquant 

our ainsi dire tous les instruments, expérimentant tous 
es modes d'éclairage, perfectionnant, inventant et sur- 
tout pratiquant continuellement l’art de projeter les films 
en public. Au demeurant, c’est un ouvrage remarquable, 
dont la place est marquée chez ceux qui s'intéressent au 
cinématographe. Toutes les questions y ont été trailées 
avec la mêmé maîtrise, avec le même souci de la vérité, 
et une parfaite indépendance de jugement. 


TABLE DES MATIÈRES 
Le Cinématographe (Introduction). 


Première partie. — CHar. I: L’Exploitation Cinéma- 
tographique : Généralités. — Les films. — Le programme. 


— Location des films. — Choix'du programme. CHAP: 1 
Dispositions à prendre pour l'ouverture d'une salle de sp 1 
tacle cinématographique. — Extrait de l’ordonnance cé 
préfecture de police de Paris. — Autorisation d’explo! 
tion d’une salle à Paris. 


Deuxième partie. — Cab. I: Appareils projecteur +. 
Appareils à griffes. — Appareils à croix dé Malte. — 1: 


pareils à cames. — Appareils d'amateurs. — CHAP: nf 
Choix d'un système. — Appareils Pathé, Gaumont, Der 
ria, Bonne Presse. — Nouveau cinématographe Gui cn 
Projecteur Pathé à cadrage fixe. — Appareil Ernerm 


Imperator. — Cap. Il : Installation d'un poste complel 
cinématographie. 1. La salle. — 2 Dimensions à donner 
images. — 3. L'écran. — 4. La cabine. — 5. Le poste oi 
appareil dérouleur. — 6. Le système optique. — 7. C sf 
d’un éclairage : 1° lumière oxy-éthérique ; 2 lumière Cu 
acétylénique ; 3° lumière oxhydrique ; do lumière élec gl 
que : production de l'électricité; définition du coul 
électrique; formes du courant; courant alternatif; tra F 
formateurs; bobines de Self; redresseur statique; gro ot 
électrogènes ; appareils constituant une installation Eu 
trique; régulateurs automatiques; lampes à arc; char OH 
etc. etc. — CHaAp. IV : Instruction pour la mise en mar ol 
Projections par transparence et par réflexion. — entr mi 
de la lumière et mise au point. — CHap. V : Conseils Foy 
tiques : 1. L'opérateur. — Entretien des appareils. ail 
tretien des films. — 2. Causes d’insuccès. — 3. Les Dr 
de coulisse. — Cap. VI : Suppression des risques d’inty 
dies. Ecran de sûreté. — Volet automatique de sûreté pi 
Carter pare-feu. — Emplois de la cuve à eau. — # 
NII : La projection parlante. 


ms 


PU 


Un Nouteau Projecteur 


EG — 


La MAISON ERNEMANN, Société Anonyme, 9, 
Cité Trévise, Paris, Etablissements Photo-cinéma- 
tographiques, institut d'optique, vient de mettre dans 
le commerce un appareil de théâtre d’une construction 
tout à fait nouvelle et qui est désigné sous le nom de 
projecteur acier /mperator modèle Jubilé (la Maison 
Ernemann fête cette année le 25° anniversaire de sa 
fondation). Nos lecteurs savent parfaitement que le 
dernier modèle de projecteur de la Mai- 
son Ernemann a obtenu un très grand suc- 
cès dans le monde cinématographique. Cet 
appareil a été favorisé des plus hautes 
récompenses il a été 
maintes fois le seul pri- 
mé dans toutes les Expo- 
sitions auxquelles la Mai- 
son Ernemann a pris part 
et où il s’est trouvé en 
ligne avec d’autres appa- 
reils concurrents qu’il a 
tous distancé. On peut 
done fonder les plus 
grands espoirs sur ce 
nouveau modèle dit « Ju- 
bilé ». Dans un prospec- 
tus spécial, relatif au pro- 
jecteur acier « Impera- 
tor » modèle Jubilé, la 
Maison Ernemann signale 
les points suivants qui 

. constituent quelques-uns 
des avantages et certaines des amé- 
liorations apportées à cet appareil. 

Contrairement au modèle précédent, 
tout le mécanisme, de même que le 
couloir du film, se trouvent montés 
dans un corps métallique à l’abri de 
la poussière et de tout risque d’in- 
cendie. Pour sa construction on a 
fait en sorte que malgré ce blindage 
le service de l’appareïl ne se trouve 
compliqué en aucune façon. Il est 
impossible de détériorer le mécanisme par suite d’u- 
ne manœuvre maladroite, de même aucun risque de se 
blesser, ni pour l’opérateur, ni pour des tierces per- 
sonnes. Le mécanisme d’entraînement est monté à l’ar- 
rière d’un support robuste en fer et recouvert d’un 
solide blindage. Le couloir du film se trouve à l’avant 
du support et séparé du mécanisme d’entrainement par 
une cloison étanche à l’huile ; on le referme au moyen 
d’une porte munie de solides charnières. Sur cette porte 
se trouve montée la manivelle pour la mise en marche 
à la main, ainsi que la molette qui sert à régler le 
cadrage de l’image. Toutes deux engrènent automatique- 
ment avec le mécanisme lorsqu'on referme la porte et 
quelle que soit la position. Tous les engrenages sont 
comme par le passé tournés dans de l’acier d’argent de 
première qualité en partie trempés et rectifiés avec le 
plus grand soin. La croix de malte est exécutée sur des 
machines spéciales de la plus haute précision : elle 
est montée sur un axe rectifié avec le plus grand soin 
et plonge constamment dans l’huile. C’est au soin méti- 
culeux et à la précision extrême apportés dans l’éta- 


——————., 
+ 


blissement de ces pièces les plus importantes de l’ap- 
pareil, et que permet seule de réaliser une installation 
comme la nôtre, que nos appareils doivent leur qualité 
distinctive et en particulier leur marche absolument 
silencieuse et la fixité absolue des images même 
au bout d’un service prolongé. La sécurité contre 
l’incendie se trouve augmentée par le fait qu’il est 
absolument impossible que la flamme s’étende plus 
loin que les limites strictes de l’image 
immobilisée devant la fenêtre. Grâce à 
une disposition spéciale, à une sorte 
de canalisation de la lumière, il est 
impossible aux rayons lumineux et par 
conséquent aux rayons caloriques d’at- 
teindre la bande du film, de sorte que 
même en cas de 
rupture du film ce- 
lui-ci ne peut s’al- 
lumer. 

A l’encontre de ce 
qui existe dans les 
autres appareils, le 
film ne circule ja- 
mais à l'air libre 
mais il se trouve au 
contraire toujours 
enfermé dans une enveloppe étanche 
à la flamme, soit dans les carters de 
sûreté, soit dans le couloir, soit dans 
le projecteur lui-même, L’axe optique 
ERNEMANN AE: demeure fixe comme dans nos mo- 

om ESOEN dèles antérieurs et le cadrage de l’i- 
i mage se fait avec la plus grande faci- 
lité en tournant une petite roue mol- 
letée. 

La disposition et la construction de 
l’obturateur ont été l’objet de soins 
tout particuliers. En groupant conve- 
nablement le mécanisme il a été pos- 
sible d'adapter un obturateur de petite 
dimension et par suite très stable, dis- 
posé de telle sorte que l’obturation de 
la fenêtre s’opère non plus latéralement, mais dans le 
sens du déplacement du film. On réalise ainsi le maxi- 
mum de luminosité, car, pour masquer la fenêtre, l’ob- 
turateur n’a plus à parcourir un chemin égal à la lar- 
seur du film, mais il suffit d’un déplacement égal à la 
hauteur, c’est-à-dire au plus petit côté de la fenêtre. 
Les secteurs de l’obturateur peuvent ainsi être beau- 
coup plus réduits ce qui permet de réaliser une éco- 
nomie d'éclairage et de diminuer par conséquent 
les frais d’exploitation. 


Le manque de place nous empêche de signaler tous 
les avantages de ce nouveau modèle, mais nous ne sau- 
rions trop recommander à tous les exploitants cinéma- 
tographistes qui auraient l'intention de faire acquisi- 
tion d’un nouveau projecteur répondant aux plus 
hautes exigences, de s'adresser à la MAISON ERNE- 
MANN, 9, Cité Trévise, à Paris, qui enverra à tous 
les intéressés une description détaillée, ainsi que prix, 
devis, etc. 


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Belgique et Hollande 
Brésil 


Argentine 


Chili et Pérou 
Cuba 
Mexique 


Philippines 


16 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


LE COURRIER FINANCIER 


Maintenant que les élections sont terminées, il faut es- 
hérer que la Bourse reprendra un peu d'activité. Toute 
raison) était bonne pour expliquer une lassitude des trans- 
äctions : incidents du Mexique ; difficultés entre l'Au- 
triche et la Serbie ; insuccès du ministère anglais dans 
ses projets budgétaires, ‘attente du scrutin de ballotage, 
etc À vrai dire, la raison la plus sérieuse résidait dans 
l'incertitude où l’on sc trouvait des intentions de la Cham- 
bre future au point de vue fiscal. Aujourd'hui, nous som- 
mes fixés. De la prétendue consultation électorale (où l’on 
n'a consulté personne), s'est dégagée la constatation sui- 
vanle : les anciens députés hostiles à l'impôt sur le Re- 
venu avec déclaration contrôlée reviennent au Palais Bour- 
bon en voyant leurs rangs grossis de ‘collègues autrefois 
hésitants ; par contre, le nombre des socialistes partisans 
d'un impôt progressif est augmenté. Il en résulte que nous 
allons voir se prolonger, entre deux partis presqu'égaux, 
la lutte pour ou contre l'impôt sur le Revenu, et, qu'en 
fin de compte, le Sénat sera appelé à départager le diffé- 
rend. Il ne semble pas que cette Assemblée soit favorable 
au système cédulaire. Nous croyons donc que le résultat 
final sera une réforme instituant des taxes nouvelles jux- 
laposées aux anciennes et atteignant la richesse acquise. 
Donc, plus de craintes au sujet de l'impôt sur le Revenu 
qui traîne dans les couloirs du Palais Bourbon depuis 
plus de trente ans. 


BUTTE AND SUPERIOR. — On lit dans certains 
journaux cette constatation énoncée d'un ton grave : « La 
Butte and Superior » se tient ferme à 194 frs. C’est vou- 
loir leurrer les épargnants que de ne pas leur dévoiler en 
même temps que la valeur n’a encore distribué aucun di- 
vidende : le coupon n° 1 est encore attaché. Pendant ce 
temps, le titre passe du marché au comptant, où il ne 
trouve plus d'acquéreurs, au marché à terme où l’on peut 
cncore tenter la spéculation. N'achetez pas à n'importe 
quel prix. 

METROPOLITAIN DE PARIS. — Les recettes pa- 
raissent être en diminution et, avant d'acheter, attendez 
nos nouveaux avis et renseignements. 


EMPRUNT CHINOIS. — De mauvaises nouvelles nous 
parviennent de Chine ; les commerçants chinois ne peuvent 
écouler, sinon avec de très grosses pertes, le papier-mon- 
naie distribué à profusion pendant la Révolution. L'on 
envisage, de ce fait, une crise très grave dont on ne pour- 
ra sortir qu'avec un nouvel emprunt ! Ce serait là un 
comble, surtout après l’insuccès de la première tranche 
de 500 millions dont 88 0/0 des titres n’ont pas été sous- 
crits. Le Crédit Français nous paraît avoir manqué de 
clatrvoyance et nous déconseillons absolument de se lais- 
ser tenter par l'offre de titres Chinois prétendument offerts 
par des souscripteurs gênés : en réalité, ces titres sont 
cédés par le consortium de garantie qui cherche à les écou- 
ler. 

Si nous comprenons bien ce qui se prépare, ledit con- 
sortium cherche à « bluffér » pour laisser croire au suc- 
cès triomphal de la première émission et il emploie pour 
cela un procédé assez bizarre qui consiste à dire que « tous 
les souscripteurs n'ayant pas pu Être contentés, une 
deuxième tranche de l'emprunt a été levée pour leur don- 
ner satisfaction. » 

Nous avons lu cet écho dans plusieurs feuilles et non 
des moindres. Nous trouvons que ce sont là des procédés 


guemployaient Rochette ou Germain mais qui sont in- 
dignes de nos grandes Banques si honorablement connues. 
Elles ont eu un moment d'égarement qu’elles doivent dé- 
jà regretter. 

NOUVELLES EMISSIONS. — Or, de nouvelles émis- 
sions sont en préparation. Et c'est précisément à cause de 
cette aberration que nous signalons ci-dessus, que nous 
nous proposons d'étudier avec soin tous ces lancements 
et nous les déconseillons énergiquement, s'ils sont mal- 
chanceux, fussent-ils offerts par le consortium de nos 
Grandes Banques, par la Ville de Paris ou le Crédit Fon- 
cier. 

L'Epargne française a trop souffert pour que nous n’es- 
sayions pas, dans la mesure de nos moyens, de sauvegarder 
la fortune de ceux qui nous écouteront. La leçon donnée 
par les émissions de la Sud-Atlantique et de l'emprunt 
chinois est trop caractéristique pour que nous w'essayions 
pas d'en tirer profit pour nos lecteurs. 

Et nous commencerons par : 

L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE DE CATALOGNE. — 
Cette Société est une filiale de la Compagnie Générale 
d’Électricité, c'est-à-dire que cette dernière en a fait sa 
vassale pour lui vendre, à de très bons prix, tout ce qu’elle 
fabrique comme appareils électriques, fils, moteurs, etc. 
L’Énergie électrique de Catalogne n’a donc pas sa liberté 
d'action pour acheter aux meilleures conditions possibles 
et comme la garantie des obligations est calculée d'après 
une évaluation de matériel surpayé, il en résulte que cette 
garantie est beaucoup moins élevée qu'on ne le pense. 

D'ailleurs les conditions d'exploitation difficiles dans un 
pays en proie à des grèves si fréquentes nous imposent le 
devoir de vous conseiller de placer votre argent dans d'au- 
tres affaires mieux ordonnées : Comment expliquer en 
cffet qu'une Société sérieuse puisse s'engager à payer des 
impôts Futurs, sans connaître, dès maintenant, le mon- 
tant de ces droits ? 

Qui paiera ces impôts ? Les anciens actionnaires, natu- 
rellement. Ils se verront donc tenus de supporter des dé- 
penses auxquelles ils ne s'attendaient pas en souscrivant 
leurs actions. Il vaut alors mieux ne pas entrer dans une 
affaire où l’on fait si bon marché des fonds des souscrip- 
teurs une jois que ceux-ci les ont versés. 


NAPHTE LIANOSOFF. — Depuis longtemps, on bat 
le marché pour arriver à faire souscrire de nouvelles obli- 
gations de la Société du Naphte Lianosoff. Cette dernière 
voudrait, dit-elle, englober une autre compagnie exploi- 
tant le naphte. Le public ne paraît pas s'intéresser à cette 
affaire si lointaine et dont le fonctionnement est trop 
mystérieux pour pouvoir séduire. La souscription devait 
être close le 14 mai. Or, cette date est depuis longtemps 
fassée et la publicité ne disparait pas, bien au contraire. 
clle est augmentée. Autre signe de démence : jamais la 
Bourse de Paris ne vit autant de valeurs de naphte offertes 
à bas prix. Ce n'est pas le-moment d'en acheter ou d'en 
souscrire de nouveaux. 

Sté Anonyme des ATELIERS et CHANTIERS de NI- 
COLAIEFF, — Le Crédit Français annonce une émission 
de 12 millions d'obligations de cette société. S'il a, avec 
ce lancement, autant de succès qu'avec les affaires de la 
Sud-Atlantique et de l'Emprunt chinois, le Crédit Fran- 
çais deviendra la « Banque des Rossignols ». 

Pierre FONTENAY, 


M. Charles JOURJON, Président du Conseil d'Administration 


Directeur de l'ECLAIR 


M. Marcel VANDAL, Directeur de l'ECLAIR 


Bilan Général de la Société Française des Cinémas “ECLAIR?” 


a LA nm a HAE me + 


Actif au 31 Décembre 1913 Passif 
IMMOBILISATION Non EXIGIBLE 
Propriété d’Epinay-s-Seine 198.333 33 73.333 33 125.000 Capital .........,.,.......... 1.250.000 » 
Fonds de Commerce ..... 1 1 DIVOTS R nc ide een 280 000 » 1.530.000 » 
Usines et Constructions 634.238 46 634.237 46 dl 
Matériel HE Ne 358.731 99 358.730 99 al 
De Ihéâtre 20.1." 54.734 » 54.733 » al ES ne 
se Siège Social 59.944 15 59.943 15 1 RÉSERVES 
on Coloris ©... 47.141 15 47.140 15 1 Réserve légale 21.268 12 
— Journal ::,::... 13.484 60 13.483 60 1 Réserve spéciale 300.000 » 321.268 12 
BTEVEIS NE Certes 60.000 » 59.999 » 1 125.008 » 
1.426.608 68 1.301.600 68 
Ë EXICIBLE 
VALEURS ENGAGÉES Créditeurs divers ............. 1.781.469 97 
Loyer d’avance, dépôts divers .................. 13.833 70 Coupons divers et impôts ..... 89.267 20 1.870.737 17 
Négatifs non édités ............................ 350.247 50 REC NTEA 
Marchandises : 5.122... 2000 Len neenneeeeie 288.626 90 Report à Nouveau .......:.. 20.013 96 
Agences (non disponible) ........................ 975.064 31 1.627.772 41 
VALEURS DISPONIBLES 
Caisse TR Re Te se ane net fra tetes te 301.008 40 
Banques ...:.......:......s...eeseeessesreene 406.137 80 
Débiteurs divers 0.210 ee does same esielole ste sde 422.525 75 
D did RP RES PS PE à AC A 250 An AD Ce 5.000 » ' 
gences (disponible) ............................ 854.566 89 1.989.238 84 
5 = 3.742.019 25 
3.742.019 25 re À 
Doit : Répartition du Compte de Profits et Pertes Avoir : 
Amortissements : Matériel Fabrication .......... » Produits industriels, commer- 
—— — COlOTIS ME AL An te 5 ciaux et divers déduction S a 
— — MhéAtre Eee nee ë » faite des frais généraux .... 961.104 95 
— — JOUTOALE SET 8.738 » 
— — Siège, Social ......... 37.508 9Ù 133.516 35 
h— Usines et Constructions ......:........... 347.177 34 
Allocations, prélèvements statutaires et AVES ee eee ele 68.763 45 
Coupons et Impôts ........... 86.791 70 
Réserve légale :................ 4.842 15 
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Longueur 
approximative 


522 mètres 


Un Drame 


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AFFICHES 


A2 


Notices 


AU 
pl 


PHOTOS 


VW de 
J J J 


d'exquise émotion 


PAR :- 
Mile LAGRANGE, du Théâtre des Capucines. 


du Grand Gruignol. 


à BSNOUSNN me DES ue MERS et MSIE aa 


# 


20 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


SUR L'ÉCRAN 


A la projection. 


La production de la semaine laissait à désirer, non pas par 
rapport à la quantité, mais bien à la qualité. Le film vrai- 
ment sensationnel a fait défaut. !Il y eut bien des pièces 
dont l'exposition du sujet s’aunonçait dans d’excellentes 
conditions, mais l’action s’alourdissait bientôt d’une vaste 
superposition de détails et l’intérêt en languissait. Et puis 
comment voulez-vous soutenir l'attention et l’enthousiasme 
des malheureux directeurs de cinémas pendant plusieurs 
journées consécutives, quand le soleil ruisselle dans les 
squares et les jardins et leur ouvre une perspective finan- 
cière peu réjouissante. 

Les éditeurs feraient mieux d'opérer unesélection judicieuse 
dans le programme de leurs nouveautés à présenter à Tivoli 
pendant la saison d'été, pour que le nombre restreint des 
personnes qui doivent suivre toute la production ne soit pas 
sujet, chaque semaine, à une indigestion de films: plus ou 
moins coriaces. 

N° 
nd 


L'Enseignement par le Cinéma. 


Une $séance fort intéressante d'enseignement par le ci- 
néma a été donnée samedi soir à l'école communale de la 
rue des Jeûneurs. 

Cette première soirée était due à l’initiative avisée de 
M. Léopold Bellan, président fondateur de la Société mo- 
derne. De très nombreuses familles, réunies dans le préau, 
s’intéressèrent vivement aux films divers, amusants ou ins- 
tructifs, qui se déroulèrent devant leurs yeux et à la « leçon- 
type » que le professeur Collette fit, pour! ses débuts, 
devant un auditoire attentif de jeunes écoliers. 


se 


Le roi de Danemark acteur de cinéma. 


A l’occasion de la visite du roi Christian à Paris, il est 
intéressant de rappeler que le souverain fut mêlé d’une 
manière effective à la mise en scène d’un drame de cinéma. 

Nous en avons d’ailleurs parlé en temps et lieu. 

Le roi faisait une croisière sur son yacht Rita dans les 
eaux du Jutland, quand des coups de feu et des explosions 
intermittentes se mirent à déchirer l’air. Sa Majésté ordonna 
que l’on fit voile à toute vitesse vers l'endroit d’où partaient 
ces bruits insolites. Il aperçut alors une femme qui se dé- 
battait dans l’eau, pendant qu’une bataille en règle se pour- 
suivait entre deux barques, l'une occupée par un gentleman 
à l’air fort respectable, l’autre par une bande de ruffians ar- 
més jusqu'aux dents. Les choses allaient mal tourfer pour 
les bandits, quand le monarque aperçut dans une autre bar- 
que, un peu plus loin, la silhouette d'un homme étrange- 
ment calme qui tournait flegmatiquement une manivelle. 

Une aütre fois, le roi assistait à une prise de vues dans 
laquelle ‘tournait une jeune femme qui devait se jeter à la 
mer pour échapper à ses ravisseurs. 

À un moment donné elle allait se noyer et Christian fut 
le premier à s’en apercevoir. 

Ïl dirigea lui-même l’opération de sauvetage. 


Nouvelle représentation. 

Notre excellent collaborateur M. E. Piéder, 33, rue du 
faubourg St-Jean à Nancy, directeur de l'Agence Cinémato- 
graphique de l'Est, concessionnaire pour l’Est des établisse- 
ments J. Demaria, vient de se voif confier la représentation 
des films de la Société Commerciale Ch. Mary, pour la ré- 
gion de l’Est. Est-il besoin d'ajouter que les directeurs de 
cinémas trouveront toujours auprès de lui le meilleur ac- 
cueil et qu'il fera l'impossible pour les satisfaire. 

Lo 
Contre le Droit des Pauvres. 

La Ligue contre le Droit des Pauvres continue ses travaux; 
mais elle doit, à l'heure actuelle, en attendant que le nou- 
veau Parlement ouvre la prochaine session, constituer son 
dossier. 

Le Cinéma a pas mal d'amis à la Chambre. L'attaque sera 
rude. 

Ajoutons que l’action des groupements adhérents à la 
Ligue se manifestera également contre la taxe municipale. On 
fera probablement d’une pierre deux coups. En tous cas, à 
l'heure où sonnera la charge, les troupes se rendront fidèles 
au rassemblement pour donner l'assaut définitif à cet antique 
privilège, décidément trop désuet pour vivre longtemps dans 
notre siècle de lumière. 

ce ss 
Heureuse initiative. 


A l’occasion des fêtes de la Pentecôte, le Royal-Cinéma 
de Villefranche passera une bande inédite que la Maison 
Gaumont tourne cette semaine pour le compte de M. Cal- 
mels, l’heureux directeur de cette belle salle. 

Cette vue s’appellera Villefranche et ses environs. Il n'est 
pas douteux que la clientèle du Royal-Cinéma saura, par 54 
présence, remercier M. Calmels dé son heureuse idée. 


ee 
Précisons. 

Un de nos confrères ayant publié, dans son dernier nu- 
méro, un On dit rédigé d’une manière aussi nébuleuse 
qu'équivoque, mettant en cause la Coopérative du film, la 
Corporation en fut très justement émue. 

Le Courrier, fidèle à sa politique toute de précision, se 
devait de remettre les choses au point. Aussi, peut-il dire 
aujourd’hui que linformation de son confrère est préma- 
turée. 

Certains pourparlers turent en effet ébauchés entre le Co- 
mité directeur de la Coopérative et une grande entreprise 
d'édition et de location. Mais ces pourparlers n’ont pas 
abouti, c’est ce qu’affirme M. Ferret, Président du Conseil 
d'Administration de la Coopérative, interviewé par Le Cour- 
rier Cinémalographique. : 

Et pour plus de clarté, nous reproduisons l’écho de notre 
confrère : 

ON DIT 

— Que la Coopérative du film changerail prochainement de 
Direction et que son service de location de films serait centralis 
et réuni à une agence florissante dont les destinées sont entre les 
mains d'un très sympathique cinématographiste. 

L'Union fait la Prce? 


" 1? 


LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 21 


Les Agrandissements du « Courrier ». 


Ainsi qu’il a été annoncé la semaine dernière, Le Courrier 

Inématographique développe encore ses services généraux, 
agrandit ses bureaux. 

Un étage entier supplémentaire a été loué, dans l’immeu- 
ble qu’il occupe actuellement, pour recevoir le trop plein des 
bureaux actuels et installer, avec tout le confort digne d’un 
poeal de premier ordre, les Services de Rédaction trop à 

étroit maintenant. 

Les Salons des accrédités seront aménagés au même étage 
avec un luxe du meilleur goût. Nos abonnés y trouveront : 

1° Un cabinet de travail vaste et confortable où ils pour- 
Tnt aisément penser à leurs affaires, dépouiller leur corres- 
Pondance, y répondre, consulter tous les ouvrages tech- 
Mques, les Catalogues, les Répertoires d'adresses, etc. 

Âttenant au cabinet de travail, une cabine téléphonique, 
Complètement isolée, leur permettra de communiquer avec 
CUrs correspondants parisiens, le tout commodément et sans 
aucun frais. À 
. Enfin, un très grand et très somptueux salon de conversa- 
Uon sera aussi à leur disposition. Ils y traiteront à l'aise 
toutes affaires commerciales tout comme s'ils étaient dans 
ur propre bureau. 

es boîtes aux lettres personnelles seront installées. Les 
abonnés de province et de l’étranger pourront pendant leur 
éplacement faire adresser, 28, boulevard St-Denis, toute 
tur correspondance, placée à son arrivée sous la sauve- 
Sarde de l'administration du journal, qui a déjà donné mille 
Preuves de $a parfaite correction. 

Et quelle formalité faut-il remplir pour jouir de toutes 
ces facilités ? 

Aucune. Etre abonné au Courrier. 


= 


Dialogue des vivants. 


Enrendu mercredi soir, à la sortie de Tivoli, entre deux 
Exploitants de nos amis : 
« Peux-tu m’expliquer la chance de X...? Il refuse tous 
$S jours du monde. 
. © Oh, ce n’est pas malin. Huit ou quinze jours d’avance 
il fait la publicité pour le clou de son prochain programme. 
ét il paraît que ça rend... la preuve... 
( Oui, je comprends, mais comment ? 
« Comment? De la manière la plus simple, la moins 
Coûteuse et la plus efficace, grâce à ses magnifiques clichés 
€ projection fixe en couleur que la maison Milon, 7, fau- 
Ourg Saiat- Denis, appelle Affiches lumineuses pour film. 
€ commence à employer ce système qui donne de si bons 
résultats et, ma foi, tu ne ferais pas mal d’en faire autant... 
à ne coûte que 2 francs. » 


ee 
Fille d’Amiral. 


M. Couchemann, l'excellent Directeur du Kursaal de 
Oulogne-sur-Mer, possède décidément les mille ressources 
Originales qui amènent le public dans les salles, et les billets 
€ mille dans la caisse. 
Il fut récemment lauréat d’un concours de publicité. 
Oilà maintenant qu’il se propose de bouleverser sa bonne 
Ville de Boulogne-sur-Mer, en lui offrant l’estimable régal 
admirer la fine silhouette de Suzanne Grandais. 
M. Couchemann, passe en effet à Boulogne, au Kursaal, 


le dernier film interprété par la délicate vedette du film: 


îlle d'Amiral. Pour cette circonstance il a obtenu que Mlle 


Suzanne Grandais viendrait en personne. le jour de la pre- 
mière faire les honneurs du Kursaal et s’asseoir au contrôle 
de l'établissement. 

Suzanne Grandais quêtera au profit des marins malades. 
Idole de la foule, elle fera bonne recette ce jour-là. 

En applaudissant à la pieuse pensée de l’artiste, nous fé- 
licitons M. Couchemann de son heureuse initiative. 


En 
A la Savoïa-Films. 


Le docteur Gariazzo, venant de racheter toutes les actions 
de ses associés, reste donc désormais l’unique propriétaire 
de la Savoïa Films de Turin. 

Les hautes connaissances artistiques du docteur Gariazzo, 
qui, en plus des meilleurs artistes qu’il conserve, s’est adjoint 
des concours de premier ordre, permettront à la Savoïa- 
Films dans ses théâtres agrandis de fournir à ses nombreux 
clients une production régulière et remarquable. On parle 
de mille mètres de négatifs par semaine. 

A bientôt des détails complémentaires. 

se 
Monatfilms. , 

Après avoir donné entre autres : Le Vésuve, Le Matterhorn 
(le récent succès de Gaumont Palace), la Maison Monat pré- 
pare actuellement l'édition de quelques sujets dont nous 
aurons l’occasion d’entretenir nos lecteurs. 

Citons au hasard : Compagnons fidèles ; Le Mariage de Minuit ; 
Pour les yeux noirs de Suxanne, de la British et Colonial; Le 
Stradivarius, de Hollandia; El Aïda, de Tulipia, etc., une 
sélection digne de son excellent représentant. 


Nos hôtes. 

M. Jésus Artigas, un des chefs de la Maison Santos y Ar- 
tigas, de la Havane, dont la réputation n’est plus à faire, 
voyage à ce moment en Europe, pour ses affaires. 

Nous avons eu le plaisir de le recevoir dans nos bureaux, 
où il nous fut présenté par M. Maurice Soriano, agent 
exclusif de la Maison Pathé Frères pour Cuba et les Antilles. 
Il était également accompagné de son ami Pedro M. de la 
Concepcion, rédacteur de la Chronique Mondaine au grand 
quotidien havanais La Discusion. 

En saluant leur arrivée à Paris, nous leur souhaitons un 
fructueux et agréable voyage. 


Je 


Le Collier de Ramsès. 


Peu de Compagnies cinématographiques peuvent s'offrir 
le luxe d'éditer un film semblable à celui que la Compagnie 
Edison vient de présenter à sa clientèle. Une chasse aux vo- 


leurs se poursuivant dans les décors de trois continents, 


Europe, Afrique, Amérique, n’est, en effet, pas banale, et 
l'obtention des différents tableaux a suscité mille difficultés 
qui n’ont pu être surmontées que grâce à un travail opiniâtre 
et à des dépenses considérables. Cette œuvre, vraiment ori- 
ginale, captivera tous ceux qui la verront. 


s- 


Changement de titre. 


Le Comptoir Ciné-Location de la Maison Gaumont, nous 
e de signaler à nos lecteurs que le film du programme . 

° 24, primitivement intitulé Le Rachat de l'Honneur, s’ap- 
pellera désormais Le Rachat du passé. D'une facture très artis- 
tique, d’un métrage moyen (804 m.), il figurera à tous les 
programmes. 


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HET LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


RS 


Salle de Projections ‘à l'Agence , . 
à la disposition de nos Clients 


FILM-OFFICE 


de Films 


LYON, 9, Rue Chavanne et Place d’Albon 


5 


Petites Nouvelles. 


M. Artigas, dont nous annonçons d’autre part le passage 
à Paris, est descendu à l'Hôtel Prima, 7, rue de Trévise, où 
il serait heureux de recevoir les offres de services des per- 
sonnes qui croiraient avoir quelques affaires intéressantes à 
lui proposer. 

% 

Les électeurs le la deuxième circonscription de Boulo- 
gne-sur-Mer viennent d’envoyer à la Chambre M. Salem- 
bier, président du Syndicat des Loueurs et des Directeurs du 
Nord et du Pas-de-Calais. M. Salembierà ancien maire de 
Calais, est dans cette ville à la tête d’une importante entre- 
prise cinématographique. 

x 

M. de Ruyter vient de rentrer d’un voyage en Belgiqu 

et en Hollande, d’où il rapporte de fructueux contrats. 


* 


Notre dévoué collaborateur stéphanois, M. Félix Robinet 
(Verax), vient de recevoir la rosette d’officier de l'Ordre du 
Nichan-Iftikhar. M. Robinet est le fondateur de l’Union Gym- 
nique Stéphanoïse (S. À. G.). 


* 

M. Alfred Broult, directeur du personnel des Usines 
Pathé, à Vincennes, s’est éteint, il y a quelques jours. Les 
obsèques ont eu lieu en la chapelle Sainte-Anne de Polangis. 
M. Georges Fagot, secrétaire de la Direction artistique, 
a prononcé le dernier adieu sur sa tombe. 

Dans la nombreuse assistance, M. et Mme Charles Pathé, 
M. Emile Pathé, M. Prévost, MM. F. Zecca, Continsouza, 
Gaillotte, Fourel, commandant Olivier, Gaveau, Capellani, 
Louis Lelièvre, de Morlhon, Blanc, M. et Mme Ravet, Bou- 
dier, etc. 

t * 

Le Central. Film Service, 12, rue Gaillon (direction 
Bréard), vient de se rendre concessionnaire des deux pre- 
mières exclusivités de la nouvelle marque « Odéon » : La 
Fille du Garde-Chasse et Le Vieux Sergent, que nous avons 
annoncées dans notre dernier numéro, feuillets roses. 


* 


Les Voleurs de Perles, le grand film du Comptoir Interna- 
tional de Cinématographie, sera présenté à Tivoli le 2 ou 
3 juin. ; . 

Spartacus sera également présenté aux Directeurs pari- 
siens et ceci à partir du 23 courant. Cette projection est 
faite à la demande générale. 


" . Maison Jean IMBERT 
» VENTE, ACHAT & LOCATION 


et Appareils Cinématographiques 


LES MEILLEURS MARQUES DU MONDE ENTIER, 


TÉLÉGRAMME : FILMO-LYON — TÉLÉPHONE 


RS 


——— 


* 


Le bruit court que M. Maurice, directeur de la fabrica- 
tion à l’Eclair, quitte cette Société pour. entrer dans une 
nouvelle affaire de fabrication. 

“ * 

Un violentincendie s’est déclaré ces jours-ci au Chesnay, 
dans le cinéma-bal de Sans-Souci, appartenant'à M. Vignal. 
Le feu ayant pris dans une cuve de goudron, se propagea 
rapidement jusqu'à la scène, où il trouva de faciles ali- 
ments. : 

Les déoâts dépassent 10,000 francs. 

Ceci pour que des mal-intentionnés ne l’imputent pas au 
cinéma, : Û 

*x 

Notre ami A. Bonaz, directeur de l'Agence Générale de la 
Cinématographie, 21, faubourg du Temple à Paris, nous 
fait part de la naissance de son fils. La jeune maman et le 
bébé se portent bien. Tous nos compliments. 

FRE 

On nous annonce le mariage de M. José A. Lamy, avec 
Mlle Estela de Zaldo. La bénédiction nuptiale leur sera don- 
née le samedi 30 mai à midi, en l’église américaine de la 


rue de Berri. 
À * 


De passage à Paris, ces jours-ci, M. G. Reynaud, de 
Marseille. 
FT 
M. James K. Hackett, dont nous publions plus loin l’in- 
terview, et Mme Hackett sont descendus à l'Hôtel Meurice, 
228, rue de Rivoli. 


Cinétophobes. 

C’est un village hollandais que les guides situent à 20 ki- 
lomètres au nord d'Amsterdam et que peuplent 3000 pécheurs. 
I doit à ces derniers d’être considéré comme un des plus 
pittoresques port du Zuyderzée. A Volendam en effet — 
c’est le nom de la localité — costumes, mœurs et traditions 
ancestrales ont été religieusement conservés. Et telle est 
l'horreur des habitants pour ce qu’on a appelé « l'effort du 
modernisme », qu’une petite révolution faillit éclater ces 
jours derniers, provoquée par le passage d’une troupe de ci- 
néma, venue prendre là un film intéressant. Les pêcheurs, 
furieux d'apprendre qu’une scène serait jouée dans le décor 
sauvage de la falaise et que certaines pêcheuses avaient con- 
senti à y figurer, menacèrent acteurs et opérateurs, les con- 
traignant à s'enfuir au plus vite pour éviter d’être jetés à la 
mer. 

On irémit encore d'indignation à Volendam!. : 


LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 95 


EE ————— 


Néron. 


Ainsi que Le Courrier l’a annoncé, les Etablissements Pa- 
thé Frères ont acquis l'exclusivité du grand film Néron et 
Agribpine, de la « Gloria » (A. de Giglio et C° Turin) pour 

Amérique, le Canada, le Brésil, la France, la Hollande, la 
Belgique, la Suisse, la Turquie, la Grèce, le Monténégro et 
anie. 

Le service de la location Pathé à Paris s’est imposé de 
ST0s sacrifices pour satisfaire sa nombreuse et fidèle clientèle, 
€n lui réservant ce chef-d'œuvre de mise en scène cinéma- 
lographique. 

La présentation de Néron el Agrippine (2100 m.) aura lieu 
CE matin, samedi, 23 maï, à 10 heures, à l « Artistic-Ciné- 
Ma » de la rue de Douai, avec un orchestre de 35 musiciens. 

€ programme hebdomadaire sera présenté mardi matin, 
Comme d’habitude, au Dale Jour bouée Saint-Denis. 


se 


De la nécessité de déposer sa marque 
de fabrique. 


Le Tribunal de Commerce de Bruxelles vient de confir- 
Mer une fois de plus la nécessité qu’il y a pour les.commer- 
sants et industriels de déposer leur marque de fabrique con- 
9rmément à la loi du 1e avril 1879; sinon ils sont tout à 
at désarmés contre les imitateurs, 

n effet, le jugement dit: une marque non déposée ne 
Peut donner lieu à un titre quelconque à une action en con- 
Currence illicite. (Droit ind. 1913, 2, 80 J. Co Brux. 1913, 

se 
Prospérité. 


Nous publions par ailleurs le bilan de la Société Française 
des Cinémas « Eclair », qui accuse une situation 
“Xceptionnellement prospère. 

Les chiffres prouvent que la production de l'excellente 
Maison parisienne est universellement appréciée tant en 

lance qu’à l'Etranger, et que les chefs-d’œuvre, tels que Zi- 
Somar, lApprentie, Protéa, le Chiffonnier de Paris et tant 

AMusantes comédies éditées par elle, ont rayonné sur le 
Monde entier. 

Le chiffre d’affaires s’élève à dix millions en chiffres ronds, 
“lSsant un bénéfice net avant amortissements d’environ 
1:300.000 francs. 

Près l’alimentation de la réserve légale et d’un verse- 
Ment de 300.000 francs à la réserve spéciale, le chiffre des 
lVidendes a pu être fixé pour 1913 à 6 ofo pour les actions 
V 4 6 fr. 40 pour les parts de fondateur. MM. Jourjon et 
andal méritent des félicitations pour leur brillante gestion. 


ss 
Abondance de matières. 
L’abondance des matières nous oblige de remettre au nu- 
MÉTO prochain la suite de l’article de notre excellent colla- 
9rateur E. Arnaud de Masquard, professeur du cours de 


Publicité à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, concer- 
ant la science de la publicité. 
s 
Les Premières. 

à Rappelons la présentation du film Suxanne Grandais, Fille 
Amiral que la Maison Mary organisera cet après-midi, 
3. Mai, à Lutétia- Wagram. Il paraît quec’est une pure mer- 
eille. Cette fois-ci, ce sera le brillant orchestre de l’établis- 
fMent qui se chargera de l’accompagnement, 


En été. 

Sous le titre ci-dessus nous avons publié dans notre dernier 
numéro un article dans lequel nous mettions en doute un en- 
trefilet d’un de nos confrères concernant une saison cinéma- 
tographique estivale projetée par plusieurs directeurs de 
théâtre, dont Réjane et le Châtelet. 

Notre manière de voir se trouve corroborée par la lettre 
suivante adressée par M. Aubert à Comædia, qui s'était fait 
l'écho de cette affirmation fantaisiste. 


Cher Monsieur, 


A votre rubrique, passée sous le titre générique de « Sur 
Ecran » vient de paraître pour la deuxième fois une chronique 
où vous dénoncex le boycottage des théâtres du « Châtelet » et 
« Réjane » par les maisons de location de films. 

Pour affirmer un tel fait il faut que votre bonne fois ait élé 
surprise, car il ny a rien de moins exact, Ma qualité de prési- 
dent de la section des loueurs de la Chambre Syndicale de la 
Cinématooraphie, me permet d'apporter, très cour loisement d'ail- 
leurs, un démenti formel à cette affirmation. 

Du reste, je ne crois pas que noîre corporation se soit beaucoup 
émue des différents projets des directeurs de théâtre qui veulent 
faire du cinéma dans leurs salles. L’Aïglon, dont le sort a élé de 
mourir jeune en exil, aura je le crains pour lui, la même desti- 
née au Châtelet, et, repentant comme la « Samaritaine », il re- 
viendra dans nos salles cinématographiques pour v connaître le 
vrai triomphe. 

Cette rectification faite, laïssex-moi vous dire que je reste Pad- 
mirateur convaincu du talent de M, Hertz, l’un de nos premiers 
directeurs de théâtre. Il nous a donné maintes fois la mesure de 
son merveilleux talent. Notre industrie a beaucoup été décriée. Il 
n'est pas mauvais dé voir les grands noms du théâtre s’y intéresser, 

Veuillez agréer, etc. L. AUBERT, 

se 


On ouvre. 


La floraison des cinémas continue sans trève. Elle n’est 
même point arrêtée par l’approche de la saison d'été qui 
d'ordinaire calme les ardeurs des impresarios. r 

Voici qu’on annonce aujourd’hui linauguration, rue dela 
Roquette, à l'emplacement qu'occupe le Cinéma Plaisir, 
d’un immense et luxueux Palace de plus de deux mille 
places. Le nouvel établissement, installé avec tous les con- 
forts, s’appellera Plaisir-Cinéma Aubert. ; 

Les travaux commenceront incessamment, Ils permettent 
de prévoir l'ouverture pour le début de la saison prochaine. 
Et s’il faut en croire les projets des promoteurs de cette 
affaire, Plaisir-Cinéma Aubert ne chômera pas de program- 
mes sensationnels. 

Allons! souhaitons-lui bonne chance. Le quartier est 
plein de ressources. Ses habitants sont décidément les plus 
gâtés de tout Paris. 

se 


Recensement cinématographique. 


À l’heure qu’il est, Le Courrier procède au recensement 
des établissements cinématographiques de France. Dès que 
la liste sera établie, nous publierons le tableau des villes où 
il n'existe pas de cinéma, De nombreux lecteurs nous ayant 
écrit à ce sujet au lendemain de la publication de notre pre- 
mière annonce de la semaine passée, nous les prions de bien 
vouloir patienter un peu, jusqu’à ce que nos renseignements 
soient au complet, car c’est une correspondance formidable 
qu’exige ce travail aussi utile qu'intéressant. 


L'OPÉRATEUR, 


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Un petit tour à l''ÉCILAIE” (à suivre). 


de FERAUDY 


{1 faut croire que Bélisairene pulvérisa pas tous les Vandales, puisqu'il y en a encore Il y a, aussi, le minutieux … en scène de Féraudy Junioï le 
un (et de taille!) qui s'emploie avec M. Jourjon, seigneur d'Epinay, à présider aux heu- Liabel, qui met. quel joue avec beaucoup de chien 
reuses destinées de l'Eclair.. 


RAYMON 


CASIMIR 


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MARCEL ARNAC 14. 


Et puis voici Casimir et Pétronille, Lui a une drôle de trompette, Deux autres metteurs en scène, Raymond, croqué sous Enfin, César qules). 
il s'en sert pour jouer du clairon; elle tourne, on peut le dire ron- une pluie battante, et Faivre, frère d'Abel. qui préfère être le premie 
dement à Epinay, que le secon 


à Rome. 


LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 33 


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(Suite) 


CHAPITRE PREMIER 
Les différents modes d'éclairage de la lanterne 


Ces lignes étant spécialement réservées aux exploitants, je 
1€ Mattarderai pas sur les éclairages autres que l'électricité. 
: considère qu’un établissement d’une importance même 

SCondaire ne peut pratiquement employer d'autre mode 
5 Kclairage que l'électricité. Cependant un avenir certain est 

STvé au gaz d'éclairage surpressé et aux lampes à filament 
Métallique dans Pazote; jusqu’à maintenant aucune des 
*Pplications de ces modes d'éclairage n’a été adaptée au ci- 
Fate je crois toutefois savoir que d'importantes maisons 
sp non et pour peu que les opticiens arrivent à modi- 
3... S Condensateurs ces modes d'éclairage ne tarderont pas 

‘Upplanter la lampe à arc dans certains cas. 

Our l'instant, je m'occuperai des appareils existants déjà. 

: Plus ancien, servant à produire la lumière oxy-hydrique, 
VE Un appareil dans lequel lon active la combustion de 
. rogène en lui mélangeant de l'oxygène, l’on obtient 
une flamme très peu éclairante, mais d’une tempéra- 

Mre très élevée. Si l’on projette cette flamme sur un bâton 


de chaux vive, la partie.frappée de la flamme devient incan- 
descente. Elle éclaire vivement. 

Tous les autres systèmes sont des dérivés de l'éclairage 
oxy-hydrique. Les différents constructeurs ont, pour éviter 
le danger que présente le mélange d'oxygène et d'hydrogène 
sous pression, remplacé celui-ci par un carburant quel- 
conque. Les uns ont employé l’éther, d'autres l’essence de 
pétrole, l’acétylène, le gaz d'éclairage ou l'alcool. Tous ces 
corps sont très riches en hydrogène et par conséquent émi- 
nemment inflammables; ils ont cependant l’avantage de 
produire des gaz au fur et à mesure de la consommation et 
avec des chances de fuite de beaucoup diminuées par le fait 
de leur faible pression. D’autre part, le rendement a été de 
beaucoup augmenté par l'emploi de pastilles en terres rares 
en ee. des bâtons de chaux vive. La lumière pro- 
duite est aussi beaucoup mieux utilisée par l'emploi de ré- 
flecteur « Mangin » qui ont permis de supprimer le conden- 
sat:ur et de placer la pastille horizontalement. 

En résumé, ce système présente certains inconvénients. Il 
est encombrant, car malgré tous les perfectionnements, l’on 
n’est pas arrivé à supprimer le tube d'oxygène et malgré 
toutes les précautions l’on ne manipule pas aisément un 
tube chargé à une pression de 200 atmosphères et un mé- 
lange on des gaz, je veux bien admettre que les gaz ne 
se mélangent qu'au moment de leur combustion, et que les 
appareils sont étudiés et construits avec un soin minutieux ; 
mais qui peut garantir qu’il n’y aura jamais de fuites ? 

Enfin les sources lumineuses employées dans les petites 
exploitations volantes n’ont pas donné satisfaction dans les 
grands établissements. 

Il y a quatre à cinq ans, ces lumières étaient très em- 
ployées pour des vues instructives généralement très claires 
et projetées dans une salle de classe, à une distance réduite, 
sur un petit écran. Nous examinerons, du reste, dans un autre 
article (Le cinéma dans l’enseignement) lavenir réservé à : 
ces appareils dans les écoles, pour le moment, je n'ai en vue 
que les exploitants et je ne vois aucun intérêt pour eux à les 
employer, s’il existe un secteur électrique dans la ville où 
ils comptent s'installer; un groupe électrogène à gaz, à 
essence ou à pétrole, qui produit l'électricité est égalefnent à 
conseiller, mais il coûte plus cher. Cependant, les exploi- 
tations volantes qui emploient des lumières variées ne font 
généralement pas de brillantes affaires. Je leur conseille de 
rester chez eux ; car neuf fois sur dix ils ne feront pas leurs 
frais, feront du mauvais travail, se discréditeront eux et le 
cinéma. En somme ils rendront service à la corporation du 
cinématographe en général et à eux en particulier en s’abste- 
nant de faire du cinéma dans de mauvaises conditions. Je 
ne parle pas, bien entendu, des installations foraines ayant 
une machinerie appropriée et une salle démontable à eux. 

L’éclairage électrique n’a pas dit son dernier mot. Quel- 
quefois son emploi pour les établissements de petite impor- 
tance paraît coûteux; long à amortir, en raison du faible 
temps d'utilisation (six heures par semaine en moyenne, 
samedi soir, dimanche matinée et soirée) et des frais relati- 
vement élevés que nécessite son premier établissement. Les 
appareils nécessaires, soit pour transformer le courant, soit 
pour en abaisser la tension, sont, il est vrai, d’un prix élevé, 
de plus, ils consomment pour leur fonctionnement pas mal 
de kilowatt et augmente ainsi les frais généraux. 

Les petites exploitations auront tout avantage à employer 
l’incandescence électrique, au lieu de l’arc, elles auront ainsi 
à prévoir un amortissement bien moindre et en outre dépen- 
seront moins de courant. 

Je ne parlerai que pour mémoire des lampes Hernst, fa- 


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briquées par l'A. E. G., ce sont les premières lampes à 
incandescence qui ait présenté un sérieux progrès sur la 
lampe Edison. Mais depuis leur apparition qui date d'une 
dizaine d'années, elles ont été distancées et presque complè- 
tement oubliées. Elle n’ont, du reste, pour le cinéma pas 
grand intérêt, leur consommation est relativement élevée, 
elles sont très fragiles et de plus donnent un mauvais résultat 
comme projection en raison de la surface du point lumi- 
neux. Je n’en parle donc ici que pour mémoire. 

Il est par contre une nouvelle lampe qui, je l'espère, fera 
parfaitement bien pour les petites installations, c’est la lampe 
à filament métallique dans l’azote. Ces lampes qui se cons- 
truisent jusqu’à 3.000 bougies, ne consomment qu’un demi- 
Watt par bougie. Elles ne sont en réalité que des lampes 
à flament métallique ordinaire que tout le monde connaît; 
seulement, au lieu d'obtenir l’incandescence du filament de 
Tungstène dans le vide comme dans ces dernières années, l’am- 
poule est remplie d’azote. On obtient ainsi un résultat mer- 
veilleux. Le filament devient environ kuit fois plus lumi- 
neux que dans le vide et la consommation par bougie pro- 
duite est ramenée à un demi-Watt. Bien entendu, les cons- 
tructeurs ont dû employer de nouveaux procédés de fabrica- 
tion qui sont leur propriété et qu’il ne n'appartient pas de 
dévoiler, je ne me bornerai donc qu’à examiner le résultat 
obtenu. Le filement étant plus lumineux, sa longueur a été 
réduite et cela a permis de construire des lampes beaucoup 
plus puissante, d’ici peu paraîtront sur le marché de nou- 
velles lanternes dans lesquelles ces lampes seront montées, 
un condensateur spécial atténuera l’ennui provenant de la 


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multiplicité des points lumineux et les petites installations 
auront ainsi la lampe rèvée. ; 

Elle présentera sur l'arc les. avantages suivants : dimi- 
nution des dangers d'incendie du film; bon marché de l’ins- 
tallation, utilisation directe sur n'importe quel secteur, consom- 
mation moindre et facilité d'utilisation pour l'opérateur. 

Il est. certain que pour le moment du moins les grandes 
exploitations auront avantage à conserver leur arc en raison 
de la longueur de leur projection et de la dimension de leur 
écran. Du reste celle-ci ouvrant tous les jours amortis- 


-sent-aisément leur matériel, de plus pour-lès fortes inten- 


sités l'arc a un meilleur rendement. Nous exaïhinerons plus 
loin d’une façon très complète le fonctionnement des lam- 
pes à arc. 

Les lignes qui précèdent s'adressent d'une façon toute 
spécialeaux petites salles, leurs propriétaires pourront satis- 
faire leur clientèle et assurer le succès de leurs entreprises, 
car où un cinéma dont les frais d’établissément et d’exploi- 
tation sont très élevés ne fait pas ses affaires, un autre, 
avec le même public et une mise de fond moindre gagnera 
de l'argent. I1 faut en un mot savoir proportionner le luxe 
de l'installation à l'importance de la ville dans laquelle on 
s’installe. Si l’on a pasles éléments pour remplir une grande 
salle n’en construire qu’une petite, mais en aucun cas sacri- 
fier la projection. Il vaut mieux un petit écran bien éclairé, 
qu'un grand qui le serait insuffisamment. La valeur d’un ci- 
néma ne se mesure pas à la surface de l’écran, à une petite 
salle convient un petit écran. 

La lampe dont je parle plus haut est appelée à remplir 
toutes les conditions nécessaires, elle fera merveilles dans les 
petites salles aux ressources réduites. 

F. KRAMER. 


Rappelons que M. Kramer a monté pendant sa 
carrière une série de postes cinématographiques 
dont nous avons donné le détail la semaine der- 
nière. Mais quelques coquilles s'étant produites 
par suite de l’arrivée tardive de la copie de la liste 
des postes montés par notre collaborateur, nous 
tenons à la reproduire pour la bonne tenue de notre 
journal. 

La voici : 


Fémina Cinéma, à Arles. 

Variélés Cinéma, à Villeneuve-les-Avignons; 
Variélés Cinéma, à .Aramon (Gard); 

Eden Cinéma, à Creste (Drôme) ; 

Familia Cinéma, à Port-de-Bouc; 

Tivoli Cinéma, à Sorgues (Vaucluse); 
Cinéma Diois, à Dié (Drôme); 

Cinéma Théâtre, à Saillans (Drôme); 

Casino Cinéma, à Orange (Vaucluse); 
Alcaxzar Cinéma, à Avignon; 


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LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 47 


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À la Société des Gens de Leïtres 


.Nous reproduisons ci-dessous, 1#-extenso, à 
titre documentaire, le rapport présenté au Comité 
de la Société des Gens de Lettres par M. Jules 
Mary, sur le droit d'auteur au Cinéma. 

Comme on le voit cette question préoccupe vi- 
vement cés Messieurs. Ils n’hésitent pas, après 
avoir scellé au préalable une entente avec les au- 
teurs dramatiques, à dresser un plan de campagne 
“AN le cinéma, aux fins de le mettre en coupe 

e. 

M. les Gens de Lettres s'imaginent que le ci- 
néma doit devenir leur père nourricier. Ils lui 
confèrent d’inépuisables ressources et frétillent 
d’aise à la peñsée des sommes considérables qu’ils 
pourront à loisir prélever sur les recettes du film 
Mmiraculeux. 

Mais il ne leur vient pas un instant l’idée, que 
pour faire un:contrat il faut être au moins deux 
et que, pour le moment, les Directeurs sont abso- 
lument décidés à se passer des œuvres d'auteurs 
qui motiveront la pérception d’un droit quel- 
conque. 

Je leur conseille de réfléchir à cette circons- 
tance imprévue et de se contenter des avantages 
très réels qui leur sont faits par les maisons 
d'édition. 

Que diable, l’appétit vient en mangeant, c’est 
Vrai, mais qu'ils se méfient, en persévérant dans 
cette voie, ils se préparent de bien cruelles désil- 


lusions. | 
RAPPORT 


présenté au Comité de la Société des Gens de 
Lettres, par M. Jules Mary, Président de la Com- 
mission du Cinéma, sur la question des droits 
d’auteur. . 


La Société des Gens de Lettres n'a pas cessé de suivre 
avec un intérêt ‘très attentif les progrès réalisés par le 
cinématographe. Dès le début de cette industrie, il fut 
visible que, dans les programmes de l'avenir, les Gens de 
Lettres, grâce aux inépuisables ressources de leur inven- 
tion, étaient appelés à jouer un premier rôle, et tout de 
suite, certaines. maisons d'édition s’adressèrent à la So- 
ciété en vue de traités à conclure. Mais faute d’un règlement 
officiel qui ne pouvait, du reste, nous donner de force 
qu'après une réforme de nos statuts, les tentatives de la 
Société devaient fatalement se disperser, en même temps 
que les Gens de Lettres, livrés à eux-mêmes, sans unité 
de direction et sans l'espoir d’être énergiquement soutenus, 
se résignaient, de guerre lasse, à accepter des conditions 
qui ne pouvüient-rémunérer dignement leurs travaux. 

Nous assistions au prodigieux succès du cinématographe. 
Et pendant que sa vagué venait rouler jusqu'au pied des 
théâtres parisiens et menaçait de submerger les théâtres 
de province pendant que, sur cette mer nouvelle, apparais- 
sait le puissant navire qui porte en lui la fortune des fa- 
bricants, des loueurs et des exploitants, nous cherchions 
vainement au loin la frêle coquille de noix qui aurait dû 


laisser flotter à son arrière le pavillon de la République des 
Lettres. Aucun pavillon ne se montrait. 

Mais cette période d'attente n'a pas été perdue pour tout 
le monde, et nous avons vu surgir une ruée redoutable de 
pillards sans vergogne, apaches de lettres embusqués à 
l'entrée de tous nos cabinets de travail pour nous dépouil- 
ler de la mœlle de nos œuvres. 

Quelques écrivains ont fini par s'en émouvoir. Ils se sont 
adressés à la justice et déjà, si l’on voulait tout y réunir, 
serait volumineux le dossier des décisions judiciaires qui 
sont intervenues en notre faveur. 

C’est alors qu'un premier élan fut donné et qu'un pre- 
mier coup de bélier enfonça les portes des droits d'auteur, 
jusque là si hermétiquement closes. Deux de nos confrères 
avaient eu leur idée de fonder une Société, la S.C.A.G.L.. 
qui bientôt devint prospère, et qui reposait sur cette ré- 
flexion éminemment juste, mais qu'en cinéma personne 
avant eux n'avait faite : à savoir que toute peine mérite 
salaire. 

Des jours meilleurs allaient venir. 

Et aujourd’hui, de tous côtés, des maisons d'édition pré- 
cipitent leurs tentatives et, mieux inspirées cette fois, un 
peu inquiètes aussi et désireuses de s'entendre, tournent 
leurs convoitises vers le catalogue inépuisable de vos 
œuvres futures. 

Mes chers confrères, la reproduction de vos œuvres par 
les journaux n'offre pas un champ illimité où vous pouvez 
moissonner sans cesse. S'il n'est pas impossible de l’agran- 
dir encore, il arrivera un jour prochain ou vous aurez 
épuisé votre terre et où vous chercherez des réssources 
nouvelles. Le cinéma vous offre un des moyens d'étendre 
votre action sur un domaine encore en friche, et la loi de 
1703 sur l'édition vous en donne tous les droits. J'ajoute 
que le moment ne pouvait être mieux choisi, puisque les 
événements viennent de nous amener à modifier nos sta- 
tuts en les modernisant et en les adaptant aux nécessités 
récentes de la vie littéraire. Nous aurons du reste été 
précédés dans \cette voie par la Société des Auteurs et 
Compositeurs dramatiques. Dans son assemblée de no- 
vembre dernier, en effet, elle a fait entrer le cinéma dans 
ses statuts, aux termes de la loi de 1791 sur les représen- 
tations. Mais la Société des Gens de Lettres ne) pouvait 
rester indifférente à une mesure qui semblait être une 
méconnaissance de certaines de ses prérogatives, et votre 
Comité a constitué une Commission que j'ai l'honneur de 
présider et qui fut chargé d'étudier cette grave question. 
| La situation se présentait ainsi : nous nous trouvions 
en présence d'auteurs dont les œuvres appartenaïent ma- 
nifestement à la Société des Gens de Lettres et qui, en 
tant qu'auteurs dramatiques, avaïent signé leur adhésion 
aux statuts anciens et nouveaux de la Société des! Auteurs 
et Compositeurs dramatiques. 

Nous nous trouvions également à la veille d'un conflit 
qui n'eut point envisagé seulement le droit à exercer par 
les deux Sociétés sur les œuvres de leurs membres, mais 
d'un conflit de principe extrêmement grave, sur les chances 
driquel les opinions des Gens de Lettres, des Auteurs dra- 
matiques et des Avocats sont très divisés. Un conflit de 
cette nature éclatant à notre foyer littéraire ‘ne pouvait 
que nous nuire à tous en ne profitant qu'à ceux qui ont 
intérêt à notre désunion. 

IL fallait donc une entente. 

Elle était désirable. Elle était nécessaire. Elle offrait des 
garanties pour l'avenir, si les écrivains veulent bien com- 
prendre non pas seulement leurs intérêts d'aujourd'hui, 
mais leurs intérêts de demain. 


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ARANANnNTIAAN f 


Ce film a été tourné dans trois continents 


différents : Europe, Afrique, Amérique, et ETIT 
dans cing contrées : France, Italie, Etats- ( 
Unis, Egypte, Angleterre. b 


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détective Imbert, lancé à la poursuite d'une 
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s’acharne à retrouver le collier de Ramsès 


. disparu du Musée d'Art de New-York. 


Environ : | 
926 
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Dès sa première séance, la Commission du Cinéma tom- 
bait d'accord pour établir les différentes séries de vos œu- 
vres entre lesquelles il y aurait lieu de départager les pré- 
tentions de chacutie des deux Sociétés, et elle en était 
là de ses travaux lorsque, sur l'initiative spontanée de M. 
Robert de Flers, président de la Société des ‘Auteurs et 
Compositeurs Dramatiques, avec qui j'avais eu l’occasion 
d'en causer à plusieurs reprises, des pourparlers furent 
ouverts entre les deux Sociétés en vue d'un accard. Des 
droits égaux engendrent souvent des querelles, et il fallait 
éviter, pour le plus grand préjudice de tous, de jouer aux 
frères ennemis. Ce qui était en jeu, ce qui nous paraissait 
évident, c'étaient les avantages que vous deviez retirer 
d’uneadjonction de vos droits aux droits de nos confrères, 
et ce qui a été notre but, ce fut de présenter à tous les 
obstacles, à toutes les résistances de l'avenir, la cohésion 
puissante des deux Sociétés réunies en un bloc pour la 
défense commune de leurs-intérêts. Le droit d'éditer se 
liait au droit de représenter. Les deux n’en faisaient plus 
qu'un: Là loi de o1 s’en allait bras dessus bras dessous 
avec la loi de 03. : 

Il serait trop long, et du reste inutile, d'entrer dans le 
détail des discussions nombreuses, fort longues, qui inter- 
vinrent entre votre Commission du Cinéma et la Commis- 
sion des Auteurs ; mais ce qu'il faut dire, c'est qu'elles 
furent toujours empreintes de la plus extrême cordialité, 
et si certaines thèses furent énergiquement défendues, elles 
le furent sans qu'aucun de nous oubliât jamais qu'il dis- 
cutédit non pas pour l'agrément des uns ou pour l'agrément 
des autres, mais dans l'intérêt de la grande famille des 
écrivains français. Ce serait commettre une injustice que 
d'oublier de rendre hommage à la sagacité, à l’inlassable 
dévouement de notre Conseil judiciaire, représenté par 
M° Vidal-Naquet, lequel; pendant plus de. six semaines, 
partagea nos travaux et les fit passer au premier rang de 
ses préoccupations personnelles. 

L'accord fut enfin conclu. Cet accueil avec la Société 
des Auteurs n’est pas pour aliéner votre liberté et respecte 
les droits antérieurs acquis à des tiers. Il comporte deux 
périodes, l’une transitoire, celle où nous allons entrer, 
l'autre définitive, lorsque la Société des Auteurs aura pu 
conclure, des traïtés généraux avec les fabricants, les 
loueurs et les exploitants. Pendant la période transitoire, 
vous conserverez le droit de discuter les conditions de vos 
traités et nulle obligation ne vous sera imposée, si ce 
n'est celle de faire passer lesdits traités par l'intermédiaire 
des agents directeurs de la Société des Auteurs. Ces trai- 
tés, ainsi surveillés, vous donneront des avantages supé- 
rieurs à ceux que vous eussiez obtenus si vous aviez été 


livrés à vos seules inspirations. Les Gens de Lettres dé- 
battent, en général, avec mollesse leurs intérêts. Permet- 
tez-moi de vous citer comme exemple un traité qui fut de- 
mandé cité Rougemont, il ny a pas quinze jours. Sur les 
conditions offertes, nous avons obtenu une augmentation 
de près de moitié, et nous avons fait consentir à l’adap- 
teur une réduction de 20 0/0. 

Reste la période définitive des traités généraux. À ce 
moment, lorsque la Société de la rue Henner aura obtenu 
des droits à la représentation de quelque nature qu'ils 
soient, les Gens de Lettres seront soumis au régime des 
Auteurs. dramatiques avec les théâtres. Vous devrez ac- 
cepter le minimum des droits cohsentis, au-dessous. des- 
quels il vous sera. interdit de descendre, mais au-dessus 
desquels vous aurez toute liberté d'étendre vos exigences. 

Aussi longtemps que durera là période transitoire ac- 
tuelle des traités particuliers, vous aurez à verser aux 
agents qui passeront vos traités 6 0/0, mais sur lesquels 
1 0/0 reviendra à la caisse sociale des Auteurs Dramatiques 
et 2 0/0 à la vôtre. ‘ 

Et la Société des Auteurs Dramatiques assurera non 
seulement tous les frais de perception quelconques, mais 
elle prend à sa charge la lourde et onéreuse responsabilité 


des procès qui pourront être plaidés en vue d'établir, sur 


une question aussi nouvelle — je dirais presque : aussi 
imprévue — une jurisprudence grâce à laquelle tous, tant 
que nous sommes, nous pourrons nous défendre. 

Lorsque prendra fin cette période, c'est-à-dire lorsque 
nous serons sous le régime des traités généraux et des 
droits à la représentation, la Société des Gens de Lettres 
jouira constamment, et quelles que soient les variations de 
ces droîts, des mêmes avantages et des mêmes remises 
que la Société des Auteurs Dramatiques. 

Mes chers confrères, il y a un siècle, les auteuÿs. drama- 
tiques, désunis, ne pouvaient rien pour se protéger. Ils 
se sont réunis et ils ont vu prospérer leur fortune. Il y a 
soivante-quinze ans, les hommes de lettres, découragés 
par des tentatives inutiles, devenus indifférents comme 
des gens qui ont perdu tout espoif, songeaient à peine à 
revendiquer la propriété de leur travail. Ils se sont réunis 
et ils ont vu prospérer leur fortune. 

Aujourd'hui, ce ne sont plus les individus, ce sont les 
deux puissants groupements de vos intérêts qui vivent sé- 
tarés, découvrant ainsi parfois à des adversaires éventuels 
certains points vulnérables. 

Et voici que le hasard d’une invéntion merveilleuse offre 
aux deux sociétés un terrain qui semble préparé à sou- 
haîït pour une entente. 

T'el est, chers confrères, dans l’ensemble, le sens dans 
lequel votre Commission du Cinéma a dirigé ses’ études. 
Quel que soit le jugement que vous allez porter sur ses 
travaux, vous reconnaîtrez qu’elle eut pour souci cons- 
tant les intérêts généraux de votre Société, lesquels sont 
faits de voÿ intérêts particuliers. Et c’est ici, en terminant, 
que je vais appeler à cette communauté d'intérêts. 

Si nous sommes une société influente dont le bon renom 
est universel, si nous nous érigeons parfois en une sorte 
d'académie au petit pied pour la distribution de nos prix 
httéraires, il ne faut pas oublier jque nous sommes égale- 
ment une société de solidarité, tendant au bien de tous, une 
société de mutuel travail, oserai-je dire. Vous W’oublierez 
donc pas, mes chers confrères, que c'est à la solidarité que 
s'alimente hotre caisse sociale — la caisse qui laisse tom- 
ber, au soir de la vie, quand la fatighe et le découragement 
et la désillusion sont venus, un peu de la bienfaisance pré- 
voyance à laquelle nous aurons tous participé. 


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Les Origines du Cinématographe 


(Suite) 
Par M. G. DEMENY 


I 
L’ANALYSE DU MOUVEMENT 


Le phénakisticope devint le zootrope cylindrique, 
le disque à images fut remplacé par une bande de 
figures coloriées et le jouet se répandit partout en char- 
mant nos loisirs. 

Raynaud obtint les mêmes effets en 1877 par le 
moyen de miroirs. 

Son praxinoscope-jouet devint le praxinoscope thé- 
âtre et enfin le théâtre optique que tous ont pu voir 
fonctionner à Paris au musée Grévin. 

Cest d’ailleurs l'appareil qui se rapprochait peut- 
être le plus de la solution du cinématographe. 

Mais tous ces jouets, si perfectionnés qu’ils fussent, 
avaient toujours deux grands défauts. Ils donnaient 
fort mal la continuité du mouvement parce que, pour 
obtenir une sensation continue, il faut faire passer 
devant l’œil au moins 12 à 16 images par seconde :; 


le mouvement représenté - était forcément très court -- 


puisque les mêmes dessins revernaïent constamment et, 
deuxième défaut tout à fait capital, ces figures étaient 
dessinées à la main, à la fantaisie de l’artiste ; la syn- 


thèse résultant de leur superposition était d’une im 
perfection notoire et tout à fait inexacte. 

La portée de ces instruments cependant si ingénieux 
s’arrêtait donc forcément là. L’habileté de l'artiste 
était pourtant remarquable. M. Raynaud avait réalisé 
des tours de force, il avait eu la patience de peindre 
des bandes de gélatine transparente de plusieurs cen- 
taines de mètres de longueur et représentant des scènes 
entières. Mais quel que soit son mérite, cet inventeur. 
dut reconnaître combien ses analyses étaient fictives 
et qu’il ignorait complètement les mouvements qu’il 
voulait reproduire. 

L’œil le moins exercé éprouvait une sensation de 
malaise devant ces mouvements faux et étranges. Le 
scintillement produit par l'insuffisance des images. 
venait compléter cette sensation en le fatiguant. 

Il n’y avait pas à hésiter, il fallait appliquer à ce 
appareils et à la confection de ces bandes les procédés 
exacts et fidèles de la photographie. 

Cette idée était toute naturelle et elle vint à J’esprit 
des premiers inventeurs. Du Monts en parle en 1861 
et Ducos du Hauron, l'inventeur français de la nhoto- 
graphie des couleurs, décrit en 1863 un appareil de 
synthèse qui n’a jamais été connu du public et que 
j'ignorais du reste absolument, l'inventeur original se 
contentant de prendre sur son propre fonds sans com- 
piler les documents antérieurs. On trouvera plus loin 
Ja liste des antériorités que j'ai pu découvrir depuis 
1860 jusqu’en 1895 où le cinématographe a fait son 
apparition à Paris. 


L'application de la photographie aux zootropes était 


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tout indiquée, mais elle ne se fit pourtant pas sans dif- 
ficulté ; elle passa par des étapes pénibles. 

I1 fallut d’abord réaliser l'analyse du mouvement 
avant d’en faire la synthèse. 

L'industrie avec Van Monckoven fournissait déjà en 
1880 des plaques photographiques assez sensibles pour 
être impressionnées dans un temps très court. 

Aujourd’hui, tout le monde fait de la photographie, 
tout le monde fait même des instantanés, mais on ou- 
blie ou on ignore la suite des découvertes ayant per- 
mis d’obtenir ce résultat. 

Avant l’apparition du gélatino-bromure, on avait en- 
core le collodion ; on préparait sa plaque soi-même et 
la sensibilité de celle-ci diminuait en séchant. 

Pour le daguerréotype, il fallait des temps de pose 
allant jusqu’à plusieurs minutes ; l’obturateur, c’était 
le bouchon de l’objectif. Les émulsions, de plus en plus 
sensibles, permirent de diminuer le temps de pose ; 
opérer aujourd’hui au millième de seconde est chose 
courante. Les obturateurs durent se mettre en rapport 
avec cette sensibilité et l’on put songer à photogra- 
phier les objets en mouvement. 

En France, les premières applications de la photo- 
graphie à l’étude des mouvements remontent à 1874. 
L’éminent astronome Jansen, ayant à étudier le pas- 
sage de Vénus sur le disque du soleil, construisit un 
revolver photographique qui lui permit d’obtenir sur 
une même plaque une série d’images successives du 
phénomène à des intervalles de temps égaux. 

Le mouvement était lent, la lumière solaire très in- 
tense, et on avait le temps de déplacer la plaque entre 


deux images consécutives ; le mécanisme était dont 
facile à réaliser. 

Jansen n’alla pas plus loin dans ses application 
mais il sentit que son procédé aurait de l’avenir € 
s’'étendrait à l’analyse de tout mouvement jusqu’à celle 
du mouvement de l’homme et des animaux. : 

Muybridge, en Amérique, poursuivit ce problémé 
mais par des moyens différents. Pour obtenir une suit 
d'épreuves photographiques du mouvement d’un Cb® 
val au galop, il braquaïit sur lui une batterie de 24 4): 
pareils photographiques ayant chacun leur object 
leur plaque sensible et leur obturateur. Le déclanch® 
ment de chätüe appareil s’obtenait successivement Pa 
l'électricité, et c’est en passant dans la piste d’exp4 
rience devant les objectifs que le cheval rompait I 
même les fils aboutissant aux contacts électriques. 

En 1880, Muybridge fit paraître ses curieuses épreu’ 
ves ; c’étaient plutôt des silhouettes que des image” 
elles étaient déjà instructives, mais encore peu précise” 
bien supérieures cependant aux dessins faits à la mail 
par leur authenticité certaine. Mais les espaces de temp? 
séparant la prise des images étaient loin d’être égal” 
et le point de vue changeait avec chaque image. . 

Marey s’occupa de la question et, reprenant le pr! 
cipe du revolver photographique de Jansen, il le M9 
difia pour l’adapter à l’analyse de mouvements tré 
rapides comme le vol des oiseaux. Il construisit l 
fusil photographique en 1882 et s’en servit comm£ 
d’un fusil de chasse pour viser l’oiseau à photographie 
en plein vol. 

Le mécanisme de cet ingénieux instrument permet 
tait de prendre 12 images sur une plaque tournant 
accomplissant son tour en une seconde. Nous nous T4? 
pelons avoir aidé le maître à confectionner, avec Lee 
images données par le fusil photographique, des di 
ques zootropiques qui donnaient déjà la synthèse 
coup d’aile et l'illusion parfaite du mouvement de 10" 
seau. Ce fut certainement une des premières applic® 
tions de la photographie à ces appareils. 

Marey ne s’en tint pas là, il reproduisit plus tard, 
par le modelage, l’oiseau complet et établit ainsi des 
zootropes avec des figures entières à trois dimensi0®* 

Cependant le fusil photographique ne suffisait pa 
à l’analyse du vol, il fallait beaucoup plus - d’image" 
il en aurait fallu 50 à 60 à la seconde au moins ; il $ 
servit pour les obtenir d’un autre moyen. Il laissa dE 
plaque fixe et fit tourner au-devant d’elle, et très rap} 
dement, un disque obturateur opaque percé d’une 0 
plusieurs fentes. Cela lui permit d'obtenir sur ue 
même plaque un grand nombre d’épreuves de l’oiseall 
se déplaçant dans l’espace. 


(A suivre.) G. DEMENY. 


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de M. Georges BERR. 


ce doil 


Le public a fait le meilleur accueil à cette pié ant 
a 


l'interprétation est supérieure et le sujet des plus 
sants. ; qd 

L'action se déroule dans un milieu de la magistrat 
provinciale, près d'Orléans, magistrature qui n€ rapp 4 
que de fort loin celle que M. Brieux évoqua daf f 
« Robe Rouge ». M. Robert de Flers fait observer nël 
Son feuilleton du « Figaro », qu'on pourrait s'és | 
qu'il y ait là une source comique aussi abondante, 2 
ne pense pas que, dans la vie, les juges aient le pi 
lège de nous égayer: particulièrement. La même observal, 
peut s'appliquer également aux gendarmes qui sont fo | 
ment amusañts dans nos vaudevilles et ne le sont Pa $ 
tout lorsqu'ils arrêtent un malfaiteur ou changent 
fascicules de mobilisation. Cela tient sans doute a 
cé que ces personnages n’ont pas l'expression de M. 
main ou de M. Levesque et c’est dommage, car la V! 
rait beaucoup‘plus drôle. ani 

Gouzon, président de tribunal, a deux filles, Mari# 0 
et Rosette ; il s’est remarié à une femme d’un temp d 
ment excessif : Séphora. Un jeune homme tim Eté 
myope, Jules des .Roncières, aime Rosette mais, à la “ 35 
d'événements contre lesquels sa timidité ne lui permit P 


e 5 


BCE à Lee NS 01h 
de réagir, il se trouve fiancé à l’ainée des filles de Got 
Marianne. fe! 

. ; a 
Séphora, que Mile Cassive personnifie avec sol ta 


habituel, revient de voyage avec son mari : les voy?8,, 
sont, en effet, le remède, disons plutôt le palliatif qu£ il 
phora demande à son mari dès qu’elle se sent sur Jef est 
de le tromper. Il n'y a pas un quart d'heure quels 
descendue de wagon que St-Pardoux, le fiancé de Rose es 
s'entremet pour:que Séphora accorde un entretien à ] ble 
lequel veut.avôuer à sa future belle-mère le vers il 
amour qu'il ressent pour. une autre personne, don,4 
ne précise pas le nom. Aussi, Séphora croit que nd 
d’elle que Jules vient de s’éprendre et la voilà qui der dos 
à son mari de la remmener encore en voyage, au PaY° 
aurores boréales. Mais Gouzon, cette fois, proteste. 
aime mieux être cocu que d'aller en Norvège, ça ju! vi 
viendra moins cher :; il dit : Zut ! à sa femme et S€! tte 
régler une affaire urgente à Orléans. Manquant, CH 
fois, de son palliatif habituel, Séphora écrit une Je 
qu’elle remet à Jules, lettre qui invite le jeune home, 
se trouver à minuit dans le salon afin d'enlever (© 
qu'il aime. » ju 

Après avoir bu quelques verres de liqueurs forte” #f 
les se trouve au rendez-vous fixé. Il pensait y renco® 
Rosette, mais il a le désagrément d'y trouver Séph il 
ses bagages et son tempérament excessif. Résign® 
allait tout de même enlever Mme Gouzon lorsqu'il wi 
tective de quinzième ordre le prend pour un voleuf #; 
recherchait. Des Roncières qui ne tenait pas du tot ps 
partir avec Séphora est tout, heureux de.ée contre-tefil 
il ne se défend pas, se laissé’arrêter, puis emprisonné 

Le deuxième acte se’ passe dans une salle de trib 
et il nous a fait bien rire. 


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Gouzon, qui revient d'Orléans, préside au débotté la sé- 
ance où sera jugé son futur gendre. Le défenseur de ce 
dernier qui a de l’entérite et qui vient de manger des es- 
cargots, est obligé de sortir fréquemment. Son client du 
fait de cette défection intermittente allait être condamné, 
lorque Séphora, qui est avocate, croyant que des Roncières 
s’est fait arrêter pour ne pas la compromettre, plaide pour 
lui avec chaleur et sincérité, elle avoue sa passion contra- 
riée. Mais St Pardoux intervient et raconte qu'il a vu 
Jules embrasser une jeune veuve et que c’est d’elle qu'il 
serait réellement amoureux ; bref l’amusant trio de ma- 
gistrats qui siège acquitte Jules du chef de vol, mais l’o- 
blige, sous peine d’une astreinte de 500 frs par jour, à 
épouser la jeune veuve en question. Voici donc notre des 
Roncières retombé de Charybde en Scylla et, dans un 
moment de fureur, il donne un coup de poing à Gouzon. 
On le réintègre en prison. 

Que les personnes sensibles se rassurent : il n’y reste 
pas longtemps. Après s'être déguisé en blanchisseuse et 
bovardé tour à tour avec les principaux acteurs de la 
pièce, il épousera Rosette. Même une charmante scène 
de comédie sentimentale donne lieu d'espérer que leurs 
caractères s’accorderont à ravir et qu'ils seront heureux. 

Comme on peut en juger par ce bref résumé, l’action 
de cette comédie-vaudeville n’est pas trop tumultueuse 
et, à l’encontre de maintes œuvres du répertoire du Pa- 
lais-Royal, ses personnages ne courent pas comme des 
rats empoisonnés. On n’y voit pas non plus de lit, ni d’ar- 
moire, accessoires chers à tant de vaudevillistes. Les prin- 
cipales qualités originales de « J'Ose pas. » résident 


-mais si cet homme chante 


surtout dans la variété des types et dans l'esprit drôle et 
souvent hilarant de son dialogue. Si la cuisinière de 

Kistemaekers, et son ami le sergent de ville, vont d’avenr 
ture écouter cette pièce il y a lieu de croire, malgré qu'ils 
r'aiment pas le théâtre, qu'ils ne s’embêteront pas. à 

A moins qu'ils veuillent attendre — et il est trop tôt 
pour y songer — son adaptation cinématagraphique, € 
qui advint à tant de productions similaires ! Car, aujotf 
d’hui, Feydeau, Bisson, Courteline, etc., après avoir com 
le succès sur le plateau, le réobtiennent sur l’écran. T'elles 
œuvres de Courteline qui firent nos délices à la lectufé 
puis furent mises à la scène avec bonheur, charment à 
nouveau un autre genre de public, celui des cinémas et 
il est nombreux. Il faut le voir rire à ces « Scènes de # 
vie de Bureau » que l’« Eclair » a si parfaitement adapt* 
d’après l'œuvre du célèbre écrivain et que je revoyaf 
l’autre soir dans un ciné du quartier latin. 

Un des principaux reproches que ses adversaires font 
au « ciné » c’est d’annihiler le dialogue. Or, et j'attifé 
sur ce point l'attention des auteurs cinématographiques, ! 
n’est pas défendu d’intercaler au courant d’un film que 
ques extraits du dialogue, quelques aperçus du raisonfé? 
ment que les personnages sont censés tenir sur l'écran: 

Contrairement à d’aucuns qui estiment que le film pa 
fait ne devrait pas comporter de texte, j'estime qu'il 19 
déplaît pas au public de lire de temps en temps quelque 
lignes, quelques phrases lui permettant de repérer 507 
attention. Quand il s’agit d’un film comique surtout, | 
aime connaître, à défaut de l'entendre, l’exclamation, 
résumé de la confabulation des personnages qu'il V0! 
évoluer. 

Il arrive même quelquefois que le texte d’une bande pr0 
voque un rire que certaines œuvres orales n’obtienner 
pas toujours et c'est là, reconnaissons-le, la preuve d'u 
talent sûr. Je me souviens — pour citer une observatiol 
récente — d’avoir vu passer en public le film « Onésim® 
et le dromadaire ». La projection d’un sous-titre expliquait 
en termes sérieux que « la belle-mère d'Onésime état 
absente, on allait mettre le dromadaire dans sa chambr® 
à sa place ». Et bien, la lecture de ce texte, ai-je besoil 
de le dire, mettait de suite le public en joie, avant même 
qu’il n’ait vu la scène. Je crois donc qu'il y à là un point 
de vue très intéressant à considérer pour la production 
cinématographique : la force comique du texte projeté: 
Ce texte peut parfois trouver une vigueur comique S 
gulière et originale dans le paradoxe et le contraste. Pas 
exemple un homme qui chante dans une cour, entouf® 
de sa nombreuse marmaille, n’est pas un spectacle drôle ? 
« Je suis presque seul St 
la terre. » il devient comique. Partant de ce principe 
texte à l'écran n’est donc pas nuisible, au contraire, et 
lorsqu'il est rédigé, dans une forme concise, avec humot! 
esprit ou originalité, il éclaire d’un jour agréable la scène 
qui passe, donne plus de relief et de vie aux personnages ! 
il aide à la communion plus intime de l’auteur avec 
public et laisse en quelque sorte une plus complète impre* 
sion. 

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62 - 


LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


LE CODE DU CINEMA 


(Suite) 
LIVRE I 


CHAPITRE II 


Droits des Auteurs d'Œuvres littéraires 
et artistiques. 


TITRE VII 
PROTECTION DES ŒUVRES CINÉMATOGRAPHIQUES 


Dépôt légal. — L'article 6.de la loi du 19 juillet 1793 im- 
pose aux auteurs qui veulent assurer leurs droits de pro- 
priété et pouvoir poursuivre des plagiaires, l’obligation d’ef- 
fectuer le dépôt de deux exemplaires de leurs ouvrages à la 
Bibliothèque Nationale. 

Cet article est ainsi conçu : 

« Tout citoyen qui mettra au jour un ouvrage, soit de litté- 
rature ou de gravure, dans quelque genre qu’il soit, sera 
obligé d’en déposer deux exemplaires à la Bibliothèque Na- 
tionale ou au Cabinet des estampes de la République, dont 
il recevra un reçu siené par le bibliothécaire; faute de quoi 
il ne pourra être admis en justice pour la poursuite des 
contrefacteurs ». 

La loi du 29 juillet 1881 prescrit à tout imprimeur, par 
son article 3, de faire le dépôt de ces deux exemplaires au 
Ministère de l'Intérieur; le nombre d'exemplaires est porté 
à 4 pour la musique, les estampes, et toutes reproductions 
autres que les imprimés. 

Aux termes des traités internationaux, l’auteur étranger 
ect tenu, pour pouvoir intenter un procès de contrefaçon 
littéraire, de justifier qu’il a fait le dépôt légal en France. 

En 1907, une circulaire du Ministre de l’Intérieur aux Pré- 
fets a étendu le dépôt légal aux photographies dans les 
termes suivants : 

« En ce qui concerne les photographies, bien qu'elles ne 
soient pas mentionnées dans la loi de 1884, il n’est pas 
douteux qu’elles rentrent, de façon générale, dans la caté- 
gorie des cstampes dont le dépôt est obligatoire. D’ailleurs 
il est de jurisprudence que les photographies, lorsqu'elles 
présentent un caractère artistique, sont protégées par la loi 
du 19 juillet 1893 et que, par suite, la reproduction illicite 
ne peut en être poursuivie devant les tribunaux qu'après un 
dépôt préalable de trois exemplaires. M. l’Administrateur 
général de la Bibliothèque Nationale attache une grande im- 
portance à recevoir notamment les photographies de per- 
sonnalités politiques et savantes. » 

L'éditeur d’un film cinématographique est-il tenu, préala- 
blement aux poursuites, de justifier du dépôt de l'œuvre 
qu’il prétend illicitement reproduite ? 

Les lois des 13 et 15 janvier 1791 et 14 juillet 1866 n’im- 
posent pas aux auteurs d'œuvres théâtrales le dépôt à la Bi- 
bliothèque Nationale préalablement à toute action en jus- 
tice ; la loi des 19-24 juillet 1793 n’astreint à cette obli- 
gation que les auteurs d'œuvres littéraires et de gravure, 
et ce dans l'intérêt des collections de la Bibliothèque Na- 
tionale. 

Ici encore, il n’y a pas lieu d’étendre la loi par assimila- 
tion; le dépôt préalable des films, œuvres sans intérêt pour 
la Bibliothèque Nationale, ne saurait donc être exigé comme 
condition préalable des actions nées d’atteintes portées aux 
droits de leurs auteurs ou éditeurs (A. Cagliostro, Trib. ci- 
vil de le Seine, 29 Juillet 1912). 


Le dépôt d’une œuvre de ce genre, lorsqu'il aura été et- 
fectué, aura seulement pour effet de constituer une présomp= 
tion de propriété au profit du déposant. (AfF. l’Assommoit 
Trib. civil de la Seine, 29 Juillet 1912). 

Le Ministère de l'Intérieur n'accepte pas le dépôt des 
scènes cinématographiques tirées sur films inflammables; il 
ne les reçoit que sous forme de photographies complètes 
sur papier. 


Scénarios. — Les scénarios cinématographiques s’inspirent 
souvent de romans ou de pièces de théâtre, mais on n'a pas 
prévu le contraire. Certains écrivains peuvent s'emparer d'un 
scénario cinématographique et en tirer roman ou une pléfe 
de théâtre. 

Protégées comme bandes photographiques, comme 1ma 
ges, les œuvres cinématographiques sont-elles protégées 
comme scénarios ? 

Le travail intellectuel, le choix et le développement du 
sujet, la combinaison des épisodes et des incidents, nous 
semblent avoir droit à la même protection que la forme 
matérielle qui leur a été donnée. 

C'est ce qui a été implicitement jugé le 18 décembre 1911 
par le Tribunal civil de la Seine, et le 17 mai 1912, par a 
Cour de Paris : les scénarios ont été considérés comme des 
ouvrages dramatiques (A. Les Trois Mousquetaires, la 
Dame de Monsoreau, la Tour de Nesle.) : 

Mais comment protéger un scénario avant son exécution? 

Certains auteurs ont prétendu, à tort ou à raison, avoir vu 
des films reproduire non seulement les idées qu’ils avaient 
confiées à des tiers, mais encore la trame même d’une action 
qu’ils avaient combinée et écrite. ; 

La question est délicate. Nous avons déjà vu que la Joi 
sur la propriété littéraire ne protège pas les sujets qui font 
partie du domaine public, mais seulement la suite et 4 
combinaison des épisodes de nature à constituer une œuvié 
originale. 

D'autre part, un scénario cinématographique est un tlA” 
vail spécial, exigeant une expérience très grande des condi- 
tions de sa reproduction. ; 

Pour accuser un tiers de plagiat, il faut que l’auteur d'u? 
scénario antérieur soit à même de justifier de ses droits de 
priorité, non seulement sur la trame de l’œuvre, mais encoré 
sur ses détails. S 

Pour cela le dépôt des scénarios à la bibliothèque Nati07 
nale, ou tout au moins à la Société des Auteurs où la décla 
ration des œuvres théâtrales est déjà obligatoire, constitue” 
rait une présomption qui, renforcée par certaines formalités 
accessoires, permettrait, jusqu’au jour où interviendra uné 
loi spéciale, les comparaisons de nature à faire admettre où 
rejeter, par un tribunal arbitral, les prétentions du premier 
auteur. 


(A suivre.) E. MEIGXEN. 


Nos lecteurs seraient fort aimables de 
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Mises en Scène prodigieuses 


Le Journal publie sur les mises en scène ciné- 
matographiques les lignes très intéressantes que 
voici : 


Le cinématographe présente — entre ‘autres — cette 

admirable singularité d’être, à la fois, le spectacle qui 
coûte le moins cher à regarder et celui qui coûte le plus 
cher à monter. Pour dix, vingt ou quarante sous nous 
contemplons des scènes pour lesquelles des dizaines et des 
centaines de mille francs ont été dépensées. 

Car on se doute bien que des décors somptueux, des 
figurants par centaines, des trains, des navires, des aéro- 
planes, des animaux domestiques ou féroces, les metteurs 
en scène ne trouvent pas tout cela sans peine ni gratuite- 
ment. 

Convaincus de la vérité du précepte de Boileau : « Rien 
n’est vrai que le beau », ils tiennent le plus possible, et 
moyennant quelques précautions, à faire vrai. Le public 
est souvent trop porté à douter de ce qu'on lui montre. 
Il cherche le truc. Disons-nous bien que souvent il ny 
en a pas et que le cinéma n’est pas toujours « du chi- 
qué. » 

Ainsi, pour représenter un incendie, il ne faut pas 
croire qu'on se serve toujours de feux de Bengale. On 
met le feu très réellement à un décor, à une maison cons- 
truite spécialement pour cela. L'année dernière, une so- 
ciété d'édition américaine avait fait construire tout un 
village en bois peint, et ce fut le plus bel incendie qu'on 
put rêver. 

De même a-t-on vu sauter des vaisseaux très vraiment 
bourrés de poudre. Il y a quelque temps, un phare aban- 
donné fut acheté par un éditeur, restauré et détruit à 
la mélinite devant l'objectif. 

Au cours d'un film représentant une chasse aux lions, 
trois de ces animaux étaient tués sans aticune fraude 
possible sous les yeux mêmes des spectateurs. 

Dernièrement, dans un film évoquant une récente et 
effroyable catastrophe, un véritable paquebot fut coulé 
bas par un éditeur consciencieux. Après les diverses pé- 


un dernier tableau, fort distincts 
montrait le navire s'enfonçant lentement dans les flots 

Ce sont là des incidents — ou des accidents — qui 
coûtent fort cher à réaliser. Moins peut-être cependant 
que les grandes reconstitutions historiques, qui set 
du metteur en scène des prodiges d’érudition. Là, doi 
tout recréer. Les décors naturels eux-mêmes ont besoin de 
retouches pour paraître « du temps ». On petit encore 
nos jours se procurer un transatlantique, mais pour mettre 
à flot les flottes romaines et égyptiennes, il faut les cons" 
truire. Il faut aussi reconstruire le palais de César et 
cirque où l’on jettera les chrétiens aux lions, et Rom£ 
même, pour l'incendie. 

Pour représenter des batailles, on lève de véritables 
armées, et il faut habiller, équiper tout cela. On n ’omet 
que les balles dans les fusils. Une marque américaine 
acheté ou loué toute une tribu de Peaux-Rouges pour faire 
des films où on les voit aux prises avec Ta civilisatiol 
blanche, et constamment ce sont des attaques de trains 
des incendies de convois, des sièges en règle. Le temp® 
m'est plus où la banlieue de Paris et la forêt de Fontaiñét 
bleau suffisaient à tout et contentaient des exigences 11198 
dérées. j 

Théâtre du pauvre, a-t-on dit du cinéma. Mais dans que 
théâtre pour riches la mise en scène atteint- elle tant 
magnificence ? Et quel directeur prodigue monte chaqu® 
semaine — même chaque mois — d'aussi coûteux spet 
tacles ? 


ripéties du naufrage, 


a 


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De notre Correspondant particulier : 


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Toujours la même affluence, malgré un temps plutôt 
favorable aux promenades. 

Cette semaine, projection d’un film vraiment important: 
La Danse Héroïque, de-Zecca et Leprince. Les grands 
artistes Robinne et Alexandre s’y révèlent à nouveau de 
merveilleuse manière. Au cours de cette pièce, on admire 
avec effroi la scène terrifiante de l'incendie à bord d’un 
transatlantique. 

La Première soustraction de Bébé, gentille comédie 
finement interprétée; Les Chutes du Niagara, bien des 
fois cinématographiées et projetées, mais qu’on revoit 
toujours avec plaisir. 

Le Pathé-Journal fut suivi avec beaucoup d'intérêt. 


x 
* * 


AMERICAN COSMOGRAPH 


La direction n’a pas déçu cette semaine son fidèle 
public en lui présentant un véritable chef-d'œuvre, de 
l'A. C. À D., édité par l'Eclair, L’Apprentie. Ce drame, 
tiré du roman de Gustave Geoflroy, déroulant ses diffé- 
rentes phases pendant l’année terrible, a fortement ému 
la salle et fait couler des larmes aux yeux de bien des 
mères. Que la direction présente toujours des drames 
d’une aussi forte conception et la salle ne désemplira pas. 

La Preuve trompeuse et Rigadin Cendrillon sont venus 
ramener la joie parmi les spectateurs. 


+ 
* * 
CINÉMA PATHÉ FRÈRES 
Au Cinéma Pathé Frères, Le Téléphone qui accuse, 
drame bien mené, a été assez goûté par le public. 
# 
% * 


CINÉMA SÉBASTOPOL 


Tétouan, joli voyage. Des comiques bien choisis : 
Cupidon aux Manœuvres, Le Coup de vent, Bébé el le Sulyre, 
et un beau drame Le Secret du Forcçat, clou de la soirée, 
forment un spectacle de très belle tenue. 

Il est regrettable que cet établissement soit situé si loin 
du centre de la ville. Ses programmes sont vraiment bien 


choisis. 
G. FOURCADE. 


?) 


“ Le Courrier ” à Lyon 


De notre Correspondant particulier : 
Programme gratuit! 


POURQUOI PAS? 
Page 56 du Courrier du 9 mai, M. Pick nous raconte 


* dans la « Chronique Anglaise », que quelques directeurs 


de cinémas de Londres ont adopté le système de donnef 
aux spectateurs le programme gratuit. Après en avoir 
démontré les avantages, M. Pick ajoute : « Je doute que 
ce système soit mis en pratique en France ». 


PouRquoI DONC? 


En 1890, ce système existait à Alger; à l'entrée des 
théâtres, on distribuait un programme gratuit aux spec” 
tateurs. J’ignore si ce système a disparu, mais je suppose 
que le principe qui fonctionnait à cette époque dans le 
prolongement de la France, ne doit pas être repoussé par 
la vieille Mère-Patrie. | 

Du reste, plus jy réfléchis, moins je m'explique 
pourquoi les cinés et les théâtres de France ne délivrent 
pas gratuitement un colleclif-programme aux spectateurs 
étant donné, que bon nombre de directeurs obèren 
leur budget de grosses sommes, pour des publicités pien 
moins efficaces que celle-là. 

Certes, nous savons tous qu’en France, l'accord entre 
commerçants de la même profession, est chose presque 
impossible, mais, si quelque novateur veut en faire 
tentative, je suis prêt à le seconder dans ses efforts, pour 
mener à bien un projet, qui semble irréalisable à Lyon: 

Il faudrait savoir d’abord ce qu’en pensent les direc 
teurs, et les ouvreuses..…. 

Quant au public, à n’en pas douter, il prendra la nou” 
veauté avec enthousiasme. 

Directeurs, ouvreuses, répondez par le canal du Cour 
rier à 

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Strasbourg, le 29 Septembre 1918. 


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Nous avons reçu ces copies en temps voulu et nous sommes 
heureux de vous assurer qu'elles sont parfaites comme photogra- 
phie, virage, teintures, et que leur exécution ne laisse rien 
à désirer, bien que ce travail ait été fait en toute hâte. 

Nous sommes certaims qu'aucune aütre maison n'aurait pu 
livrer avec autant de promptitude et autant de soin. 


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PHILANTROPISC 
Signé : René DURLACH. 


AUTRE PREUVE 
PASQUALI-FILM 4 Octobre 1918. 
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Nous avons eu hier l’occasion au THEATRE LYRIQUE DE 
MILAN, d'assister à la représentation de notre film : 


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tiré dans vos usines et nous sommmes heureux dé vous féli- 
Citer pour la façon parfaite et artistique avec laquelle ce 
tirage a été fait. C'est avec plaisir que nous vous adressons 
cet éloge mérité, et vous prions d’agréer, avec l'assurance 
de notre particulière estime, nos salutations distinguées. 
PASQUALT-FILM 
Le Gérant : Ernesto PASQUALT. 


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CHRONIQUE ALEEMANDE 


De notre Correspondant particulier : 


Le nombre des établissements cinématographiques de 
Berlin s’est vu diminuer de vingt-quatre pendant le pre- 
mier trimestre 1914. Dans les faubourgs, plusieurs salles 
se trouvent acculés à la faillite. Rien d’étonnant, car à 
l’époque de la moisson, les cinémas poussèrent comme 
des champignons, parfois à quelques mètres de distance 
les uns des autres. Comment voulez-vous qu’ils puissent 
résister en temps de crise ? Le public aime peut-être 
autant qu'auparavant la projection animée, mais il se 
divise et les recettes individuelles baissent d’autant. 

* 


* * 


À Bamberget à Würzburg, les directeurs de cinémas 
viennent de former une Association pour combattre la 
multiplication à l'infini des salles de spectacle. C’est le 
seul moyen d'échapper à la concurrence désastreuse. 

L'idée n’est pas mauvaise puisqu'elle empêcherait cer- 
tains imprudents de semer la ruine autour d’eux et chez 
eux. On en rit beaucoup lorsque le projet de loi ciné- 
matographique déposé au Reichstag l’inscrivit parmi ses 
nouvelles dispositions et on la condamna comme con- 
traire à la liberté du commerce. Or, une sage limitation 
du nombre des cinémas, par rapport à la population 
d’une localité, n’irait certes pas à l’encontre des intérêts 
de nos collègues, pionniers de la première heure. 

* 


* LS 


À en croire nos confrères, la Deutsche Bioscop Co vient 
d’adjoindre un co-directeur à M. Zeiske, qui jusqu’à pré- 


sent occupait seul ce poste important. Il paraît que le 
nouveau venu a fait un versement de 150.000 fr. Ce n’est 
déjà pas si mal. 4 

Li * 


M. Eugène Wagner, qui, depuis nombre d'années repré 
sentait la Mustoscop et Biograph Co, vient d’être engage 
comme directeur commercial par la Luna-Film Co. 

* 
* * 


Le second film de la marque A. E. G. (A. E. Gottschall, 
Friedrichstrasse 5/6, Berlin), vient de paraître sous le 
titre La Comlesse folle. Le premier film de celte maison; 
La Famille noire a, paraît-il, obtenu un vif succès. 

* 
* * 


L’Exposition du Livre et des Arts graphiques, qui vient 
d’être inaugurée à Leipsig, contient une section spéciale 
photographique et cinématographique dont les journaux 
font le plus grand éloge. Le visiteur y peut suivre le dé- 
veloppement scientifique de ces deux grandes décou- 
vertes, ainsi que les appareils les plus perfectionnés. Une 
grande collection d'affiches cinématographiques y est 
annexée. Le théâtre qui permet de DÉRSREE au public 
des films spéciaux, se rapportant à l'Exposition, compte 
600 places. Il sera certainement visité par de nombreuses 
personnes avides de s’instruire. 

*x 


* * 


A l’occasion de l’anniversaire de la naissance du prince 
impérial, une représentation cinématographique eut lieu 
au Palais de Berlin. A la demande de la princesse Cécilia: 
M. de Langendorf}, qui est l'organisateur attitré des spec7 
tacles cinématographiques de la cour, avait mis à contri- 


LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 69 


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La Dame de Monsoreau (2 clichés). — 
Les 3 Mousquetaires — Le Dindon(2 clhich.). 
— Le Fils de Lagardère — Les Miséra- 
bles — Germinal — Sous la Mitraille — 
Jeanne d'Arc — Le Calvaire d'un Père — 
La Folie des Grandeurs — Le Secret — 

ve d’amour— Inhocsignovinces(2clich.). 
Le Train en flamme — Saltarella — Sacri- 
lge Sans Famille (2 clich.). — Les 5 Sous 
de Lavarède — Spartacus (4 clichés). — 

€ Médecin malgré lui — Un Drame au 

ays Basque — Par la Main d’un autre — 
L'Envahissement (1870) — Les Mystères 
de la Jungle — La Marche des Rois — Pa- 
Pillon, dit Lyonnais le Juste — Le Friquet 
— Le Puits mitoyen — Master Bob — Ba- 
ne d'enfants — Le Roman d'un mousse 
3 clichés) — Le Légionnaire — Le For- 
fat 113 — Le Spectre du Passé — L’'Ap- 
Préntie — Napoléon (du Sacre à Sainte- 
Hélène) — Perdu dans l'ombre — Un fil à 
la patte. 


Exécutés exclusivement pour 
a Maison L. Aubert, de Paris 
Marc-Antoine et Cléopätre (20 clichés 
différents) — Les Derniers Jours de Pom- 
béï (10 clichés). — Le Mystère d'une vie 

Clichés). — Le Roman de Carpentier — 
Fille-Mère (2 clichés). — Les Cent Jours (4 
Œich.).— Champignolmalgrélui— Atlantis. 


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Mary, de Paris 
Les Pardaillan (4 clichés). 


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OUr recevoir franco recommandé, ajouter 
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Location pour au moins douze positifs du même cliché. 
andez prix el conditions. 
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Quel film, par quantités non inférieures à douxe pièces de 
Chaque sujet. 


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bution la firme Messter pour les films et les appareils. Le 
programme, très bien composé, obtint les applaudisse- 
ments de l’assistance princière et de leurs invités. 

* 


* * 


On passe actuellement à Berlin un film humoristique 
dont l’auteur n’est autre que le prince Henri de Prusse, 
frère de Guillaume II. Fidèle jusqu’au bassin de natation 
— tel est le titre du film—a été « tourné » à bord du Cap- 
Trafalgar, pendant le voyage du prince Henri dans l’Amé- 
rique du Sud, et c’est le kaiser qui, dès son retour à Ber- 
lin, aura la primeur de ce film sensationnel. 


“ 
* * 


L'ingénieur Grosskortenhaus, un des dirigeants de la 
Bioscop, s’est suicidé avec sa fille et son fils âgés respec- 
tivement de 20 et del3 ans. Le malheureux, une des figures 
des plus connues et des plus sympathiques de la corpo- 
ration, a dû prendre cette funeste résolution dans un 
accès de neurasthénie occasionné par la mort de sa 
femme et peut-étre aussi par les récentes transformations 
de la Société. 

M. Hanns Lippmann a été nommé gérant de la Bios- 
COp. è 


* * 


La société d'exploitation des exclusivités Hanewacker 
et Scheler de Berlin vient d'ouvrir une succursale à Dus- 
seldorf, Kaiser Wilhelm Strasse, afin de faciliter les tran- 
sactions avec la province rhénane et la Westphalie. 

Cette société possède également depuis quelque temps, 
une filiale à Munich. Elle vient de faire l’acquisition de 
deux nouveaux films Charles Decroix qui s’annoncent 
dans de belles conditions. 


* 


* *x 


Une nouvelle très réconfortante nous vient de Postdam 
et prouve que les municipalités ne sont pas toutes ciné- 
matophobes. Les autorités de cette ville ont, en effet, pris 
la résolution de réduire, pendant les mois d’été, l'impôt 
de luxe à un cinquième de la taxe, afin de permettre aux 
directeurs de traverser sans trop d’à-coups, cette période 
critique. 


* 
* * 


M. Joe May, le metteur en scène des films policiers Stuart 
Webbs, édités par la Continental et présentés à Paris par 
la maison Aubert, vient de passer au service de l’Union- 
Vitascope. 


* 


* * 


La Pasquali-Film Co, succursale de Berlin Friedrichs- 
trassse 31, publie un avis, informant les clients que par 
acte notarié du conseil allemand de Milan, du 8 mai 1914, 
M. Edmond Hubert a cédé sa part commerciale à M. Ar- 
mando Vay et ne fait plus partie de la société. 

Par la même occasion, M. Armando Vay porte à la con- 
naissance des intéressés que par acte ‘du inotaire Banf 
de Milan, il est chargé de la direction générale de la firme 
ainsi modifiée : Armando Vay, anciennement Vay et Hubert 
(Berlin-Milan-Londres), et qu’il signera Armando Vay. 


* 


* * 


La Cinès allemande passe actuellement au Cinès-Nol- 
lendorf-Théâtre de Berlin, La femme nue, d'Henri Bataille 
avec Lydia Borelli dans le rôle principal. 

Cette compagnie vient de supprimer, dans un but 
d'économie, sa film-revue, dirigée par l'écrivain bien 
connu M. Paul Reno. Celui-ci est entré dans une nouvelle 
maison d'édition cinématographique. 

WAGNER. 


Aux Amateurs 
de la gaiîité 
el du rire 


prépare 

— une — 
ouvelle Série : | 
Comique, 
Extraordinaire 
D — 


S ensationnel le. 


Quelques Scénarios ! 
LL. AUBERT 


, 19, RUE RICHER, Paris 
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NORDISK 


. (A ENFIN SEULS: Comédie 
1 Adolphe et Charlotte, nouveaux mariés partent pour 
& Capitale où ils demeureront désormais. Sur le quai 
d la gare, toute la famille les attend pour leur souhai- 
r bon voyage. Les jeunes gens sont loin d’être charmés 
a cette attention qui les prive du bonheur d’être seule 
ou et lorsque le train se met en marche ils pous- 
La Un soupir de satisfaction : Enfin seuls ! Confor- 
: ément installés dans un coin du compartiment, 
DT déS d’être tranquilles, Adolphe ayant donné un 
ri Pourboire au conducteur pour qu’il ne laisse 
san ieT Personne, ils se murmurent à l’oreille ces mots 
joie Suite qui sont l’expression de la tendresse et de la 
a is leur bonheur est de courte durée, le chef du tra- 
dant enant le train à une station intermédiaire monte 
malh leur compartiment. Adolphe furieux se montre 
ra Fr oqnête vis-à-vis de l’étranger et celui-ci peu endu- 
M profite de sa supériorité pour le faire descendre 
HSE station. Charlotte continue seule le 
se dolphe arrêté languit dans sa cellule et Charlotte 
Mnuie mortellement dans les grandes pièces du nou- 
Une appartement. La séparation leur semble bien lon- 
mc à tous deux et ils attendent avec impatience le 
ment où ils seront à nouveau réunis. 
il Peine libre, Adolphe court retrouver sa femme, 
PRCnt donc enfin pouvoir goûter le bonheur d’être 
des le ! Ils se trompent. Un premier télégramme ; 
chajparents de Charlotte annoncent leur arrivée pro- 
vieille Puis un second télégramme arrive : Deux 
ront il tantes se font un plaisir de les venir voir. N’au- 
Diré | S donc jamais un moment de solitude ? Bien ins- 
ge tp dolphe loue en ville une chambre meublée. Un 
Fil Mot glissé en cachette à sa femme l’invite à s’y 
ve, 
e-"“theureusement, Charlotte égare le billet, sa mère 
14 rauve et croit qu'Adolphe trompe déjà sa femme. 
amille indignée décide de donner une leçon au 
ad a neonstant mari et se rend en grand cortège à 
est ,e5Se indiquée sur le petit mot. Le pauvre Adolphe 
SalSi et ramené à la maison. 
arlotte semble se résigner et ne cherche plus à se 
’Uver seule avec son mari. Un des amis d’Adolphe, 


 hone<teur Hubert, médecin aliéniste, conseille au jeune 


ete ne de simuler des troubles cérébraux. Charlotte 
Para; Pidement mise au courant de la ruse, et lorsqu’ap- 
Son ISsent les premiers symptômes de délire, elle prie 
Celue 1€ daller au plus vite quérir le docteur Hubert 
tarde conseille la camisole de force et sans plus 
ne er en revêt le malade, puis il lui découvre aussitôt 
ble Maladie imaginaire qui nécessite un isolement com- 
7° Seule la présence de sa femme est tolérée. 
obéit famille soucieuse de la santé du cher « malade » 
fâche aux prescriptions du docteur, et, un à un, les 
réhx D s’en vont tandis que Charlotte et Adolphe heu- 
leur d’être « enfin seuls » pour la première fois depuis 
d'é mariage, se félicitent d’avoir trouvé le moyen 
0igner cette trop aimable famille. 


Longueur 700 mètres, aff. en couleurs 1.25/2.25 
Virage 67,80. Mot télégraphique : « Alone » 


LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Ï 


KAY BEE FILM 


IX LA SŒUR DU FORÇAT: Comédie dramatique 


Jim a été envoyé au bagne pour un crime qu’il n’ä 

pas commis. Seule sa sœur Mary croit à ‘son innocence 
aussi lorsqu'il peut enfin s'évader de la maison péni- 
tencière c’est chez elle qu’il vient chercher abri. 
Mary le fait cacher, car elle craint que son mari dé- 
nonce à la police la présence du fuyard. Il était temps, 
on entend des pas sur le chemin, on frappe à la porte, 
Mary va ouvrir et recule épouvantée, elle se trouve en 
présence d’un bandit mexicain, qui ayant appris que 
le schériff devait passer par là est venu pour le tuer, 
elle veut crier, mais il ne lui en laisse pas le temps, 
solidement garottée Mary git bientôt sur le sol, tandis 
que le bandit se poste à la porte, révolver au poing. 

Le schériff vient à passer. Déjà le revolver est bra- 
qué sur lui, le bandit va tirer. non Jim sort de sa 
cachette se précipite sur lui et après une terrible lutte 
le réduit à l’impuissance. 

Le schériff reconnaissant rend la liberté à Jim et 
s’occupera activement de faire reconnaître son inno- 
cence. 

Longueur 300 mètres environ, 2 ff. en couleurs 
Mot télégraphique : « Soforçat » 


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LUGANO ET SON LAC: Plein air 


Le port de Lugano et le mont Saint Salvatore. — Le 
jardin public de Lugano. — Le départ de Lugano. — 


Une excursion aux environs avec le chemin de fer à 
crémaillère au mont Brée. 


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D 
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« Deunewyork » 


X FASCINATION : Grande scène dramatique en 3 parties 


—Jouée”"par Mile Yvette ANDRÉYOR : M. TouLourT 
du Théâtre Antoine; M. Vinor de l'Odéon 
Mise en scène de M. G. BourGE£o!s 


Pauvre petite Yvette ! Heureuse, gaie, adulée, la vie 
semble s'ouvrir devant elle comme un beau chemin en- 
soleillé et cependant, livrée à la merci d’un époux sar- 
castique et violent ! elle connaîtra toutes les affres et 
toutes les tortures d’un mariage funeste. 

. Pourquoi ces souffrances, cette union désastreuse ? 
Pourquoi ? Parce que ce désir de plaire, inné chez 
toute femme et surtout chez notre gracieuse Yvette, la 
poussait à la coquetterie, au jeu dangereux du flirt ! 
Il est vrai qu’en flirtant avec Don Antonio de Rama; 
un de ses partenaires au tennis, l’espiègle jeune fille 
ne pouvait soupçonner que, sous le masque souriant 
du gentleman élégant, du mondain accompli, se cachait 
une âme tortueuse et sombre, en proie aux plus odieux 
projets, aux angoisses d’une ruine imminente. Pour cet 


il LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


a | 


| Les Objectifs HERMAGIS | 


2 


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Le 


7 


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Essayez-les : 


L=— 7 


J. Fleury 


Téléph. : Archives 24-55 
er 1 À 


Fr 


ED 


homme perfide, Yvette ne sera qu’une proie, proie char- 
mante et facile dont la richesse le sauvera ! 

Certes, Yvette eût préféré cent fois Paul de Lancy, 
son jeune et doux adorateur, qu’elle aime aussi sin- 
cèrement, alors que Don Antonio ne lui inspire qu’une 
sorte de crainte et de répulsion instinctives ! Mais dès 
les premières entrevues, grâce à sa puissance de fas- 
cination, cet homme a pris sur l’exquise enfant un 
ascendant irrésistible ! Non pas séduite mais dominée, 
attirée malgré elle, par ce charme quasi magnétique, 
la pauvre petite colombe s’abandonne au sombre vau- 
tour qui l’enserre, la captive, l’oblige à unir sa des- 
tinée à la sienne, alors que Paul, convaincu de l’aban- 
don de sa bien-aimée, se laisse aller au plus profond 


désespoir. 


Des mois ont passé, Don Antonio a épousé Yvette et 
refait sa fortune, grâce à la dot considérable de sa 
femme ; et tandis que la crainte et l’ennui, rongent 
lâme meurtrie d’Yvette, Don Antonio conserve son 
étrange passion pour les bêtes fauves, pour des lions 
dont il peuple ses serres et fait sa principale distrac- 
tion. ; 

Et pendant que le dominateur et la vaincue vivent 
côte-à-côte, dans l’opulence et l’oisiveté, comme deux 
étrangers, presque comme deux ennemis, Paul de Lancy, 
qui s’est cru délaissé et trahi, ne songe qu’à clore au 
plus vite’sa triste existence en se livrant aux plus pé- 
rilleuses expériences d’aviation. Pourtant il suffit de 
l'annonce d’une prochaine tentative aéronautique de 
Paul, pour ranimer les chers souvenirs qu’'Yvette a en- 
foui au plus profond d’elle-même ; elle n'hésite pas 
à courir à l’aérodrome. Cette imprudence révèle à Don 
Antonio les secrets penchants de sa femme, il sent que 
cette dernière peut lui échapper: un jour et c’est pour- 


Ils sont échangés ou rembewrsés s’ils ne remplissent pas les conditions annoncées. 


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quoi il combine le plan machiavélique d'inviter Jut 
même Paul à une grande chasse à courre qu’il veu 
donner prochainement. Paul accourt, surpris, joyeux 
à cette première entrevue avec celle qu’il aîme toujours 
Don Antonio sait ce qu’il voulait savoir, l’amour © 
Paul est plus puissant encore que son emprise à Ju 
même |! Et c’est au cours de cette chasse, alors que Pat 
sauve d’un accident sa chère Yvette, que le farouche 


Espagnol surprend le secret de ces deux cœurs pal 


tant à l’unisson, que son mauvais génie a brusquement 
séparés ! Hors de lui, Antonio se promet une vengeancC 
effroyable, et, dès le retour au château, après une scène 
affreuse de violence et de haine, la malheureuse Yvette 
se voit jetée par son sinistre époux en pâture aux fau 
ves cle à 
Cependant Paul, l’héroïque aviateur est la proie de 
sombres pressentiments, il a l'intuition des dangers 
court sa chère aimée et se précipitant il franchit 
murs du parc de son rival et se présente en face 


ce dernier que le remords a envahi. j Fe 
Un duel a lieu, farouche, terrible, sans pes fait de 


haine réciproque. Don Antonio se défend avec ragt 


mais l’ardent amour rend Paul invincible ; d’un couP M 
de sabre il abat son adversaire. 200 


Hélas ! la pauvre Yvette, l’objet de sa tendresse, 


son courage, est morte peut-être, déchirée par ces 


lions dont on entend avec effroi les féroces rugisse 


ments ? Non, les fauves ont épargné celle qui vint 
souvent les caresser et le vainqueur arrive à temp 


pour arracher Yvette, horrifiée, anéantie, à leurs terrl 


bles griffes ! 


: les 


Et c’est dans une longue étreinte, chaste et passion 


née, que les jeunes gens scellent leurs fiançailles. 


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de l’internement de l’armée française en Suisse. Elle a été 
reconstituée sur les lieux où se déroulent les évènements. 


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X FILLE DE PRINCE: Drame 
D’après le roman de M. Pierre SALES 

Le prince Sérénoff a fait, il y a quelques années, un 
mariage d'amour. De cette union est née une petite 
fille. . Le prince s’est mésallié et, deux ans après, il 
regrette cette union qu’il voudrait faire supprimer. 

Les évènements le servent. Un incendie se déclare 
un jour dans la ville où il réside. Le feu prend au 
bâtiment de l’état-civil et plus aucune espèce de pièce 
constatant son mariage n'existe. 

Il oblige sa femme de laquelle il est séparé et qui 
vit à Menton à renoncer au nom de Sérénoff moyennant 
une pension. Il a chargé son intendant de la commis- 
sion. L’émotion a tué la princesse. La petite, à la suite 
de diverses circonstances, est recueillie par un vieux 
mendiant. : 

Pendant ce temps, le prince Sérénoff fait un mariage 
d'intérêt avec une autre princesse qui ne tarde pas à 
connaître l’infamie de son mari et qui ramène au foyer 
lenfant de la première femme de celui qu’elle a épou- 
sé, 

Ce drame très émouvant se déroule dans d’admirables 
panoramas. 


: Métrage : 1080 mètres. 1 aff. 150/220 
: 12 agrand. platino-gravure 


+, LA DUCHESSE D’AIGLEMONT 

| Comédie dramatique 

Il n’y a plus de bonheur en ce monde pour la du- 
chesse ; que lui importe d’être belle, riche, jeune en- 
core ! quinze ans auparavant un intendant infidèle 
qu’elle avait chassé, s’est vengé terriblement en lui 
enlevant son fils, un enfant de trois ans, l’unique hé- 
ritier du nom, son seul amour ! 

L'enquête de la police n’eut aucun résultat ; sans 
doute l’enfant a-t-il été conduit à l’étranger par le 
coupable ; peut-être même est-il mort ? 

Il n’en est rien. Le fils de la duchesse, qui ignore 
tout de son origine, a grandi dans des milieux inter- 
lopes ;' pour le moment, il vend les journaux dans les 
rues de Paris. C’est un révolté, prêt à tout pour sortir 
de la misère. < 

Dans une des feuilles qu'il vend, il lit une annonce. 
On demande au château de Grandpré un jeune valet 
de chambre, muni de bonnes- références. Avec son 
extrait de casier judiciaire vierge encore, son certi- 
ficat d’études primaires, il se présente chez la duchesse, 
et il est agréé. 

La mère et le fils sont en présence, sans se douter des 
liens qui les unissent. 

Dans le courant de la journée, le jeune homme a vu 
le coffre-fort dans lequel la duchesse garde ses valeurs 
et ses bijoux. Au milieu de la nuit, il va forcer le cof- 
fre-fort, s'empare de l'argent et des pierreries. 

Mais la duchesse entend du bruit ; elle se munit 
d’un browning et paraît aux yeux, du voleur qui prend 
la fuite ; la duchesse tire, il tombe. Les domestiques 
A ramassent et le portent dans le château ; on le fouil- 
e. 

.A ce moment, la sonnérie du téléphone retentit, La 


> à 


duchesse qui attend des nouvelles de l'agence, prend È 


le récepteur et écoute : 
« Allo ! Madame la duchesse de Grandpré ? 
« Nous sommes sur une bonne piste ! 


« Le jeune homme était dernièrement vendeur de 


journaux ; il portait le nom de Jean Gilbert. » 


Stupeur de la duchesse ; elle laisse tomber le ré 


cepteur. Lui ! son fils ! ce voleur ! Il y f en elle une 
lutte dont la maternité sort victorieuse. Ell 

était nè. 
: Métrage : 355 mètres 


AU TEMPS DES CERISES : Comédie sentimentalè 
Ils s'étaient connus un jour de printemps ; elle, LU" 
cette, c’était üne. petite ouvrière honnête et gentille ;M 


lui, Robert, un jeune étudiant. En souriant, il lui di 


quelques paroles d'amour ; en riant, elle accepte une 
promenade à Robinson. Et ce fut la banale aventures 


Puis ils s’aimèrent passionnément. 


, . 


La mère de Robert. était veuve et avait refusé, quoi 


que très jeune, de se remarier pour consacrer sa VIe 


à son fils chéri. C 
nd 


Elle avait fait pour lui de beaux rêves. Aussi qua \] 


elle apprit la liaison de Robert, quand elle sut qui 4 
voulait l’épouser, elle supplia son enfant de renoncer 


— Et Robert hésita entre ces | 
douleurs dissemblables mais immenses, celle de Ja. 
mante et celle de la mère. Toutes deux pouvaient en w 


à ses projets. 
Les deux douleurs. 


mourir et, quoiqu'il ait pu faire, il lui semblait qui 


allait commettre un crime. Il les adorait toutes Jes 1 


deux. 


l'honneur paternel, mais aurait-il tué Chimène pou 


sauver la vie de son père ? Mais Lucette, la petite OU 


vrière, comprit : c’était une femme qui pouvait uñ 


- jour être mère et elle sentait que rien ne devait aller 


contre l'amour maternel, la plus belle la plus sainté 


des choses humaines. Et elle se sacrifia. 


Elle écrivit à Robert une jolie lettre, lui disant tout | 


son amour mais lui indiquant aussi son devoir. 


le cœur meurtri, Robert revint à sa mère. Celle-ci ES" 


saya de cicatriser la blessure en dorlotant son 
comme un petit enfant. 
Un jour, «elle trouva 
c'était une femme, qui avait été une amoureuse, elle 
sonda toute la grandeur du sacrifice qu’elle avait im 
posé à ces deux enfants. 
Et c’est elle qui ramena Robert à Lucette. 
. Métrage : 395 -mètres, 1 aff. 75/100 
‘«{, BOUT DE ZAN ÉPICIER: Comique 
Bout de Zan est révenu de l’école avec un carnet 


qui ferait la honte de toute la famille, Sa mère a rés0® M 
de le mettre € 


lu, puisqu'il ne veut pas travailler, 
ppprentssage chez un épicier. fe 
ontrairement à ce qu’on supposait, cette déclaration 


combla Bout de Zan-de joie. « Chic, ze veux bien être 74 
épicier ». Seulement, Bout de Zan a de l’épicerie une | 


conception toute personnelle. IL fait, grâce aux boites 
de gâteaux secs, à la mélasse, aux saucisses, etc., des 
libéralités à tous ceux qui lui sont sympathiques, €t 1 
sont nombreux. 


Une cliente qui. n’a pas les faveurs de Bout de Za2. À 


et qui a le tort de lui confier son chien s’aperçoit; en 


retournant chez elle qu’elle a oublié le petit quadrus à 
pède. Elle revient, le cherche et on découvre l’anima 
dans un pot, de mélasse. « Le chien-chien à sa mémèêre 


est dans un état lamentable. » 


. Enfin, Bout de Zan en fait tant et tant que le pauvre” 
épicier n’a plus d’autres ressources que de le rendre 


e pardonne 
ra, et son fils retrouvera le rang social dans lequel il 


Rodrigue tua le père de Chimène pour satisfaire. à É 


la lettre de Lucette et comme, 


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TL 
CHRONIQUE ANGLAISE 


De notre Correspondant particulier : 


La presse anglaise a commenté d’une manière très fa- 


vorable l’intéressante expérience accomplie dernièrement 
par un jeune et intrépide cinématographiste, M. A.-R. 

erguson. Monté sur un aéroplane guidé par M. Hucks, 
il a réussi à prendre des vues très réussies de la traver- 
sée de la Manche du yacht royal et de l’arrivée du roi et 
de la reine d’Angleterre à Calais. Il s’est servi d’un appa- 
reil de prise de vues spécial, un aéroscope, qui est cons- 
truit de telle façon qu’on peut s’en servir sans avoir 
besoin de trépied. Il devient possible ainsi de prendre 
certaines vues qu’il serait impossible de se procurer avec 
un appareil ordinaire. La chose n’a pas été facile à faire, 
a dit M. Ferguson, car d’abord, nous avons. été obligés de 
voler très haut pour redescendre ensuite à une hauteur 
d'environ 60 mètres de façon à pouvoir opérer. Nous 
avons eu un grand nombre de difficultés à surmonter, 
car nous avons été obligés de tourner souvent autour du 
yacht, en raison de la grande vitesse à laquelle nous mar- 
chions. Puis j'étais très gêné dans mes opérations par les 
oscillations continuelles de l’aéroplane. Bref, ce n’est que 
grâce à l’aéroscope que j’ai pu réussir à prendre ce film, 
qui fut présenté, cinq heures plus tard, dans les théâtres 


de Londres. 
* 


* * 


J'ai parlé, dans une précédente chronique, des 
classes d'instruction données au moyen du cinémato- 
graphe au théâtre de Pyke, à Balham, aux élèves des 
cebles privées de cette ville. La seconde série de ces 
classes a eu lieu mardi dernier. Elles ont commencé à 


9 h. 1/2 pour finir à 1 heure de l'après-midi, et ont duré 
une heure pour chaque division de garçons et de filles 
Comme la dernière fois, les instructeurs avaient enseign 
la veille les sujets que les élèves devaient voir sur l'écran 
le lendemain. Ces classes ont eu, comme on le pensé 
beaucoup de succès et auront lieu désormais tous Jes 
quinze jours au lieu d’être hebdomadaires, ainsi qu'on 
avait d’abord l'intention de les faire. Il faut remarque? 
que celte entreprise est due entièrement à l’initiative pli 
vée et que le «London County Council» n’a rien à y VO" 
On ne peut que féliciter les promoteurs qui ont reconnth 
les premiers, l'importance du cinématographe comme 
agent éducateur et l’ont mis en pratique pour le plus 
grand bien des enfants dont l'éducation leur est confiée: 
* 
* * 


D’autre part, le Comité d'Education du Conseil Munici- 
pal de Rocdale, dans le district de Milnow, vient de décl 
der de fermer les écolcs de bonne heure, à certains jour“ 
pour permettre aux élèves d’aller assister, dans un 
théâtre de cinéma, à certaines matinées spéciales. On 
leur présenterait des vues instructives et documentaires 
qu’on leur aurait toutefois expliquées auparavant € 
classe. Le Comité a, de plus, insisté sur la présence des 
GHSSIUES des écoles qui devront accompagner leurs 
élèves. : 


* 


LI * 


Le film représentant le voyage de l’expédition du Cap} 
taine Scott au pôle Sud, va être présenté au roi et à Ja 
reine d'Angleterre, au. palais de Buckingham. M. Will 
Day, a été chargé d’organiser tous les détails de cette 
intéressante séance. 


x 


* * 


La « Film Préservatrice C° », à Londres, a un nouveau 
procédé pour remettre en état les films détériorés, qu 
sont rayés, striés et qui donnent cette apparence 
pluie que l’on remarque dans les vieilles bandes. Ce prés 
cédé a beaucoup de succès et on peut voir un film usag 
au possible et qui sort des ateliers de la Compagnie € 
aussi bon état que s’il venait d’être tourné. 

* 
* * 


On annonce l'arrivée prochaine de M. Edwin S. Porter” 
le directeur artistique de la « Famous Players Films C°”; 
et de M. Hugh Ford, son assistant. Cette Compagnie, don 
le directeur à Londres est M. S. M. Baber, a l'intention de 
tourner en Europe, différent films, tels que M. Beaucairt 
le Silver King, l'Éternel City etautres, que les acteurs tour” 
neront dans le pays où les événements de la pièce ont Ge 
lieu. MM. Porter et Ford se rendront d’abord en Franc£ 
et commenceront la pièce M. Beaucaire, dans laquelle 
l’éminent acteur américain, M. James K. Hackett, jouerà 
le rôle du duc d'Orléans. 


* Li 


On dit que la L. et Y. Films Co Limited s’est rendu® 
acquéreur des droits exclusifs de production du film € 
trois parties, l'Ile du Trésor (Treasure Island), adapté 
d’après le roman célèbre de Robert-Louis Stevenson 
Etant donné la réputation de l’auteur, ce film aura V 
très grand succès. 


* 
* * 


M. Hedley Smith, de la Compagnie Pathé Frères Lin? 
ted, a fait, dernièrement, une déposition très intéressante 
devant le « Select Committee » de la Chambre des C0 
munes, au sujet des films ininflammapbles. Il a déclaré qe 
l'adoption générale de ces films permettrait de se serv 
du cinématographe dans des endroits où l'emploi du file 
en celluloïd est actuellement très imprudent, et que, 


D 


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| 
L 


80 LE COURRIER CINÉMATOGRAHIQUE 


7 


RAPID-FILM. 


Téléph. : Nord 55-96 


plus, ce serait un grand avantage pour l’industrie cinéma- 
tographique tout entière. Il a nié aussi que la durée d’un 
film ininflammable était moins longue que celle des autres, 
et, comme preuve à l’appui, a montré un film dont on 
s’est servi continuellement pendant cinq mois. 

* 


* L 


Notre estimé confrère Le Bioscope va commencer à 
publier, la semaine prochaine, un supplément appelé Edu- 
calional Supplement. On y étudiera toutes les questions 
qui ont rapport à l'application du cinématographe à l'ins- 
truction en général. Le Bioscope espère, à juste titre, que 
son Supplément aura un grand succès auprès des profes- 
seurs et instituteurs anglais et en faire, par la suite, une 
publication mensuelle. Le Courrier adresse toutes ses fé- 
licitations à son confrère pour son intéressante initiative, 
qui démontrera une fois de plus les puissantes ressources 
que renferme le cinématographe pour le développement 
de l'éducation parmi les masses. 


* * 


D’après un journal italien, le nombre des scénarios en- 
voyés à la Société Cinès pour son concours s'élève au 
chiffre respectable de 912. Ceci montre l'intérêt qu'ont 
pris les auteurs à ce concours et il faut souhaiter à la Ci- 
nès de pouvoir y trouver un grand nombre d'œuvres 


remarquables. 
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Tout est à LIRE dans ce journal, 
SURTOUT LES ANNONCES. 


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TITRES 


70 


E CAT CA UAI CV I CAT DNA DAVID CNY I CAT I AI D 
CHRONIQUE LT'AILIEN NE 
——————— PP, 


no 


De notre Correspondant particulier : 


‘La Photo-Drama vient à peine de présenter son Ofhello, 
que déjà une autre maison italienne, la Morgana, npu$ 
annonce Ofhello e Desdemona. 

Quel dommage que dans aotre industrie l’on ne veuille 
pas comprendre qu’en agissant de la sorte on fait fausse 
route, et qu'il en résulte une confusion préjudiciable 
tout et à tous. 

Les arguments et les scénarios ne manquent pas : CES 
répétitions sont faites à dessein, soit dans l’idée de profi- 
ter de l'initiative d'autrui, soit dans celle de nuire aux 
autres. 

Et il est profondément triste de voir que la « Morgana } 
— qui précisément se plaint de la concurrence déloyale 
que lui fait une maison rivale en sortant un deuxième 
Grasso — concurrence aujourd’hui la « Photo-Drama » en 
montant un deuxième Ofhello. 

Mais, voyons. Ce qui est mal, très mal pour les autres 
doit-il être bien pour elle?... 

O tempora ! 6 mores!… Cicéron avait raison... et je me 
console (si cela peut être une consolation) en pensant que 
les choses ont toujours marché ainsi, et qu’il en sera de 
même partout et jusqu’à la fin des siècles, tant que deux 
hommes se trouveront en présence sur la terre. 

* 
* * 


Grasso contre Grasso : Othello contre Othello. 4 
Mais ce n’est pas ici que s’arrête l’antagonisme créé 
par cette lutte pour la vie à outrance. 


Affranchissez-vous de la ROUTINE 7 


Ne vous dites pas que vous marcherez aujourd'hui comme hier, 
car on va vite! et votre voisin qui aura suivi le PROGRESS 
en adaptant sur son CINÉ G ME NOEL 

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82 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


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uw 


Il faudrait être à Turin pour goûter comme il faut le 
duel Pasquali-Vitali. 

Le premier s’écrie : 

— Vitali, avec moi était. une personne quelconque. 

Et Vitali de répondre : 

— Chez Pasquali je faisais tout. 

Et d’un côté comme de l’autre, chacun énumère ses 
mérites et fait tout son possible pour faire voir que l’autre 
est une non valeur. 

Faut-il en rire ou en pleurer? 


* 


* * 


On annonce comme très prochaine, à Naples, dans le 
quartier le plus central, l'ouverture d’un cinéma à ciel 
ouvert d’une capacité de trois mille personnes assises. Il 
sera certainement le rendez-vous le plus élégant de la 
ville, car il se trouve dans un grand jardin, où un service 
de café et des fameux sorbets napolitains sera fait avec un 
laxe auquel on n’est pas accoutumé dans les salles de ci- 
néma. 

Allons, tant mieux, et souhaits de bonne chance. 


* 
* * 


Nouvelles maisons : 

A Naples : Alfredo Greco et C, achat et location de films; 

À Palerme : Rosi, Catulli et Cie, achat, vente et location. 

A Rome: Markum Bros, appareils cinématographiques; 

A Novara : Societa Anonima Farragiana, exclusivités 
grands films; 

A Milan : 
vente; 

A Turin : Corselti e Givelli, vente et location; 

A Savona : À. Belzinne et Co, location. 

On vient d'installer un cinéma au garage F.I. A: T. de 
Milan. 

Exemple à suivre. 


Schiavini, Cassi et Verreziani, location et 


* 


* * 


Le Film-Parisien sera représenté en Italie par le cheva- 
Fe Giovanni Bonanno. Siège de la représentation : Mi- 
an. 


* 


* * 


L’Aquila-Film est en train de transformer son système 
de vente et de location. Elle n’aura plus pour l’avenir une 
seule maison avec exclusivité pour toute l'Italie, mais, au 
contraire, le pays sera divisé par zone avec un représen- 
tant dans chacune. 

I1 paraît que — depuis que la Cinès a établi ce même 
système en Espagne — ses affaires ont plus que doublé 
dans ce pays. On ne fait donc que suivre un bon exemple. 
et cela est toujours bien. 


* * 


Après Frégoli, le grand transformiste, après des artistes 
comme Novelli et Giaccone, voici le tour de notre grand 
comique national. J'ai parlé de Ferravilla. Quel irrésis- 
tible aimant, tout de même, que le cinéma |... 


* 
* * 


Le théâtre « Dal Verme », de Milan, une des plus grandes 
salles de la capitale lombarde, se transformera en ci- 
néma. 

On ouvrira avec Sparlacus auquel succédera sur l’écran 
Cabiria, le grand chef-d'œuvre de l'Itala. 


* 
* * 


Au théâtre « Balbo » de Turin on donnera prochaine- 
ment des représentations du KXinoplastikon. Pourvu 
qu’elles aient plus de succès qu’à Paris? Il paraît que nos 
amis les Français n’ont guère marché et que le Kinoplas- 
tikon a fait un « four » dont ses créanciers garderont le 
souvenir. 


* 
* * 


La « Milano-Film » présentera prochainement le troi- 
sième film de la nouvelle série Hesperia. 


* 


* * 


Il paraît que Capozzi, le grand acteur de chez Pasquali, 
passe à la « Leonardo-Film », qui vient de se l’attacher — 
selon les on dit — sur vrai pont d’or massif. 


* 
* * 


On nous écrit de Rome : 

Hier S. E. Rosadi, sous-secrétaire d'Etat pour l’Instruc- 
tion Publique, voulant se rendre compte de ce qu'est la 
préparation d’un film, se présentait à l’improviste dans 
l'établissement où la Morgana Films est en train de tour- 
ner ses films de la série « Giovanni Grasso ». 

S. E. aurait voulu voir en action l’illustre acteur, mais 
Grasso n’était pas là. Néamoïns M. Rosadi 4 désiré voir 
travailler les autres artistes. Il a assisté à quelques scènes 
du film Superduti Nel Buio (Dans les Ténèbres), la grande 
pièce de Roberto Bracco que M. Nino Martoglio est en 
train de mettre en scène. 

S. E. s’est intéressée beaucoup à tout le mécanisme 
cinématographique, ne tarissant pas dans ses interroga- 
tions sur chaque détail. Entre temps, appelé par télé- 
phone, survint M. Clemente Levi, un des propriétaires de 
la Morgana Films, lequel, remerciant S. E. de l'honneur 
qu’elle avait fait à la nouvelle Société avec sa visite, lui 
demanda la permission d'offrir au Ministère une copie 
des films de la série « Giovanni Grasso » comme prépara- 
tion à la création, près de la Direction Générale des Beaux 
Arts, d’un Musée du Cinéma. En même temps M. Levi 
exposait au ministre le programme d'art de Morgana 
Films, synthétisé par sa devise : Les plus grands Auteurs, 
Les meilleurs Acteurs. 

Le Ministre se montra très intéressé et répondit à 
M. Levi que lé Gouvernement ne pouvait qu’accueillir 
avec reconnaissance une offre qui permettait de garder 
un souvenir précieux des interprétations théâtrales des 
grands artistes. 


Emile ARNOLD. 


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86 


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les Exploitants que nous nous tenons à leur disposi- 


tion pour toutes démonstrations qu'il leur plairait de 
faire faire dans leur poste, à Paris. 


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représenté aux Etats-Unis d'Amérique par 


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obtained. 


De notre Correspondant particulier : 


La censure des films cinématographiques est mainte- 
nant la question du jour aux Etats-Unis. Il est même 
question d'établir une Commission de Censure Fédérale, 
c’est-à-dire qui aurait juridiction sur tous les Etats de 
l'Union. Cette commission serait établie d’après un 
projet de loi qui est connu sous le nom de « Smith-Hu- 
gues National Censorship Bill », et qui a été mis à 
l'étude et confié au Comité d'Education de l’Assemblée 
Ce comité doit se réunir dans les premiers jours de mai, 
sous la présidence du « congressman », M. Dudley 
M. Hughes, pour entendre les arguments présentés par les 
partisans et les adversaires de la commission de Cen- 
sure Fédérale. Mais le Comité a décidé de n’envoyer au- 
cune invitation à se présenter devant lui. Le fait sera 
porté à la connaissance des intéressés par la voie des jour- 
naux, et on estime que si les membres des corporations 
cinématographiques ou des industries qui s’y rattachent 
ont quelque avantage à faire valoir leurs arguments, ils 
doivent venir d'eux-mêmes, sans y être conviés. 


* 


* * 


Il y a, toutefois une chose à craindre, c’est que les cor- 
porations cinématographiques ne montrent une certaine 
indifférence pour une situation si pleine de menaces pour 
leurs intérêts. Jusqu'ici une seule Compagnie a fait sa- 
voir au président, par l'entremise de son avocat que son 
représentant comparaîtrait devant le Comité pour défen- 
dre sa cause. Et cependant ces corporations ont affaire à 
forte partie. Les partisans de la Commission Fédérale de 


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‘ensure remuent ciel et terre pour faire adopter ce pro- 
“t de loi. Leur « leader » est le Révérend Wilbur 
!. Crafts, surintendant de la « International Reform Asso- 
iation», qui, après s’être assuré du concours du sénateur 
imith et du « congressman » Hugues pour présenter le 
Bill », parcourt maintenant le pays, donnant des confé- 
ences partout pour agiter l’opinion du public et assurer le 
assage du « Smith-Hugues National Censorship Bill ». La 
ressse cinématographique redouble donc d'efforts ac- 
hellement pour engager les corporations à envoyer leurs 
eprésentants à Washington, présenter leur Cause aux 
hembres du Comité d'Education. 


Li * 


D'autre part, à propos de la Censure dans l'Etat d’Ohio, 
n des écrivains les plus réputés de la presse cinémato- 
aphique, M. William Lord Wright, publie dans le Mo- 
on Picture News, le résultat des investigations qu’il est 
llé faire dans cet état. M. Wright déclare que l’établisse- 
ent d’une Commission de Censure en Ohio a été le ré- 
ltat d’une manœuvre politique et que ile public ne l’a 
mais réellement demandée. Cette Commission se com- 
ose de trois « Démocrates », le Gouverneur Cox, 
. William Finley, le leader du parti démocratique et 
n homme de confiance M. W. Durbin, et de M. A. Nef, 
président de la Ligue des Directeurs de Cinéma en 
mérique. La Commission a nommé trois censeurs et 
hacun de ces trois censeurs doivent leur place simple- 
ent à des raisons d'ordre politique ou privé, car ils 
’ont ni les uns ni les autres aucune apiitude pour faire 
artie d’un « Bureau de Censure ». Mme Miller et M. Ves- 
l ont reçu leur appointement comme récompense de 
ervices politiques rendus. Le troisième sera, dit-on, 
. Cary, lui aussi, politicien démocrate zélé et dévoué 
u parti. M. Maddox qui avait d’abord été nommé, a 
onné sa démission, quand il s’est aperçu de la façon dont 

Bureau de Censure était dirigé. Voilà le pitoyable état 
es choses dans l'Etat d’Ohio. On s’atlend à d’intéressants 
éveloppements. 


* 


* * 


| L'ouverture du nouveau théâtre de cinéma le « Stanley 
heater » qui vient d’avoir lieu à Philadelphie a été un 
vénement dans cette ville. Outre qu’il est un des plus 
jeaux de Philadelphie, c’est le premier dans lequel le 
rix des places a été élevé à 50 cents (2 fr. 50) et 25 cents 
1 fr. 25). Jusqu'à présent, en effet, les directeurs de ci- 
émas n'avaient pu, malgré leurs efforts, oblenir un prix 
upérieur à 10 cents (0 fr. 50). Il est vrai de dire, cepen- 
lant, que le « Stanley » donne en même temps que du 
inéma, des attractions supplémentaires, 


LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 87 


* 


k * 


Pour éviter des abus criants qui se sont produits les 
années précédentes, les directeurs de l'Exposition Inter- 
nationale de Cinématographie et des Industries qui s’y 
rattachent, qui doit avoir lieu à New-York, du 8 au 13 juin 
prochain, ont décidé de ne pas publier, cette année, de 
programmes contenant des annonces. On se contentera 
de distribuer gratis des plans indiquant l'emplacement 
occupé par les différents exposants. 


* * 


Enfin, le cinématographe vas’introduire dans les écoles, 
publiques de New-York! Le « Board of Education » s’est 
décidé, malgré une vive opposition, à établir un poste 
cinématographique dans l’école n° 155, à Brooklyn. 
Mais comme la salle de conférences n’est pas assez grande, 
on a été obligé de diviser les élèves en trois équipes qui 
viennent, chacune à leur tour, assister à une séance de 
cinéma. Il faut espérer que le « Board of Education » ne 
s'arrêtera pas là et que bientôt toutes les écoles seront 
pourvues d’un poste cinématographique. 

* 


* * 


On dit que la Compagnie Edison va bientôt filmer 
« Buster Brown », une série d'aventures d’un enfant qui 
porte ce nom, et qui est l'œuvre de M. R.F. Outcault, un 
humoriste très connu. 

Cette production se composera de 12 films, qui seront 
livrés tous les quinze jours. Comme cette page humoris- 
tique est publiée toutes les semaines par plus de 300 jour- 
naux, on espère que cette immense publicité aidera beau- 
coup au succès du film. 


* * 


M. Paul H. Cromelin, le représentant en Amérique de 
la « London Film Company » et de M. P. Sales Agency » 
de Londres, vient de s'installer à New-York .Il a ouvertses 
bureaux au cinquième étage du « World Tower Building ». 
M. Cromelin annonce que le premier film de la London 
Film Co, présenté à New-York, sera la Maison de Temperley,. 
cette superbe production due au talent de M. Harold 
Shaw. Il n'y a pas de doute que la Maison de Temperley 
remportera ici un succès aussi éclatant que celui obtenu 
sur le continent européen. 


* * 


La plus grande activité règne en ce moment dans les 
établissements cinématographiques de Los Angeles en 
Californie. À en juger par les nouveaux théâtres que l’on 
construit ou par ceux que l’on élargit, les compagnies 
d'édition seront toutes très occupées cet été, et nombre 
de films seront tournés. Le temps s’est remis complète 
ment au beau et tout fait prévoir une saison prospère. 

* 
* * 


Il vient de se produire une situation très curieuse à 
propos de la marque de fabrique de Balboa Film Com- 
pany. Le gouvernement va faire mettre en circulation de 
nouveaux timbres de 5 centimes et le dessin de ces tim- 
bres ressemble d’une façon frappante à la marque de fa- 
brique de la Balboa Co. Ce sera certainement une nou- 
veauté de voir une compagnie d'édition porter plainte 
contre son propre gouvernement. 

ONCLE SAM. 


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Le prix d'une CAMPAGNE D’AN- 
NONCES paraît insignifiant, quand on 
considère le bénéfice qu’elle met à 
même de réaliser. 


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90 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


Petites Noûvelles 
et Publications légales 


Formation de Société 


Société Française de Cinémas et Concerts 


Société Anonyme Française en formation. — Siège social : 
3, rue d’Odessa, à Paris. 


Objet : 1° la construction et l'exploitation d’un cinéma, 
au 37, Faubourg du Temple, à Paris; 

20 L’acquisition, l'exploitation directe ou indirecte, la 
cession d'exploitations cinématographiques existantes ou 
à créer. 

Durée : 50 ans. 

Capital : trois cent cinquante mille francs, divisés en 
sept cents actions de cinq cents francs, dont six cents 
actions à souscrire en numéraire et à libérer du quart de 
la souscription, et dont cent actions entièrement libérées 
données à M. Heidet en rémunération de ses apports. 

Apports : M. Heidet apporte : 

1 Le droit au bail pour une durée de vingt-trois années 
et partie des deux boutiques et d’un terrain dépendant de 
l'immeuble du 37, Faubourg du Temple, ainsi que le pre- 
mier et une partie du deuxième étage dudit immeuble et 
promesse de vente de l'immeuble ; 


20 Les sommes déboursées par lui en locations et expro- 


priations; 

En représentation de ces apports, il est attribué à 
M. Heidet une somme de cent dix mille francs en espèces 
et cent actions de cinq cents francs entièrement libérées, 
ainsi que mille parts de fondateur. 

Répartition des bénéfices : cinq pour cent à la réserve 
légale, la somme nécessaire pour payer six pour cent aux 
sommes versées sur le montant des actions. Sur le solde, 
dix pour cent au Conseil d'administration. L’excédent 
reviendra : quatre-vingt pour cent aux actions; vingt 
pour cent aux parts de fondateur. 

Année sociale : 1er octobre au 30 septembre ; par excep- 
tion, le premier exercice comprendra le temps écoulé 
entre la constitution définitive et le 30 septembre 1915. 

Assemblée générale : au siège social ou en tout autre 
accord désigné par le Conseil d'administration; les con- 
vocations pour toutes assemblées générales sont faites 
par un avis inséré quinze jours avant la réunion dans un 
journal d’annonces légales de Paris. Toutefois le délai 
peut être réduit : 

1o A deux jours par la première Assemblée consti- 
tutive ; È 

2° À cinq jeurs par la seconde Assemblée constitu- 
live ; 

3° À dix jours en cas de seconde Assemblée par défaut 
de quorum de la première. 

Bilan : aucun, la Société est en formation. 

Le fondaleur : HEIDET, 
3, rue d'Odessa, Paris. 


Le Courrier donnera, au sujet de cette Société, tous ren- 
seignements utiles dans son Bullelin financier. Avis aux 
intéressés. 


Abonnement au Timbre 


La Société «The International Cinema Plate Company 
(Bettini-Patents), Limited », ayant son siège à Londres, 
est, à partir du 24 octobre 1913, abonnée au timbre pour : 
1° 14.501 actiong de préférence, n°5 1 à 14501 d’une valeur 
nominale de 1 liv. st.; 20 et 48.000 actions ordinaires, 
nos 1 à 48000, d’une valeur nominale de 1 shilling. 


Remise d'Assemblées générales 


Deuxième Avis. 


OMNIA 
(CINÉMA MONTMARTRE ET EXTENSIONS) 


Société Anonyme au capital de 2 millions de francs: 

Siège à Paris, 5, boulevard Montmartre. es 

MM. les Actionnaires sont avisés que l’Assemblée gént 
rale extraordinaire qui avait été convoquée pour le samedi 
18 avril 1914 n’a pu avoir lieu, le quorum nécessaire 
n'ayant pu être atteint. 

Une deuxième Assemblée générale extraordinaire est 
convoquée pour le mercredi 27 mai 1914, à onze heures 
du matin, au siège social, 5, boulevard Montmartre. 


ORDRE DU JOUR : 


(Le même que celui de l’Assemblée convoquée pour Je 
18 avril.) 
Modification aux articles 20, 31 et 47 des statuts. 


Le Président du Conseil d'administration, 
Ep. BENoOIT-LÉvY. 


Nos lecteurs liront plus haut une convocation de l'AS 
semblée générale extraordinaire des actionnaires 
l'Omnia. Cette Assemblée n’ayant pu se réunir, faute 
du quorum nécessaire le 18 avril, est convoquée por 
juillet. Il s’agit de la modification des articles 20, 31 et ? 
des Statuts de la Société Anonyme pour exploiter le Ciné 
DRRRaUre Pathé Frères, 5, boulevard Montmartre, P& 15 
(Omnia). à 

A ee documentaire, nous relevons les articles qui 
seront soumis à la discussion de l’Assemblée : 


ART. 20. 


; 

Le conseil d'administration est investi par ces plt 
sentes du droit d'emprunter, en une ou plusieurs [0 
pour le compte de la Société, avec ou sans hypothèqut 
sur les immeubles sociaux, par voie d'émission d'obli- 
gations ou autrement jusqu’à concurrence d’une sommet 
de vingt-cinq mille francs destinée à faire face aux 
besoins de la Société. IL déterminera-le mode: des enr 
prunts, le taux d'intérêt et toutes les conditions, CO 
férera les garanties, au moyen de nantissements 0 
autrement, réalisera les emprunts et émissions ; 
tout au mieux des intérêts de la Société. ; 

Tout emprunt excédant 25.000 francs ne pourra élrt 
fait par le Conseil d'Administration qu'en vertu d’un 
autorisation de l'assemblée générale ordinaire des 4€ 
tionnaires. 

ART. 31. 


Les administrateurs ont droit à des jetons de pré 
sence dont la valeur sera fixée par l’Assemblée gént” 
rale. Ils ont droit, en outre, à une part des bénéfices 
nets de la Société, ainsi qu’il sera dit dans l’article #* 

ART. 47. $ 

Sur les bénéfices nets, déduction faite de tous frals’ 
amortissements et charges, il est d’abord prélevé : 

1° 5 0/0 pour constituer la réserve légale. h 

2° Il est prélevé ensuite une somme suffisante pou 
servir aux actions de priorité, par préférence aux @C° 
tions ordinaires, et ensuite à ces dernières, 6 0/0 des 
sommes dont les actions seront libérées et non amol” 
ties sans que, si les bénéfices d’une année ne permet 
taient pas ce payement, les actionnaires puissent le 1€ 
clamer sur le bénéfice des années subséquentes. 

3° Il est prélevé ensuite 15 0/0 pour le Conseil d'ad- 
ministration. ; 

Le solde est réparti comme suit : 50 0/0 aux paris 
de fondateurs et 50 0/0 aux actionnaires sans distinc 
tion entre les actions de priorité et les actions or@l 
naires. 


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s'adresser à M. L. VANDEVILLE (Service de l'Extincteur), 27, Boulevard Poissonnière. 
(Ie soir de s 1/2 à 6 heures 1/2) 


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La Sécurité au Cinéma 
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LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE ie 


“es mère avec une note, montant des frais que son 
Ourt: passage dans l’épicerie a occasionnés. 


Métrage : 229 mètres. 1 aff. 75/100 


Encyclopédie Gaumont 


LES TEXTILES EN AFRIQUE OCCIDENTALE 
Documentaire 


aous assistons. à la culture et à la récolte du coton, 
U dà (chanvre indigène) et du sisal. ; 
pres cultures aux procédés rudimentaires intéresse- 
Ont vivement par la façon naïve et à la fois pratique 
ont elles sont cemprises par les nègres. 
ne histoire du coton depuis la cueillette jusqu’à ses 
Pplications défile en clichés brillants et soignés. 
es différents usages du dà et du sisal sont expliqués. 
rages besoins de la vie coloniale indigène nous appa- 
iSSent et nous font comprendre toute la- différence 
Ne existe entre nos habitudes, nos mœurs, nos menta- 
1éS et celles des nègres du Soudan, comment avec peu 
He orts mais beaucoup d’ingéniosité les noirs s’ar- 
ngent une existence facile et douce. 


Métrage. : 90 mètres 


GÉRARDMER : Panorama 


: Gérardmer justifie pleinement le renom qui en fait 
lé a Perle des Vosges ». C’est bien une perle dans 
le crin de verdure sombre et de montagnes jolies dans 
à Ciel gris et froid. Que ce soit en hiver alors que les 
apins scintillent sous leurs aiguilles de glace, ou l'été 

and ‘ils mirent leurs longues branches dans l’eau 


Slauque i 
émeus. du lac, le charme du paysage vosgien vous 


et NOUS voyons ici Gérardmer et ses rues sous la neige 
es, cascades gelées. 

de € film se termine par des. sports : sauts .en skis, 

à urses de bolsleighs, patinage sur Je lac, etc. du plus 

aut : intérêt. 

br Métrages : 94 mètres 


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LES FILLES RIVALES. 
Comédie sentimentale de M. Daniel RICHE 


ë M. Daniel Riche, auteur de tant de fines et charmantes 
OMmédies, étudie dans Les Filles rivales un foyer désuni 


par les dissensions familiales. Suzanne (Mile Pascal) 
est fille d’un premier lit. Elle est sérieuse, tendre, ré- 
fléchie et douce, tandis que Marthe, fille de la seconde 
femme de M. Thévenet, est vive, autoritaire et jalouse. 
C’est une enfant gâtée. Elle s’est mis dans la tête d’é- 
pouser Maxime Dupré, le fiancé de Suzanne. Et pour 
cela, elle ne recule pas devant les pires trahisons :: 
imiter l'écriture dé Suzanne, pour détacher d’elle Maxi- 
me Dupré à son profit. 

Son subterfuge finalement se découvre, après diverses 
péripéties sentimentales, et Marthe ne doit le pardon 
de tous qu’à la générosité de Suzanne. 

L'interprétation des Filles rivales est de tout pre- 
mier ordre : M. Saillard, du théâtre Antoine, qui, au 
cinématographe, dans des scènes inoubliables : « Le 
Petit Jacques '», « Les Pantins », s’est révélé comme 
un maître dans cet art si difficile de la pantomime. 
Mile Pascal, du théâtre des Variétés, la charmante in- 
terprète de « Mlle Josette ma femme », de « Match 
de boxe » et que le public a applaudie dans nombre 


. dé scènes de la série Rigadin. Mme Dux, la talentueuse 


artiste du Gymnase ; la gracieuse Betty Daussemond, 
M. Bonvalet, etc... ère 


NICK WINTER 


X NIGK WINTER ET L'HOMME AU MASQUE 


Après la mystérieuse affaire de détournement d’hé- 
ritage, dont Nick Winter, sous le nom de Professeur : 
Mystère, parvint à confondre les auteurs ; après la * 
troublante énigme du lac de Nemi, et la sensationnelle 
découverte de la Joconde, le célèbre détective prenait 
un repos bien gagné, lorsque, à la suite de vols étranges, . 
le directeur d’une compagnie d’assurances contre le. 
vol, eut recours à sa sagacité. Certaines preuves ac: | 


cablaient un étranger, un nommé Raoul de Braix. Mais: : 


celui-ci appartenait au meilleur monde et d’ailleurs, 
dans chaque affaire où il semblait CAprone Raoul. 
de Braix trouvait un alibi confirmé par de hautes per- 
sonnalités dont il était impossible de mettre la parole 
en doute. 


La lutte entre le voleur et le policier, doués tous deux ‘ ; 


du génie de leur art, constitue la suite de la pièce, où 
ils rivalisent d’ingéniosité, de subtiles inventions, de 
pièges tendus et déjoués, d'attaques imprévues et de 
oudroyantes ripostes. 

Les appartements truqués font le reste. Enfin, la vé- 
rité, que le détective soupçonnaïit, éclate : le voleur 
avait un sosie qui lui permettait, en toute sécurité, d’ac- 
complir ses coups. 


< 


BELGE CINÉMA FILM 


L\  MAUDITE SOIT LA GUERRE 
Scène dramatique en 3 parties de M. Alfred MACHIN 


Dans l'état actuel de la société les armées sont néces- 


saires. Mais la guerre, dont l'organisation est un pa- 


‘triotique devoir, n'en est pas moins par elle-même un 


fléau qu'on ne peut s'empêcher de maudire. 

Ce sont les horreurs de la guerre que cette bande nous 
dépeint, avec une éloquente fidélité. Elle nous montre 
deux peuples heureux, et une tendre idylle qui s'ébauche 
entre deux enfants de ces nations sœurs, l'aviateur Har- 
deff et Lidia Mozzel. : 


VI LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


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Et soudain, la fantaisie de deux chefs jette l’un contre 
l'autre ces deux peuples qui ne se haïssent point. La 
guerre éclate et c'est l'horrible conflit, préparé de lon- 
gue date par les progrès de la science de destruction : 
l'armée des airs bombardant et anéantissant l'armée de 
terre, la flottille aérienne détruite par le feu, tandis 
que les torpilleurs infimes font sauter les cuirassés, Ces 
géants des mers. 

Puis c’est l'horreur des champs de carnage, les cada 
vres écrasés, grimaçañts, béants, aux uniformes teints 
de boue et de Sang, mornes dépouilles que la mort ren 
monstrueuses et qui, quelques heures ou quelques jours 
auparavant étaient des jeunes gens pleins de vie, de 
santé, d'espoir, de tendresse et de souvenirs. 

L'aviateur Hardeff, dont l'avion, devenu oiseau de 
proie, a décimé l'armée ennemie, est mort héroïquement: 
tué par le frère de Lidia, frappé lui aussi dans cette 
lutte fratricide. 

Et là-bas, dans les foyers dispersés, les vieux parents, 
les sœurs, les fiancées, attendent le retour de ceux qui 
ne reviendront pas... ” 

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À LE COLLIER DE RAMSÈS 


Quand sa fille, la princesse Ameena mourut, le pha- 
raon Ramsès II lui fit offrande d’un superbe collier 
d’une valeur inestimable, et devant/le peuple rassemblé, 
il le que quiconque lui déroberait cet ornement fu- 
nèbre perdrait le repos et la tranquillité, jusqu’à ce 
qu’il lui fut restitué. : 

Environ deux mille ans plus tard, arrivait au musée 
de New-York la momie de la princesse Ameena dans 
laquelle le collier fut découvert. 

es journaux parlèrent avec enthousiasme de cet 
inestimable joyau ét le bruit autour de cette sensation- 
nelle trouvaille vint aux oreilles d’une bande de voleurs 
internationaux qui déléguèrent une des leurs : Marie 
Diamant pour voler le collier. 

Elle remplit sa mission avec succès, mais devant l’é- 
pouvantable scandale que causa le vol du musée d’Art, 
il ne fallut pas songer à vendre le collier en Amérique: 

C’est pourquoi Marie Diamant vogua vers l’Angle- 
terre où l’attendait un complice : Jim l'Anglais qui 
devait lui faciliter sa dangereuse transaction. 

Pendant ce temps, la direction du Musée d’Art con- 
fiait au détective Imbert ses intérêts. | 

Après de minutieuses recherches il s’embarquait lui 
aussi pour l’Europe. À Londres, Imbert arrêta Marie 
Diamant et la fit visiter ; elle se préta de bonne grâce 


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à l’opération d’autant plus qu’elle avait eu le temps 
de remettre le bijoux à un complice. 
Force lui fut de la faire relacher, et à Paris ou Im- 


bert avait suivi le couple incriminé il éprouva la même : 


désillusion en faisant fouiller, Jim l’Anglais. 

A Venise après une émouvante poursuite en gondole, 
le détective parvient à rejoindre les deux malfaiteurs 
‘qui l’assomment à moitié et s’enfuient. Il les retrouve 
à Rome. Là Jim l’Anglais acculé se réfugie sur les toits 
où le poursuit Imbert. En sautant d’un toit à l’autre, 
il calcule mal son élan et vient se briser sur le sol. 

Comment Imbert poursuivit Marie Diamant jusqu’à 
New-York et comment il rentra en possession du pré- 
cieux collier, la place nous manque pour le dire. Nous 
nous contenterons de citer quelques-uns des merveil- 
leux endroits où se déroulent les angoissantes péri- 
péties de cette chasse à l’homme : Le grand Canal de 
Venise, le Palaïs des Doges, Notre Dame, le Campanile, 
Saint-Pierre, le Colisée, le Forum, etc., etc. 


Octavius Amateur Détective (N° 1) 


LES BIJOUX DE L'ACTRICE : Comédie 


Octavius, un jeune oisif que la fortune a gâté, n'ayant 
jamais rien fait de sa vie, s'imagine soudainement qu’il 
peut rendre d’inappréciables services à la société en 
se mettant détective. Inutile de dire que ses services 
sont comparables à ceux que rend Auguste au cirque ; 
il embrouille les affaires les plus simples et sort tou- 
jours victime de ses enquêtes. 

Gette série est écrite par Frédéric Kummer, qui en 
bon américain y a prodigué cet esprit si apprécié, cette 
blague à froid que l’on nomme humour. 

Octavius inaugure sa carrière de détective en venant 
au secours d’une actrice qui, d’après un journal, aurait 
été dévalisée de ses bijoux. Ce qu'Octavius ignorait, 
c'est que le journaliste à court de copie s'était permis 
de laïsser envoler ce canard, et que, d'autre part, la 

-roublarde actrice, pour faire parler d'elle, n'avait pas 
démenti cette fausse nouvelle. 

Lorsqu'Octavius se présenta dans la loge de la pseudo 
volée, elle lui joua gratis une grande scène de désespoir 
avec larmes à la clé, et notre sentimental policier lui 
promit la restitution de ses bijoux en lui assurant : 
« qu'Octavius ne se trompait jamais ». Les choses ne 
tardèrent pas à se compliquer grâce à Octavius qui pro- 


-fitant d’une absence de sa cliente revint prendre son 


coffret à bijoux afin d'examiner les empreintes digitales. 
Comme les parures y avaient été remises, le policier 
amateur devint voleur sans le savoir et fut bientôt à 
son tour dévalisé par de véritables professionnels de la 
cambriole. L® 


x UNE VIE : Drame 


A la mort de son père, Marguerite resta seule avec sa 
sœur Jeanne, un peu plus jeune qu'elle, mais sans éner- 


gie et sans volonté. Comme il n'y avait pas un sou à la 


maison, ce fut à Marguerite qu'incomba la lourde mis- 
sion d'apporter l'argent nécessaire à l'entretien de leur 
petit ménage. A deux, elles seraient arrivées, mais un 
jour Jeanne commit la faute de se marier. Son époux 
* gagnait à peine pour lui, et c'est encore Marguerite qui 
dut boucler leur budget en faisant des heures supplé- 
mentaires au bureau. " 
Une idylle passa dans cette triste vie, mais pour y 
mettre seulement un peu plus d'amertume ; celui qu'elle 
aimait la quitta pour s’en aller au loin et jamais elle 
n'en entendit plus parler. Au bout de quelques années 
- de mariage, Jeanne devint veuve et resta avec deux en- 
fants. Marguerite dut encore se priver du nécessaire 


pour subvenir aux besoins de ses petits neveux et lors: 
qu'elle n'envoyait pas assez d'argent, car elle habitait à 


présent la grande ville, on ne se gênait pas pour lui en 


demander avec insistance. 

Un soir, toute grelottante de froid et l'estomac vide 
elle S'assit à sa table de travail afin de poursuivre l’œus 
vre d'abnégation qu'elle s'était imposée, mais la mot 
vint la faucher brutalement et emmena cette petite vie 
qui n'avait été qu'un long sacrifice. 


A UNE NUIT A L’AUBERGE : Drame 


Toutes les aventures de voyageurs perdus dans les 
pays sauvages et hébergés par des aubergistes à mines 
patibulaires ne se terminent pas aussi gaiement qué 
celle contée jadis par « le vigneron » Paul Louis Couf- 
rier, à propos de son voyage en Calabre. L'histoire que 
nous avons filmée en est un exemple. ; 

La mule;de Frank Harding l'avait abandonné au MI 
lieu d'une’contrée sauvage et force dui fut de s'arrêter 
et de chercher un abri. Le hasard mit sur son chemin 
un paysan qui lui dit se nommer Carlo, et tenir à 
quelques pas de là une auberge. Sur son invitation 
Frank le suivit jusqu'à celle-ci et se disposa à y passe 
la nuit, malgré une certaine répugnance pour l'hôte et 
pour sa maison. Pour paâyer sa consommation il eut 
limprudence de sortir un portefeuille bourré de billets 
de banque, et il n'en fallut pas plus pour exciter la 
convoitise de l’aubergiste et pour faire naître en lui de 
mauvais instincts. 

Au jeu il vit que son partenaire pouvait facilement 
lui en remontrer, et il changea immédiatement de tac” 
tique. Il appela sa servante, et lui intima l'ordre de 
verser dans la boisson de l'étranger une poudre sopoï® 
fique. Sachant par expérience acquise ce que signifiaien 
de tels préparatifs, elle obéit en se promettant d'avertir 
la: police. 

A peine Frank fut-il couché dans le galetas que J'au- 
bergiste appelait pompeusement chambre, qu'il vit le 
ciel de son lit se mouvoir et descendre par saccades 
vers lui comme pour l'écraser. S'étant bien rendu 
compte qu'il ne rêvait pas, il sauta vivement hors de la 
diabolique couchette et se rendit compte du sort qui 
l'attendait s’il avait eu le malheur de s'y endormir. 
tenant sur la défensive, il entendit remuer le loquet, et 
vit l’aubergiste entrer doucement croyant trouver Sa 
victime inanimée. Frank se chargea de lui démontre? 
son erreur, et les deux hommes se battaient furieuse 
ment lorsque les gendarmes firent une soudaine irrup: 
tion et mirent Carlo hors d'état de nuire. 


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rémunération des apports du fondateur, il est créé 30 ac- 
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Breteuil, 114. — Perfectionnements aux appareils photo- 
graphiques à obturateur de plaques. 

264.077. — Werthen (M.), München (Allemagne), Ger- 
maniastrasse, 6. — Films pour appareils cinématogra” 
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264.111. — Millergraph Company, Brooklyn (E. U. d'A.) 
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264.571. — Marchal (A.), Gosselies, chaussée de Nivelles: 
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264.178. — Del Vecchio (A.), Lausanne (Suisse), rue du 
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264.519. — Ferrari (F.), Turin (Italie), Corse Oporto;, 1. 
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Monofilm. Une aventure roulante, com. ........ 125 
Selig. La sœur du contrebandier, dr., aff. .... 291 
Eclipse. Un voyageur indiscret, com. ........ 209 

+ Les volcans de Java, voyage ........ 125 

— Maud en chiffons, coméd., aff. ........ 687 

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Clarendon. Ces bons policemen, com. .......... 150 
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'oncho. Le fardeau du passé, dr., 2 aff. .... 608 
Systone. Le lait que nous buvons, doc. ...... 113 


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Prince. Rigadin twreur masqué, com., aff. ...... 210 
Nick Winter. Nick Winter et l’homme au mus- 

que, scène polic., aff. .................... 1035 
Comica. La concierge sait lire, COM. .......... 195 
La fugue de Gribouillette, com., aff. .......... 325 
American Kinema. Le destin du mineur, dr., aff. 580 
Imperium Film. Les Avilo, acrobatie .......... 135 


Oriental Film. Soekaetomi (Ile de Java), pl. air 130 
Pathécolor. Les ennemis des poulaillers, les re- 


nards AnSUCt eee 175 
— Quelques jolis coins des Vosges, 
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108 


LE COURRIER CINÉMATOGRAHIQUE 


——" 


TABLE DES MATIÈRES 


Quatrième année. — N° 21. — 25 Mai 1914. 


Editorial. — Causons. — Ch. Le Fraper ..... ro oiste noce 
Néron ef lCabirinn Ne Dieznis eo lard eeeses 
James K. Hackett. — Notre Interview. — Léon Demachy 
The Famous. Players Film Company. — L. D. ............ 
Le Manuel Pratique ...........................e “este 
Le « Courrier » Financier. — Pierre Fontenay .......... 
La Société Eclair. — Bilan Général de la Société ........ 
Sur l’Ecran. — Echos et Nouvelles. — L’Opérateur ...... 
Un Petit Tour à l’Eclair. — Page humoristique. — Mar- 

CELATOAC. ae ea Dee eaestrmina ele dele mieisiateleisieleiee le 
L’Installation Pratique des Salles de Spectacle Cinémato- 

graphique *......-............ssseesssesenmeevesenee 
A la Société des Gens de Lettres. — Rapport de M. Jules 

Mary esse udiesseeseseeoocseneeeeeeoreeseeretse 
Les Origines du Cinématographe. — G. Demeny (Suite) .. 


HMNOUCTERS 


N. B. — Comme les pages d'annonces n’ont pas de numéros, regarder, pour trouver une annonce, soit à la page qui précède, soil 
à la page qui suit une page numérotée. — F. R. veut dire Feuillets Roses. 


Agence Cinématographique de l'Est. — E. Piéder 0.2 
L. Aubert. — La Marseillaise. — Fascination et autres. 
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Agence Moderne Cinématographique. — Le Mystère du Châ- 

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Brevets d’Invention. — Wolf et Meignen ................ 
Bonaz (A.). — Le Désastre 
Bonaz (A.). — La Mine aux Millions .................... 
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Comptoir du Cinématographe. — H. Blériot 
Ciné-Gazetter 222 do craie mielele eineieiele late oieieie ras ol eleiere le ele 
Courrier Cinématographique. — Notice Confidentielle de 

renseignements ss... Die ahsielete 
Central Film Service. — La Fille du Garde-Chasse ........ 
Central-Film-Service. — La Maison de Temperley ........ 
Cosmograph (Le). — 1870-1871. — Les Enfants d’Edouard 
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Cinéma Eclair. — Miracle d'Amour .................eee 
Cinéma Centre. — A Minuit. — D. B. ............ ssh ble 
Debrie, J. — Constructeur. — Le Parvo ........ sde oe ce 
Demaria, J. — Postes Cinématographiques ....... eslsieietole 
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Pages 
3 


22 et 23 


84 et 85 


Pages 
Le « Courrier » Théâtral. — Emile Thiercelin .......... 
Le Code du Cinéma. — E. Meignen (Suite) ..:............ Le 
MiSessen SCÈneEprOMISICUSES EE PS Let ON revente ôl 
Dem ourrier PA AnNAnTeS D PM Ne eee cesse defense tele elle 6 
Pen iCourmier A VOUS EN R Me RUN di 
Chronique Allemande. —. Wagner .,:......,..........0 6 
Chronique Ans IAISe RE MPICR ANNE ER een ele eleete 78 
Chronique Italienne. — Emile Arnold ................ 80 
Chronique Américaine. — Oncle Sam ...............,.: 85 
Petites Nouvelles et Publications Légales ................ s0 
Brevets’ et-inventionsyNouvelles sat, Lens 100 
RépertoiretCinématographique 1.0 cel eeleiiete 18 
Les Nouveautés 105 
Quelques SCÉNATIOS CALE A LA RTS ee F, R. à VI 


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Guilbert G. — Ciné Blindé « Guil » .................... dj 
Halley C. — La Destruction de Carthage ................ Le 
. Janin Geo. — Comment il manqua son mariage ........ 14 et 1 
Mendel. — Geo. — Le Chantant ...............:........ d 
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Pathé Frères. — Maudite soit la Guerre ................ couv.» 
Pathé Frères. — Néron et Agrippine .................... 26 et? 
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Interdisciplinary French Studies, the French Embassy, and the 

ACLS Digital Extension Grant, “Globalizing and Enhancing the 
Media History Digital Library” (2020-2022) 


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